Une langue s’enrichit toujours d’entrer en relation avec d’autres
langues. Lire, écrire, traduire : un seul et même mouvement. En
cherchant à échapper aux rapports de domination, le poème voyage
librement d’une langue à l’autre et peut devenir le lieu – l’un des
lieux possibles – de ce que Jean-Christophe Ribeyre a appelé l’entre-
émerveillement. Un désir mutuel de s’émerveiller de nos différences.
