Le nouveau polar de Ricardo Salvador : Comme les oiseaux du même nom. Un tueur à gages revient sur les traces de son enfance dans le bassin minier…
Après un premier roman aux accents burlesques, l’auteur opte pour un ton noir et sans concession.
Après des années d’absence, Nikkitine revient à Nœux-les-Mines pour enterrer sa mère. Il redécouvre les montagnes noires de sa région et sa pluie tiède. Le cimetière à peine quitté, il rencontre Natass : l’homme a un nouveau contrat pour lui. Car Nikkitine est un tueur à gages de
seconde zone qui exécute de petites missions. Celle-là sera pourtant différente. Natass le prévient : le commanditaire est paranoïaque, une discrétion extrême est exigée. Malgré son insistance, l’homme de main est ailleurs. Il a croisé Clotilde, amie d’enfance, amour de jeunesse. Les deux étaient alors inséparables, comme les oiseaux du même nom. Leurs souvenirs rejaillissent, le passé les rattrape. Mais un contrat doit être rempli. Quels qu’en soient les dangers.
Noir et sans concession…
Après Arsenal et vieux dentiers, un polar aux accents burlesques, Ricardo Salvador signe un roman au ton résolument différent. Se désignant lui-même comme un auteur décalé, ce Rémois crée avec Nikkitine un personnage sombre évoluant dans un monde où incertitude et mélancolie
s’entremêlent.