Un chat capable de vous faire passer en quelques pas de Paris à Montréal, voilà une situation aussi inattendue qu’est réjouissante celle de l’huître amoureuse d’un employé de banque.
Les nouvelles que Jacques Yvart a réunies, pour notre plus grand plaisir, dans son nouveau livre, nous mènent donc sur des chemins de haute fantaisie où – paradoxalement – la baguenaude ne se dépare jamais d’un éclairage réaliste scrupuleux.
Autant les thèmes de ces nouvelles sont variés, autant les attaques de chacune d’entre elles sont mordantes et je ne suis pas prêt d’oublier la première phrase – épatante ! – de celle qui a pour titre : Les Huns arrivent toujours en nombre. La voici : « Attila avait un gros cul. » Je ne vous en dirai pas davantage.
Joseph Moalic*
* Aime les livres, le cinéma, la musique, la chanson (il est né un 22 septembre et ne s’en fout pas…). Sa définition du mot ami n’est pas tout à fait la même que celle de Facebook. Il a été, entre autres, élaéliculteur et aime bien le dire parce que personne ou presque ne comprend.