– LE RÉSUMÉ –
Cet ouvrage est publié à l’occasion de l’exposition Hélène Marcoz dans les collections permanentes du Palais des Beaux-Arts de Lille. L’artiste cherche en photographie et en vidéo à tisser des liens entre regard, image, mémoire, lieu et temporalité. Dans chacune de ses photographies se décantent les impressions de plusieurs images, comme si chacune d’elles portait l’empreinte infime laissée par la précédente. La vidéo rejoue le même processus en l’inscrivant dans le mouvement.
Avec Jean-Marie Dautel, chargé de conservation en photographie, Hélène Marcoz a imaginé faire dialoguer ses œuvres avec celles du musée en portant une attention particulière à quelques grands genres de l’histoire de l’art, comme le paysage ou la nature morte. En parallèle, elle a réalisé au sein du musée une nouvelle série de photographies intitulée D’après.
En questionnant les différences de temporalité entre la présence quasi immuable du tableau sur le mur du musée et le regard éphémère du visiteur qui le contemple, elle invite dans cette série à considérer le rapport intime à l’œuvre, le temps passé, la proximité ou l’attitude physique.
L’empreinte du visiteur sur le tableau nous amenant à nous interroger : qu’est-ce qu’une œuvre sans un regard ?