Vous aimez les chiffres et les enquêtes policières ? Vous aimerez Les Détectives !
Tome 1 : Le vol du diamant Claymore
Lorsqu’un diamant d’une valeur inestimable disparaît chez le joaillier de la ville, Stanley Carusoé se met en tête de retrouver le voleur et d’élucider le mystère que la police préfère classer en arrêtant le premier venu. Il embrigade alors tous ses amis amoureux des mathématiques pour l’aider. Ce Scooby Gang revisité ne se fie qu’aux chiffres pour découvrir la vérité, car les chiffres jamais ne mentent !
À mi-chemin entre les récits de chevalerie, les légendes celtiques et les mythes nordiques, cette saga plonge le lecteur dans un univers épique, peuplé de héros et de créatures terrifiantes !
Royaume de Logres. Après quinze ans d’absence, Galaad revient, mais il n’est plus le même. Nimbé de pouvoirs obscurs et rongé par l’ambition, le chevalier a recruté une armée pour défier Arthur, vieux roi à la gloire passée. Cette armée, aux objectifs belliqueux, use et abuse d’une magie qui semble invincible et bientôt un voile obscur s’étend sur le royaume de Logres. Merlin lui-même semble vaincu. Cependant des ressources naissantes voient le jour et peuvent faire changer les choses…
Le cercle du loup hurlant à la lune fait des ravages à Sorcièreville. Il est décidé de cacher Chloé, Alice, Olivier et leurs animaux totems en lieu sûr. Ce lieu sûr, c’est une forêt magique, remplie de korrigans et d’animaux sorciers. Sous l’oeil protecteur de Ronron et Manfred, les enfants vont retrouver des amis sorciers et rencontrer de drôles de créatures. La découverte du pouvoir de la connaissance et de la prophétie va leur apporter de nouvelles possibilités pour déjouer, plus tard les machinations de leur ennemi et retrouver la paix ?
Dans ce septième tome des « Aventures de Chloé », nos amis sont envoyés au tréfond d’une forêt magique afin d’être protégé du cercle du loup hurlant à la lune. C’est l’occasion pour le lecteur de découvrir de drôles de créatures. Les événements mettent à l’épreuve leurs liens et le temps est rythmé par des leçons et des séances d’entraînements.
Au coeur de l’antique contrée de Cipango se trouve un verger mystérieux, cultivé par un étrange jardinier nommé Jo-San. Les fruits venus de cet endroit sont célèbres pour leur saveur extraordinaire, si bien qu’on se les arrache sur toutes les tables… Cette renommée agace Ashihei, maître renommé dans les arts de l’agriculture. Sa jalousie le pousse à vouloir percer le secret de Jo-San par de sournoises méthodes. Déguisé en apprenti, il gagne la confiance du fameux cultivateur et s’introduit dans son domaine sous prétexte de lui prêter main forte et d’apprendre ses techniques. Au fil des jours, il mènera son enquête, allant de surprise en surprise. Cependant, la vérité qui l’attend n’est pas celle qu’il est venu chercher…
Ce roman nous invite, d’une façon originale, à repenser notre rapport à la nature et aux êtres qui nous entourent. Moment de philosophie stimulante, rehaussé par de fraîches illustrations, c’est un récit parfait pour les amateurs de Japon, de belles valeurs et de dépaysement !
Au sud de l’antique Cipango, vivait Haruki Gazō, un peintre jouissant d’une grande renommée. Au brusque décès de l’artiste, Tomihito, un marchand puissant et sans scrupules se porte acquéreur du modeste atelier de l’artiste, avec l’espoir secret d’y découvrir des oeuvres qu’il pourrait revendre à bon prix. Mais l’esprit de Gazō hante encore les lieux, désireux d’achever l’oeuvre sur laquelle il travaillait avant sa mort. Seule l’Encre de Lune pourrait permettre un tel prodige !
Tomihito va alors entamer un périple qui le mènera de village en village jusqu’au repaire du mystérieux Shiroime et à la redécouverte de lui-même…
Tomihito et l’Encre de Lune s’inscrit dans la collection de « Sagesses des Mille Cascades ». Il s’agit d’un roman jeunesse illustré dont l’action se déroule dans un japon médiéval imaginaire et poétique. En s’attachant au personnage de Tomihito, marchand sans scrupule et vénal, le récit invite les jeunes lectrices et lecteurs à se questionner sur la place de la nature, de l’art, de l’enfance, et des souvenirs. Que se passe-t-il lorsque l’on redécouvre le monde avec ses yeux d’enfant ?
Depuis des temps immémoriaux, l’ordre d’Euménya veille sur la Vie Sacrée de notre monde qui voit l’arrivée d’une gardienne pour chaque nouvelle génération. Une guerre féroce se déclenche, obligeant chacun à se dépasser. Quatre êtres suprêmes doivent être réveillés…
Le sort de l’humanité sera dans les mains de la prochaine Gardienne et de son Protecteur. Mais si ces pouvoirs devenaient les vôtres, que feriez-vous ?
– EXTRAIT –
« Comment oses-tu encore me provoquer, Euménya ?
— L’ordre de la Lumière Éternelle et mes Gardiennes défieront l’Incréé des Ombres Infernales tant qu’il subsistera dans ce monde, comme sur Ténéridae…
— Ta candeur est rafraîchissante, mais ne me confonds pas avec mes fidèles séides. Mon avènement est imminent et ce pitoyable sursis que tu désires pour ces vermines n’est qu’illusion.
— La magie des Gardiennes se renforce de génération en génération. Tu oublies qu’elles ont fait le serment de protéger ce monde, Lathos. Ces peuples ont droit à leur chance, épargne-les !
— Une chance ? Ils l’ont déjà eue il y a bien longtemps et vois ce qu’ils en ont fait. Ton ordre secret et tes prétendues Élues n’y pourront rien. Cette fois, tous doivent disparaître… »
Chaque année, à la fête d’Halloween, la tradition est respectée : le docteur Chouette raconte une histoire terrifiante aux enfants du village. Cette fois, son ancêtre, « Charline la maudite », tient le premier rôle. Elle vivait au village il y a très longtemps, connaissait le secret des plantes, soignait et guérissait les villageois, mais un jour, un mystérieux et inquiétant inconnu arrive et empoisonne les esprits de la population. Charline est persécutée et chassée de Chanterelle. Depuis, reviendrait-elle hanter les lieux où elle a dramatiquement vécu ? S’agit-il d’une légende ou son fantôme existe-il vraiment ? Face à des phénomènes inexpliqués, Molly, Tom et leurs amis mènent l’enquête…
En bonus pour les enfants : des informations quant à la fête d’Halloween et ses origines.
« Livre protéiforme à l’arborescence aussi indéterminée et véloce que l’existence elle-même, Mère d’invention emprunte au genre de la creative non fiction tout en s’en démarquant grâce à une démarche d’écriture totalement transparente qui réussit le pari fécond de faire cohabiter 3 types d’engendrement: la thèse, le roman, la procréation. Clara Dupuis-Morency rend compte, nantie d’une intelligence et d’une spontanéité non télégraphiée, de la profusion d’expériences qui la traversent et des liens irréductibles entre une série de phénomènes centripètes qui impliquent toujours le corps et l’esprit. C’est l’incertitude qui est chorégraphiée ici et qui, d’une certaine manière, nous apprend ce que signifie réellement d’être lecteur. » Olivier Boisvert, Librairie Gallimard, Montréal, décembre 2018.
Extrait
Je ne veux pas être une mère qui est toujours dans ses livres, je veux être interrompue, je veux pouvoir être dérangée, je ne veux pas qu’ un enfant sente qu’ il vit dans un ordre inférieur de réalité, que sa vie est contingente. Je veux qu’ il se sente souverain, qu’ il soit impérieux, qu’ il soit insupportable. Je veux que ce soit l’ écriture qui ressente les secousses du quotidien, les dérangements, la maladie, les caprices, je veux que l’ écriture soit insomniaque, dépassée par la vie, qu’ elle en souffre, et qu’ on le sente, qu’ on se dise : clairement, elle n’ arrive pas à gérer, c’ est trop pour elle, ça se voit que tout ça est au-dessus de ses forces, qu’ elle concilie mal le travail et la famille, toujours en retard, décalée, c’ est agaçant, à l’ arrache, sur le bord d’ une table, entre deux boires ou deux repas, dans un interstice de l’ existence, c’ est l’ écriture qui finit par en souffrir, fatiguée, exténuée, on sent qu’ il ne reste pour écrire qu’ un zombie, une volonté exsangue, c’ est instable, et c’ est ça que je veux, qu’ on dise que c’ est bâclé et, pourtant, qu’ on n’ arrête pas de lire […].
L’autrice
Clara Dupuis-Morency est née à Québec en 1986. Elle a fait des études de lettres, et a écrit une thèse de doctorat en littérature comparée sur Marcel Proust et W. G. Sebald. Elle enseigne occasionnellement la littérature en tant que chargée de cours. Elle fait partie du comité de rédaction de la revue Moebius depuis sa refonte en 2016, et a publié des textes dans des revues ou des cahiers littéraires (Cahiers littéraires Contre Jour, Revue Post Scriptum). Mère d’invention est son premier livre.
Trouve-Moi ! de Maëva Tur un livre-jeu poétique, une ode à la beauté visuelle des légumes. Maëva pose ses « gommes » avec une délicatesse qui invite à la flânerie potagère, à l’observation de la nature et à la gourmandise simple et locale.
« Cherche et trouve » les légumes cachés dans des décors très différents, et découvre comment chaque légume se cuisine et se mange !
L’autrice
Maëva Tur est graphiste et illustratrice à Paris, elle est spécialisée dans la gravure (linoléum et gomme). Ses illustrations ont une douceur sensible et authentique qui se marie très bien avec l’univers culinaire. Elle est, entre autre, l’illustratrice de « Je peux te manger ? » aux éditions La Plage. Elle partage son temps libre entre cuisine et musique.
A propos de la collection
PAUPIETTE, c’est une série d’albums jeunesse croustillants, lancés par une maison d’édition associative, participative et surtout indépendante : les Éditions Vous êtes ici.
PAUPIETTE, ce sont de savoureux albums qui sensibilisent les tout-petits au goût, à la diversité alimentaire et à la saisonnalité des produits. Chaque numéro sera l’occasion pour l’autrice-eur/illustratrice-eur de s’exprimer avec humour et espièglerie sur le sujet.
Cette nouvelle édition de CENT HAÏKUS POUR LA PAIX a été complétée avec la version japonaise en plus des autres déjà existantes : française, espagnole, anglaise et allemande.
Des poètes du monde entier donnent leur vision d’une « paix praticable » expérimentée avec leur entourage proche, les voisins et même… l’ennemi ! Celui-ci peut prendre corps dans une terrible araignée au fond de la baignoire… Quelle sera notre réaction de lecteurs ? Notre geste à nous ? Le court poème haïku laisse la porte aux interprétations, aux rebondissements.
Ce beau livre pour tous les âges parle aussi de paix intérieure, de sentiments forts, de beauté du monde et de ces petites choses qui nous arrêtent un instant et nous font aimer la vie au milieu du tumulte dedans et dehors.
Quelques maîtres japonais se sont glissés entre les pages.
Dénigrer autrui ? Je me lave le coeur en écossant des pois
Hosaï
Ouvrage collectif. 100 auteurs, 5 langues – Traducteurs : Alan Fell, Klaus-Dieter Wirth, Masashi Tsuchiya et isabel Asunsolo.
Des oeuvres de Sausen Mustafova, artiste irako-tchèque accompagnent les textes.
Mima, dix-huit ans, fait le mur de l’internat avec Jade, sa meilleure amie, pour fêter l’événement. Son passé douloureux la hante depuis huit longues années, quand son frère jumeau disparaît et qu’un terrible incendie ravage la maison et le visage d’oncle Jem.
Alors, cette virée pour sa soirée d’anniversaire, elle l’a bien méritée ! Pourtant l’escapade va très vite tourner au cauchemar… Alors qu’elles sont agressées avec une rare violence en sortant de la discothèque, Aaron Sainte-croix, le père de Mima, meurt brutalement cette même nuit.
Mais quand la Mort a reniflé l’odeur du sang, elle rôde, attendant son heure.
L’ouverture du testament va mener Mima dans une lente et inexorable descente aux Enfers… Qui est Adam, ce mystérieux héritier ? Qui a tenté de l’écraser en voiture ? Si les secrets sont précieusement gardés par les anges de bois, Bergonnier, un sacré briscard de la police, ne croit pas au hasard, pas avec son métier… De la capitale aux Landes en passant par la cité de Carcassonne, l’enquête reprend.
Jusqu’où la jeune femme devra-t-elle aller pour découvrir la vérité sur la filiation des Sainte-croix ?
Lorsque Laure Morganx, technicienne principale à la police scientifique, se penche sur la généalogie et la quête des origines, elle offre aux lecteurs un thriller haletant.
» Ma fille Ingrid a disparu dans des circonstances tragiques qui restent pour le moment non élucidées. La police a retrouvé son corps dans la Deûle
à Lille le 31 décembre 2012. Ingrid avait 32 ans. Mon histoire, depuis cette horrible fin 2012, pourrait se résumer dans cette citation de Jean de La Fontaine : selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. Je raconte près de sept années de batailles
pour connaître la vérité. En lisant mon parcours judiciaire, vous vous ferez votre propre jugement alors que la justice veut refermer le dossier de la mort de ma fille. Ce livre est mon combat, je suis une maman en colère ! »
Récit du calvaire judiciaire après une disparition non élucidée. Une maman en colère raconte…
Comment affronter le vide que laisse la disparition d’un être cher ? À quoi peut-on encore s’accrocher quand on se sent coupable de n’avoir rien pu faire ? Se rapprocher de ses amis ? Se tourner vers de nouvelles rencontres ? Et pourquoi pas s’investir à deux cents pour cent dans son travail ? C’est de toute façon une nouvelle vie qui commence, avec un nécessaire avenir, bien qu’on ne l’ait pas voulu.
C’est le terrain qu’a choisi l’auteur pour fonder les bases de ce roman dont l’action se situe à un moment charnière de deux existences. Tous les choix deviennent possibles en fonction du caractère et de la nature de chacun. Suspense, amour et enquête policière se mélangent au fil de l’histoire. Toutefois, certaines vérités peuvent ébranler nos convictions, le mystère est au rendez-vous…
Mélanie Rennesson
Soissonnaise de naissance, Mélanie Rennesson passera toute son enfance à chercher un moyen d’alimenter sa curiosité et son imaginaire. Elle commencera par tester différents sports : le ping-pong, la danse, la boxe en passant par le handball et le badminton, mais cela ne lui suffira pas. Avide de découvertes, elle se lancera dans la musique en commençant par le piano, la guitare, le chant et choisira finalement la batterie comme instrument de prédilection. Les études d’arts plastiques qu’elle suit lui permettent de compléter ses connaissances dans le domaine de la créativité. Dessin, peinture et photographie prennent alors une place importante dans sa vie. Habitée par un désir de partager ses passions et ses connaissances, elle deviendra professeur des écoles. À la naissance de son fils, Mélanie se découvre une nouvelle passion : l’écriture. Ne se sentant pas littéraire, elle garde le secret. Son premier roman terminé, elle cherche des avis auprès de ses amis. Les retours seront positifs et encourageants, ce qui la motive pour le proposer à une maison d’édition. Une dystopie de deux tomes verra alors le jour. Après la sortie de ses deux premiers romans, Mélanie rencontre les éditions À Contresens avec qui s’engage une nouvelle aventure, faite de passion, de dynamisme et d’un véritable travail littéraire.
Premier tome des aventures de M Grumpf ! L’hiver approche à grands pas et tous les animaux de la forêt sont en pleins préparatifs : rangement, provisions, derniers vers avec les voisins… Tout les animaux ? Pas vraiment… Un blaireau bien connu du voisinage ne réussit pas à finir de balayer les feuilles mortes sur le pas de sa porte… Tout le monde vient le déranger ! Grumpf…
Au grand désespoir de ses parents, qui l’imaginaient chanteur ou footballeur, le petit Dav, né un 22 février, décide très tôt de devenir dessinateur de BD. À Cholet, son village natal, il rencontre des gens comme lui qui veulent dessiner, et le faire savoir ! Ils lancent donc tous ensemble le fanzine bien connu : « Le Rhinolophe Mag ».
Cette expérience permet au petit Dav de faire des planches de BD. De les mettre dans un petit magazine. D’aller le vendre sur les festivals. Et de rencontrer d’autres gens comme lui qui dessinent déjà, eux, et qui sont payés pour le faire ! Dès lors, il met tout en œuvre pour faire pareil et réalise l’œuvre de sa vie, « Dr Prout ». Seulement, ce projet-là n’apporte ni or, ni argent, ni bronze au pauvre garçon, mais juste un peu d’estime de la part de ses collègues. Désespéré, il décide d’en finir avec la vie. Il est prêt à se jeter sous un (arrière) train, quand Curd Ridel lui propose de travailler sur une BD avec lui.
Le petit « Django Renard » voit bientôt le jour aux éditions Bamboo. Entre temps, et encore de nos jours, il fait des jeux pour le Journal de Mickey, une série gag « Flibustor » pour Lanfeust Mag’ avec Arleston, monte des projets, scénarise, dessine, écrit, joue à la console, regarde la télé, et plein d’autres choses encore… comme le « Fainéant des Anneaux », « Les Garnimos », …
Le Bel Obus est l’histoire de la rencontre insolite entre un obus belliqueux et des hommes ordinaires. Qui, de l’obus fabriqué pour détruire ou du soldat sommé de tuer, est le plus humain, le plus bourreau des deux ? Lequel mène le monde ?
Tandis que l’obus prend rageusement la parole et traverse les décennies avec effarement, deux générations d’hommes qui ont croisé son chemin, de la bataille de la Somme à l’Historial de Péronne, vivent, aiment et meurent, tiraillés entre doute, désespoir et optimisme. Dans ce roman pudique et malicieux, à travers un récit qui mêle fantastique et réalisme documenté, Guillaume de Fonclare porte un regard subtil sur la tragi-comédie humaine.
L’auteur
Guillaume de Fonclare fut directeur de L’Historial de la Grande Guerre, à Péronne, avant de se consacrer pleinement à l’écriture. Il est l’auteur de six récits et romans chez Stock.
Pendant les vacances, nous sommes évidemment moins vigilants, c’est normal. C’est sans doute ce qui a poussé l’auteur à choisir ce thème et à explorer le plus complètement possible la liste des incidents qui peuvent survenir à la plage. Petits tracas si on est attentifs, mais grands tracas si on n’y prend garde. Il ne s’agit pas ici de dresser la liste de tout ce qui peut nous arriver à la plage, mais de prendre quelques précautions pour que ces vacances soient tout à fait réussies et un vrai moment de détente.
Bien entendu les illustrations de Séverine sont là pour mettre les jeunes lecteurs dans l’ambiance estivale. Un ouvrage à laisser dans les mains des enfants, sur la plage et ailleurs.
Le plus : des fiches d’activités disponibles en téléchargement gratuit sur le site www.acontresenseditions.com
C’est les vacances ! Le moment d’oublier les soucis, le travail, les habitudes et les contraintes ! Le moment surtout de s’évader, chercher le soleil et la plage… Toute la famille prend joyeusement la route et s’apprête à vivre des instants inoubliables, même Papa qui ne rêve que d’une seule chose : faire la sieste ! Pourtant, pour que tout se passe à merveille dans les jours à venir, il faut prendre quelques précautions, Éclair, le chevalier du tonnerre, est là pour nous les rappeler, on lui fait confiance. Dès les premières heures, sa vigilance sera bien utile…
Dans la même collection : Éclair à la cuisine, Éclair au jardin.
Découvrez des métiers méconnus avec Émile et Suzanne.
Quand Émile et Suzanne contemplent un magnifique vase en verre, ils se demandent comment celui-ci a été fabriqué. Leur mère et leur grand frère Gustave se font une joie de leur expliquer. Grâce à cette courte histoire, toute la famille découvre de manière ludique les secrets féeriques du métier de souffleur de verre.
L’auteure
Depuis 2016, Isaure Reynaud se consacre à sa passion : l’illustration. Elle propose de nombreuses œuvres illustrées sur tous supports et partage ses travaux sur son site www.lesillustresdezou.com. Après avoir remarqué que certains métiers traditionnels n’étaient pas représentés dans les albums jeunesse, elle a imaginé « Les jolies rencontres d’Émile et Suzanne », une collection instructive et amusante, pour les mettre à l’honneur.
En quelques mots…
Un docu-fiction destiné aux enfants dès 3 ans. La découverte des métiers méconnus du grand public. Un premier album d’une
jeune autrice et illustratrice. Une courte histoire dans un style délicat et épuré.
Méli-Mélo est une maison d’édition associative gérée par les étudiants du département Information-Communication de l’IUT de Tourcoing (Université de Lille). Depuis 2010, la maison d’édition publie chaque année un ouvrage inédit entièrement pensé par les étudiants du DUT « Métiers du Livre et du Patrimoine ».
melimelo.editions@gmail.com www.melimelo-editions.fr
Ce livre raconte Lille occupée pendant la Première guerre mondiale à travers des images souvent inédites.
La capitale des Flandres a été occupée par les Allemands du 12 octobre 1914 au 17 octobre 1918, autrement dit pendant la quasi-totalité de la guerre. L’armée bavaroise avait apporté dans ses bagages un nombre impressionnant de photographes, militaires ou civils, qui ont alimenté la presse et le marché de la carte postale.
Des cartes-photos, représentant Lille, ont été éditées et diffusées par dizaines de milliers en Allemagne.
Lille occupée : témoignages photographiques
Les soldats allemands, surtout les officiers, possédaient leur propre matériel de prise de vue qu’ils maniaient souvent avec talent. Pour les Lillois, en revanche, la possession d’un appareil photographique était strictement interdite. Mais, au risque de leur liberté, des habitants sont parvenus à produire des témoignages de l’occupation de leur ville.
L’auteur :
Ancien réalisateur de film documentaire, Alain Cadet se documente depuis de nombreuses années sur la Première Guerre mondiale. Originaire de Cormeilles (Oise), il vit à Mons-en-Barœul.
La France en diagonale est un récit de voyage drôle, riche en rencontres. Sous un air badin, il nous raconte aussi un pays et esquisse le tableau d’une époque..
L’AUTEUR
Gérald Wairy
Né en 1963, Gérald Wairy a été marin dans la Royale pendant trente-quatre ans. Il sillonne la Méditerranée, la mer Rouge et l’océan Indien, avant de découvrir la Polynésie où il séjourne quinze mois sur un atoll isolé des Tuamotu. Officier supérieur, il sert à plusieurs reprises en Afrique et achève sa carrière au Gabon.
Sportif accompli, il poursuit aujourd’hui ses voyages avec la volonté d’assouvir sa passion pour l’effort et la certitude de ne pas être contraint de partir à l’autre bout du monde pour vivre l’Aventure. La France en diagonale est son premier ouvrage.
L’OUVRAGELes hommes aiment à se lancer des défis et pour les relever créent des symboles. Depuis 1930, rallier à vélo dans un temps imparti deux sommets non consécutifs de l’hexagone national en est un. Les cyclistes font alors « une Diagonale » Celle qui relie Menton, dans les Alpes-Maritimes, à Porspoder, dans le Finistère, s’appelle la « Diagonale royale » ; le Compostelle des cyclo-randonneurs.
Gérald Wairy a ajouté une difficulté de taille à ce défi. Il l’a relevé avec un engin de fitness… Un vélo-stepper. Pour lui, pas de record à battre, de chrono à pulvériser ou de moyenne à tenir. Juste l’envie de humer l’air du temps sur les petites routes de France.
L’auteur nous embarque au cœur de la France buissonnière « hors des sentiers battus » pour reprendre la terminologie des tours operator lorsqu’ils veulent nous vendre de l’« authentique ». Dans son sillage, le lecteur croise Napoléon, des morts de la Grande Guerre, un calligraphe et même quelques bisons…
Dans sa lente et parfois difficile progression, l’auteur sauve des limaces, assiste au spectacle de la pluie et rejoue le mythe de Sisyphe. Il traverse des villages à vendre, fait escale dans des bars aux allures de comptoirs maritimes. Avec lui, le lecteur se prend à rêver d’Afrique et d’horizons lointains.
Manuel Mauraens, jeune Lillois, habitant le quartier de Fives, est le témoin de l’ère industrielle. En 1888, il est amené à partir en Argentine pour superviser des travaux de chemins de fer. À l’heure où Fives est sous les bombes de la Seconde Guerre Mondiale, Manuel Mauraens se souvient de son périple, de ses rêves, de ses inquiétudes et de ses espérances d’alors. Dans sa mémoire, son amie Abipone Lules occupe une place importante. Indienne d’Argentine, elle décrypte les événements et se promène dans le temps et l’espace. Un Voyage d’Envers fait défiler les paysages : de forêt primaire en savane, de jungle tropicale en banquise, de fjords en ruines gothiques, de sanctuaire troglodyte en hacienda. Les anachronies et anatopismes sont également traversés ; Vikings et Incas se jaugent de près, Isidore Ducasse devise avec Hipparchia de Thèbes, Diogène hante Buenos Aires…
Un voyage d’envers
Un Voyage d’Envers est un récit qui se découvre sous deux formes : l’image et le texte. Les doubles pages exposent, vis-à-vis, un collage de Philippe Lemaire et l’histoire écrite par Robert Rapilly.
Mais Un Voyage d’Envers recèle une autre mécanique dédoublée : son commencement est sa fin, et sa fin son commencement. Une fois lu, l’oeil lecteur fait alors pivoter le livre et découvre un nouveau départ : les collages de Philippe Lemaire sont des images ambivalentes, des « ambimages » qui, à l’envers, montrent de nouveaux paysages. C’est alors une nouvelle découverte tout à fait inédite qui constitue en quelque sorte, le « voyage retour ».
« C’est tout d’abord un beau livre, à la mise en pages et à la typographie soignées. Une page sur deux offre une superbe illustration faite de collages de gravures du XIXe siècle, en leur apportant la modernité d’une double interprétation selon l’orientation. C’est si habilement construit qu’il est souvent impossible de comprendre où se trouve la frontière entre l’endroit et l’envers, et les gravures choisies sont tout simplement époustouflantes.
Le texte de Robert Rapilly est principalement en prose, mais avec l’élégance de style qui le caractérise. Il raconte les souvenirs argentins de Manuel Mauraens — qui était déjà le protagoniste de son précédent recueil de poèmes El Ferrocarril de Santa Fives publié en 2011. Ici, il s’agit vraiment d’une histoire avec des péripéties, par exemple l’élucidation d’un meurtre, mais dans une ambiance de rêve où la chronologie et les pays se mélangent, et dans une prose poétique d’une rare beauté. Évidemment, plusieurs contraintes formelles sont respectées sur certaines pages. Il y a par exemple des sonnets, soit explicitement annoncés et présentés comme tels, soit cachés dans la prose. Pour nous inciter à les lire d’abord comme de la prose, RR supprime parfois quelques syllabes au début, ce qui décale notre oreille interne des alexandrins — et une fois les vers repérés, le lecteur peut reconstruire ces syllabes manquantes. On trouve aussi plusieurs palindromes, et comme ils ne sont pas souvent explicitement annoncés, on finit par se demander si toute tournure un peu originale n’en contiendrait pas : il m’est arrivé plusieurs fois de relire dans l’autre sens pour m’assurer que je ne ratais rien ! Voici par exemple l’une des pages centrales, où RR attribue généreusement à son protagoniste cet époustouflant sonnet palindrome. Chacun de ses vers devient la conclusion d’un paragraphe de prose poétique sur les pages voisines, où toutes les images s’enrichissent de significations précises.
(…) Ce livre se lit dans deux sens : une fois la fin atteinte dans le sens habituel, on le retourne pour en lire la seconde partie. Mais de la même façon que les textes et les images sont intimement liés sur une même double-page (j’ignore d’ailleurs si RR s’est inspiré des gravures ou si ses textes ont inspiré Philippe Lemaire ; probablement les deux), on se rend compte que les textes endroit et envers se font aussi écho. On ne sera pas étonné de trouver sous la plume de RR diverses allusions à des poètes qu’il aime — ne serait-ce qu’Hugo Vernier dès le titre du livre.
Outre l’originalité conceptuelle de ce livre, c’est surtout sa grande qualité littéraire et graphique qui me fascine. Un véritable objet d’art. »
Chronique de Gilles Esposito-Farèse à la Liste Oulipo
Robert Rapilly écrit de la poésie depuis l’enfance. Il anime des ateliers d’écriture avec l’association Zazie Mode d’Emploi, et dirige dans la Manche un festival oulipien : Pirouésie. Il écrit sans relâche et imprime parfois lui-même ses poésies aux Éditions du Camembert ou chez LaProPo, Laboratoire de Procrastination Potentielle.
Philippe Lemaire est, comme Raymond Queneau, né au Havre. La passion du collage l’emporte très tôt, inspirée par Jacques Prévert et ses Imaginaires : « On peut faire des images avec de la colle et des ciseaux, et c’est pareil qu’un texte, ça dit la même chose. » Une poésie visible, et l’ambition d’en élargir les potentialités, avec la complicité d’artistes et d’écrivains proches du surréalisme ou de l’Oulipo.
C’est enfin la dernière année dans cette maudite école de princesses ! Tina n’y croit toujours pas !
Alors que ses camarades ne pensent qu’au grand bal de fin d’année et à trouver le prince charmant, Tina, de son vrai nom Églantine, va se consacrer en secret aux sciences. Rien ne pourra l’arrêter, car elle sait que la magie du royaume s’épuise et que bientôt plus rien ne sera comme avant… Et puis, le prince charmant, elle n’y croit pas non plus !
Entre les sales coups de Philomène et des princes pas si charmants que ça qu’elle transforme en crapauds, la mission s’annonce bien compliquée. Heureusement, son amie Sandrine est toujours là pour l’aider ! Mais un jour, catastrophe, Tina dépassera les limites et utilisera un sortilège de trop…
Comment survivra-t-elle à cette dernière année ? Et surtout, le vrai prince charmant sera-t-il là pour sauver princesse Tina, la belle au cœur rebelle ?
Amitié, acceptation des différences, rivalité… Une aventure pleine de magie et de rêve qui réveillera la princesse ou la rebelle qui sommeille en vous.
Les Editions Laborintus de Lille ont fait le pari audacieux de publier le livre « Le plan secret » d’Ar t MC Loud, un ancien fonctionnaire du Home Off ce anglais . Premier tome d’une saga au contenu tragiquement prophétique, ce récit nous dévoile les mécanismes qui ont mené aux événements que l’Europe a connus depuis 2015.
Art Mc Loud est un retraité du Home Office, le service secret britannique où il était chargé de la comptabilité et de
l’audit. Il décide de quitter l’Angleterre pour passer ses dernières années dans une petite maison de la campagne sicilienne. C’est ici qu’il commence à réunir du matériel et des informations à la fois secrètes et sensibles, qui révèlent le scénario d’une imminente invasion de l’Europe par une puissance à la physionomie nouvelle, guidée par la religion.
C’est la rencontre quasi fortuite avec Claudio Melchiorre, professeur en communication et en management,
qui lui permet de produire une série de « petites conséquences » sous la forme d’un récit en trois volumes.
Un petit succès littéraire inattendu : 5 000 exemplaires vendus en Italie.
Le livre a été traduit par Giovanna Paola Vergari (Université de Lille) et Nacéra Guenfoud-Sairou, professeure d’italien.
Pour Mes états morphes, nous avons invité Mathilde Lossel à prolonger l’expérience littéraire d’une de nos affiche de 2013.
Des premiers rayons au coucher du soleil et du sidéral au minuscule, le texte de Mathilde propose de suivre les multiples transformations
d’une narratrice ou d’un narrateur — un objet, une personne, une chose qui se raconte — qui ne cesse de se redéfinir page après page. Comme la lumière, à la fois onde et corpuscule, les différents états sont insaisissables, multiples et simultanés.
Dans sa forme, ce livre tente de ne pas figer l’expérience de la lecture (flip book, lecture linéaire, paysagère, aléatoire). D’une part le texte, d’autre part des signes qui ne veulent pas se poser, sans cesse en mutation, dans une écriture non datée. Il reste pourtant le cadre stable de la page et des symboles alignés en tabulation, une langue écrite donc. Une langue chargée d’histoire mais en devenir constant. Le travail graphique d’ad/ch s’inspire de l’évolution de l’alphabet latin et cherche à tracer un arc des origines à nos jours. Un arc non pas historique mais dessiné par une logique informatique. Un programme qui interprète un tracé manuel pour générer un corpus de signes plus ou moins stables. Tantôt informes tantôt proches de ce qui pourrait devenir de nouvelles lettres. Mes états morphes est un hommage aux transformations incessantes et à la multiplicité des formes qui régénèrent le monde jour après jour.
Ce matin je me suis réveillé constellation
Le soir je me suis endormi peau d’ourse
Ce matin je me suis réveillée animale
Le soir je me suis endormi dans la lune
Ce matin je me suis réveillé aveugle
Le soir je me suis endormi chercheur d’or
Ce matin je me suis réveillée miette
Le soir je me suis endormie luciole
Mathilde Lossel est auteure pour la presse et l’édition jeunesse. ad/ch est graphiste et co-fondateur de PPAF éditions.
Icône du Nord de la France et de la Belgique, la gaufre inspire à Jacques Darras une inventive déambulation dans les méandres de ses souvenirs et sur les routes du Nord, voyage baroque et sautillant entre réminiscences,
jeux de mots, digressions et associations d’idées… Au fil des ingrédients – lait, sucre, levure, farine, oeufs, beurre – nous voilà admirateurs de Brueghel, amoureux de la fermière, chevaliers de l’ordre de la chouquette avec Napoléon, dégustateurs de bière, philosophes de la betterave, découvreurs de dinosaure…
Ce récit hors-norme s’enrichit d’un port-folio de gouaches et de dessins signés de l’auteur. Jacques Darras
Né à Bernay-en-Ponthieu dans la Somme, fils d’instituteur, Jacques Darras est professeur à l’Université de
Picardie jusqu’en 2005. Parallèlement, il lance la revue littéraire in’hui et bâtit son oeuvre poétique. Il est aussi
auteur d’essais et traducteur de poètes américains. Il reçoit le prix Apollinaire en 2004 et le Grand Prix de Poésie de l’Académie française en 2006. Il a présidé le Marché de la Poésie de Paris de 2010 à 2015.
Collection la vie rêvée des choses
Matière à mémoire et à imagination: Quand des choses ou des objets emblématiques du Nord de la France sont revisités par l’imaginaire et le souffle des écrivains…
Roman ou récit court et jeu iconographique s’allient pour allumer un regard curieux, créatif et réjouissant
sur ces matières à mémoire, petites mythologies du quotidien qui construisent l’image d’une région et irriguent son patrimoine humain.
Premiers titres • Angèle ou le syndrome de la wassingue, de Lucien Suel, mars 2017 • Briques à branques, de Philippe Moreau-Sainz, mars 2017 • Petit bouton de nacre de Ella Balaert, mars 2018 • La Gaufre vagabonde de Jacques Darras, octobre 2018
La Vie rêvée des choses, c’est : • un objet du Nord de la France choisi par un écrivain • un roman ou un récit court • un jeu icono-graphique dans un Carnet de curiosités en fin d’ouvrage
La presse l’a surnommé la « Panthère noire » quand il était boxeur professionnel. Des étiquettes, on lui en collera encore beaucoup : « redresseur de vertèbres », « sorcier », « Sénégalais aux 54 000 guérisons »…
Passionné d’anatomie, pionnier non diplômé de la chiropractie, Mamadou N’Diaye a soigné des milliers de patients. Riches ou pauvres, ils ont tous piétiné devant la porte de son « cabinet médical ».
La médecine officielle l’a traîné devant les tribunaux. Mais le nombre considérable de ses « miraculés », et parfois leur notoriété, ont rendu intouchable le « bon docteur Mamadou ».
Le guérisseur de Roubaix est retombé dans l’oubli après son décès en 1985. Puis la découverte d’un vitrail l’a remis en lumière. Le célèbre musée La Piscine expose aujourd’hui ce portrait que lui avait offert une tante du roi Baudoin… C’est donc un peu de l’histoire du royaume de Belgique que vous raconte aussi ce livre.
Jacques Geesen a exercé pendant trente ans la profession d’huissier à Lille avant de devenir magistrat. Son goût pour l’enquête, sa rigueur juridique et son intérêt pour les parcours singuliers l’ont conduit à s’intéresser au phénoménal guérisseur de Roubaix.
Dans ce cinquième tome des « Aventures de Chloé », les amis de Chloé, Alice et Olivier sont convoqués au tribunal de sorcellerie internationale afin de prouver leurs bonnes intentions vis-à-vis de la communauté des sorciers. C’est donc l’heure de vérité. Souvenons-nous du premier épisode au cours duquel il avait été précisé qu’il y aurait à un certain moment une mise à l’épreuve. Le courage, l’amitié et la fidélité sont à nouveau présents dans cet épisode, mais dans une atmosphère plus noire, plus complexe. Tout n’est pas dit, les adultes eux-mêmes restent interdits devant des faits inattendus, ce qui ajoute à l’inquiétude…
Résumé
Lorsqu’Alice et Olivier ont signé le pacte de sorcellerie internationale, ce n’était pas sans danger. La convocation au tribunal des sorciers tant redoutée est arrivée. Ils doivent prouver leurs bonnes intentions vis-à-vis du monde de la magie. Cela va-t-il se passer comme prévu ? Certainement pas ! De drôles de créatures surgissent et Alice est confrontée à des choix difficiles. Aura-t-elle suffisamment de courage pour surmonter ces obstacles ? Sa vie et celle d’Olivier pourraient en dépendre. D’étranges informations au sujet du groupe mystérieux du loup hurlant à la lune apparaissent également…
Tuer n’est pas aimer, un polar en Nord surprenant !
« J’arpente les parfumeries en quête d’une nouvelle femme à aimer. À Dunkerque, Anne, j’ai dû la tuer. Ce n’était pas une partie de plaisir mais il le fallait. Elle est morte heureuse, c’est tout ce qui compte. Le commandant Dubois m’a dans sa ligne de mire, je le sais. Surtout depuis que le Grisard a été retrouvé mort devant chez moi. Je n’y suis pour rien cette fois ! Je vais d’ailleurs lui prouver mon innocence en enquêtant avec lui. Le commandant, si coriace soit-il, ne me fait pas peur, il n’a aucune preuve contre moi pour le meurtre d’Anne. Mon plan était infaillible : séduire, aimer, tuer. Ma future conquête n’attend que ça. Elle fredonne déjà notre chanson préférée. »
L’auteur en quelques mots
Ancien professeur agrégé de Lettre, Jean-Pierre Bocquet vit à Téteghem. Très tôt possédé par les démons du dessin et de la création poétique, il en nourrit ses cahiers d’écolier, trouvant là un exutoire à son imagination fertile.
Je suis un imaginatif servi par un sens aigu de l’observation et une grande sensibilité. Du coup, le moindre détail devient prétexte à exploration des zones d’ombre où l’être humain court toujours le risque de s’abîmer dans le pire. Je crois que les forces qui nous travaillent sont insaisissables mais qu’elles peuvent servir de ponts et d’échafaudages à nos extravagances. Voilà pourquoi je n’en suis que la plume.
Pourquoi choisir la Côte d’Opale ?
J’ai toujours été fasciné par ce halo de mystère né de la conjonction de vastes étendues de sable fin incisées d’enclaves industrielles ou portuaires, flanquées de dunes ou de falaises, par la luminosité particulière du ciel qui enchante le regard, comme l’ont souligné entre autres Michel Butor et Alain Souchon, par le goût du labeur et de la liberté de ses habitants. J’y vois un décor propice aux eaux mêlées du polar, mixte inséparable de ténèbres et de lumière, de mort et d’amour.
Votre polar en trois mots :
Décalé. Non seulement tout y est narré par le coupable, mais le développement de l’intrigue est une perpétuelle remise en question des codes du bien et du mal.
Psychologique. Il interroge sur ce qui peut nous façonner en meurtriers et en même temps sur les impondérables d’une possible rédemption.
Lucide. Malgré la crucifixion de l’oint du Seigneur, occire son prochain fait plus que jamais florès. Je poursuis donc l’état des lieux en ce domaine.
Philippine Lomar signe sa troisième enquête Polar !
Dominique Zay au scénario ; Greg Blondin au dessin ; Dawid à la couleur
Nouvelle enquête
Ma nouvelle enquête m’avait plongée en eaux troubles ; une sale embrouille, en somme.
Des crapules sans scrupules voulaient polluer ma rivière, je n’allais pas laisser faire.
Et pendant qu’un beau gosse croupissait en prison, les toxiques continuaient à déverser leurs déchets : de quoi vous faire chavirer…
Scénarisée par Dominique Zay, avec Greg Blondin aux dessins et Dawid à la couleur, cette nouvelle histoire nous happe et nous transporte dans une enquête effrénée, pleine d’actions, de rebondissements et d’humour ! Sur fond d’intrigue écologique et de coup de foudre adolescent, les ingrédients phares de la série (dont le second tome a été sélectionné pour le prix 2018 des Collèges d’Angoulême) sont de nouveau réunis dans ce nouvel opus !
Entre manga et bande dessinée franco-belge, la série aborde des thèmes d’actualité liés à l’adolescence : le racket, le harcèlement moral, la détresse émotionnelle, l’engagement (écologique, ou autre), les premiers sentiments amoureux…
Nord Magnétique est un roman sur l’exil et ses variations…
Aimar et Salia sont des migrants. Raphaël est neurochirurgien. Axel parcourt l’Europe en poids lourd. Luna est plongé dans le coma au centre hospitalier de Lille. Chacun d’entre eux éprouve l’idée de frontières à la hauteur de sa propre vie. Chacun traverse l’intime, le danger, l’absence et l’espoir autour d’une longitude sud-nord.
Marc Le Piouff raconte des destins qui empruntent de grands chemins. Ses personnages traversent des lieux magnétiques : une plateforme pétrolière en Méditerranée, la jungle de Calais, un service de réanimation, la prison de Longuenesse… Ces voyages vont les transformer.
Prix 2018 du manuscrit ADAN
Né en 1968, en Bretagne, Marc Le Piouff vit à Lille. Avec Nord Magnétique, il est lauréat du Prix du manuscrit 2018, décerné par l’association des auteurs des Hauts-de-France (ADAN). Il a déjà publié sept livres chez HB Éditions et Ravet-Anceau.
La mise en scène du Cocu magnifique par Vsevolod Meyerhold en 1922, dans une scénographie de Lioubov Popova, est un manifeste radical. Meyerhold fait là, dans Moscou capitale de la révolution soviétique, la démonstration d’un théâtre constructiviste et biomécanique, entièrement fondé sur le mouvement, la maîtrise de l’espace et du temps scéniques.
Écrit par Béatrice Picon-Vallin, éminente spécialiste et traductrice de Meyerhold, l’ouvrage présente une introduction au Cocu Magnifique, plus de 45 photographies et documents iconographiques en grande partie inédits issus des collections du musée A.A. Bakhrouchine de Moscou et de Béatrice Picon-Vallin, ainsi que des textes de Meyerhold sur la biomécanique et une bibliographie.
Introduction et traduction de Béatrice Picon-Vallin
Documents iconographiques issus des archives du Musée théâtral d’État A.A. Bakhrouchine de Moscou et de la collection de Béatrice Picon-Vallin.
Elisa Biagini nait à Florence en 1970. Elle fait un doctorat aux Etats-Unis avant d’enseigner l’écriture et l’histoire de l’art dans sa ville natale. Elle est l’auteur de plusieurs recueils de poèmes parmi lesquels L’Ospite (2004), Fiato, parole per musica (2006), Nel Bosco (2007), et d’une anthologie de la poésie américaine publiée par Einaudi en 2006.
DEPUIS UNE FISSURE
Depuis une Fissure rend compte d’un dialogue avec Emily Dickinson et Paul Celan, où les fragments les plus infimes de la matière et du corps concourent à la découverte de soi et de l’autre. Loin de tout projet de séduction, il en résulte des angles de vue reflétant une beauté insolite.
Ajoutons à ce propos de présentation du traducteur Roland Ladrière, que cette édition dans la Collection DONC est bilingue, non pas tant pour transporter le sens d’une langue à l’autre, que pour laisser opérer les glissements visuels d’une impression à une autre et inviter ainsi le lecteur à entrer dans une expérience poétique fidèle à notre visée éditoriale. Ce voyage des signifiants dans la page est bien sûr important, néanmoins pas seulement…
Ce livre se présente comme étendue de lettres entre deux langues, ici, pour la première fois dans notre collection, entre italien et français. L’époque actuelle, n’appelle- t-elle pas intensément et nécessairement l’entretien de ces dialogues des alphabets et des cultures ?
DONC
Citons ici les mots de Bernard Noël qui dirige la collection DONC « DONC… est un mot qui marque toujours la conséquence et parfois la surprise. La publication d’un livre est la conséquence d’une surprise. Aussi le mot « donc » exprime-t-il la conclusion qui donne forme à une découverte. Mais comme sa nature est d’être une « conjonction », il incite également à réunir ici des livres susceptibles de constituer une collection, c’est-à-dire un lieu de résistance de notre langue à sa dégradation. »
Edition bilingue – traduit de l’italien par Roland Ladrière et Jean Portante
Dans un parc où six garçons et une fille jouent au football, un mystérieux chat apparaît pour leur expliquer l’incroyable pouvoir des rêves…« Votre imagination est sans limite ! », leur affirme le félin. Les sept enfants vont alors former « la bande du chat » et imaginer des mondes où ils affronteront d’étranges adversaires dans des matchs fantastiques. Chacune de ces rencontres leur permettra de découvrir les valeurs positives de la vie en groupe et de réfléchir sur la pratique du ballon rond ! Cette histoire joyeuse et entraînante s’adresse aux garçons et aux filles qui aiment le football.
A Lille, se créé en 2007 le collectif des Saprophytes. Tout commence autour d’un projet : cultiver des pleurotes et réinvestir des espaces publics délaissés. Architectes, paysagistes, plasticiens, constructeurs, graphistes, Les Saprophytes tirent leur nom et leur philosophie de cet organisme qui recycle la matière et participe activement au maintien de l’équilibre biologique dans la nature. Le collectif développe des projets mêlant réflexions et expérimentations dans l’espace public.
COLLECTIF
Leurs interventions endossent de multiples formes : plateforme de création, structure d’éducation populaire, atelier de construction à court et long terme, ferme d’agriculture urbaine.
Cette année, les Saprophytes célèbrent leurs 10 ans d’existence. A cette occasion, ils souhaitent donner à lire le chemin qu’ils ont parcouru, mais aussi l’opportunité d’envisager l’avenir. Ils ont alors proposé alors à l’auteure Amandine Dhée de les suivre dans leur quotidien et d’écrire un récit distancé, un “pas de côté”. Ils ont fait avec elle le pari d’une expérience : un livre, un mélange hybride entre littérature, essai, témoignages dessinés. C’est sa franchise, sa simplicité, et le rapport qu’elle entretient aux gens qui les intéresse. Sa plume “poético-politique” porte un regard extérieur mais sensible sur ce qui lie les membres du collectif. Un collectif qui questionne, détourne, invente, (dé)construit les usages de la ville contemporaine. De tout cela découlent des entretiens menés par l’auteure avec les membres du collectif, les habitants, les bénévoles…
Ces Histoires illustrées du Pays lensois sont une véritable invitation au voyage.
Si la mine a marqué les paysages de ce territoire, le Pays lensois regorge de trésors qui méritent le détour. Villes et villages, édifices publics remarquables, châteaux et cités ouvrières, églises et chapelles, monuments et stèles, ancien site minier et espaces verts sont les témoignages d’un patrimoine unique.
Trésors
Ce livre raconte le Pays lensois à travers des histoires et des anecdotes, anciennes ou contemporaines, réelles ou légendaires, anodines ou fabuleuses, tristes ou joyeuses, à l’image de la vie intense qui anime ce pays.
Textes de Claude DUHOUX / Photos de Laurent BOUVIER
Claude Duhoux est né dans un coron de la cité 14 de Lens. Entré à la SNCF à l’âge de 17 ans, il a travaillé dans les gares de Bauvin-Provin, Carvin, Dourges, Billy-Montigny et Hénin-Liétard. Il a ensuite rejoint la Normandie et terminé sa carrière comme responsable de la circulation ferroviaire du port du Havre. Il anime une page Facebook sous le pseudonyme du « Lensois normand » pour faire découvrir l’histoire du pays minier. Il a publié Lens, 200 ans de métamorphose aux éditions La Voix du Nord.
Laurent Bouvier est né à Lille en 1963. Il a fait ses études au lycée Saint-Pierre puis à l’université de Lille 1 à Villeneuve-d’Ascq. Il est aujourd’hui fonctionnaire au conseil régional des Hauts-de-France. Passionné de photo, de patrimoine et d’histoire, il passe son temps à sillonner l’Artois pour en partager les secrets. Il a créé en 2013 une page Facebook dédiée au « Pays lensois » qui compte aujourd’hui plus de 12 500 abonnés. Il présente ici plus de 200 photographies qui mettent en valeur et illustrent un territoire chargé d’histoires.
Dans un village en bord de mer, Sirène se languit.
Où est son âme soeur ? La trouvera-t-elle ?
Un jour, un marin s’échoue sur le rivage…
Est-ce lui l’être tant espéré ?
Caroline Dahyot et Sébastien Naert écrivent et dessinent ce récit amoureux à quatre mains. Ils l’accompagnent de 12 chansons.
Terreau de l’histoire
A l’heure du multimédia, il n’est pas rare de trouver des projets hybrides mêlant musique et bande dessinée. Ce qui est plus rare, c’est quand deux artistes partagent les mêmes pages et les mêmes chansons dans un même projet. C’est le cas ici pour «La Sirène et le Dragon» où Sébastien Naert a invité Caroline Dahyot à partager les cases de ses planches. D’abord basé sur un enchaînement d’émotions, le récit se construit et se complexifie pas à pas. Le décors de cette aventure est Ault, ville balnéaire où vit Caroline Dahyot. Dans le récit, on y croise toute une faune de personnages excentriques et fantastiques dans un monde au bord de l’apocalypse qui sera sauvé par l’amour. Cette bande dessinée est accompagnée de chansons. Elles ont été écrites en amont de la bande dessinée par Caroline Dahyot et Sébastien Naert. Elles sont le terreau de l’histoire. C’est comme une vision parallèle, une double lecture du récit qui s’écoute sur 12 chansons.
A partir de 11 ans // Texte, illustration et chansons : Caroline Dahyot et Sébastien Naert // 19,90 euros – édition vert -Dragon ou rouge-Sirène ou 59,90 euros – tirage de tête édition marin : 40 exemplaires numérotés de 01 à 40 constituent le tirage de tête. En plus d’un tiré-à-part «marin» original numéroté et signé par les auteurs, ils sont accompagnés de deux dessins originaux issus de la bande dessinée. Chaque tiré-à-part est la reproduction d’un dessin original ne figurant pas dans la BD. Ces trois dessins «Le Dragon», «La Sirène» et «Le marin» ont été réalisés spécialement par les auteurs pour la présente édition.
Les 200 exemplaires sont accompagnés d’un CD de 12 chansons.
Mademoiselle Bonheur, la petite Fée, dans la collection rêves d’ici, terres d’ailleurs.
Zélie, huit ans, vit mal son déménagement. Pas facile de s’intégrer dans la nouvelle école, surtout quand on doit affronter le “club des duchesses”.
Pourtant, la découverte d’une boutique extraordinaire, au cœur même de son village, va bouleverser son quotidien. L’amitié et la magie vont lui permettre de découvrir le monde sous un jour nouveau.
Soutenue par des amis pleins de surprises, Zélie va laisser libre cours à sa fantaisie pour venir en aide à ceux qui en ont besoin.
Plongez dans un univers poétique et féerique, et soyez les complices de ses aventures savoureuses !
Bernard Pivot, une biographie, aux éditions les Lumières de Lille.
Présentation
Il n’existait pas de biographie de Bernard Pivot. Pourtant, ce journaliste occupe une place unique dans l’histoire des livres en France.
Résumé
Il a su maîtriser l’art de se mettre à la place du public pour poser les bonnes questions aux écrivains. Tout son parcours est dédié aux livres, à l’amour de la lecture et de la langue française : ses émissions littéraires, notamment Apostrophes, restent des références. Bernard Pivot aurait pu utiliser sa notoriété et son énorme rayonnement, en France et dans le monde, pour accéder à des fonctions de pouvoir qui lui ont été d’ailleurs proposées. Mais il a toujours préféré son « métier de lire » et d’interviewer. Pivot est proche des gens, aime le foot, sport populaire par excellence, et connaît le bon vin. Il ne fait pas partie de la « haute intelligentsia », même s’il est conscient de son influence, plus subtile à ses yeux qu’un quelconque pouvoir. Cet honnête homme ne se prend jamais au sérieux, même s’il préside l’Académie Goncourt depuis 2014. Il était donc temps de lui consacrer une biographie, à lui qui a donné le goût de lire à des générations de Français.
L’auteur
Né en mai 1947 à Hazebrouck, Bernard Declerck a fait toute sa carrière au Crédit Mutuel, dans le Nord. Fan d’Apostrophes, il s’est lancé le pari fou de rendre un hommage à Bernard Pivot. Depuis plus de vingt ans, il a consulté des centaines d’ouvrages et d’articles de presse, passé en revue le parcours professionnel de Bernard Pivot, regardé ses émissions, interrogé ses proches. Pour son premier ouvrage, il s’est attaqué à un sommet : l’une des grandes figures françaises du livre.
Ce récit historique est inspiré de faits réels qu’a vécus Valentina Nikolaiéva Tichonowa, née à Russko en 1923 en Russie. Elle y coule une jeunesse heureuse, en pleine campagne, le long de la rivière Msta.
Puis elle passera son adolescence à établir les fondations de son avenir d’enseignante.
Mais l’opération Barbarossa en 1941, malgré un traité de non-agression signé par Hitler avec l’Union soviétique, va bousculer son
destin. Valentina, comme ses camarades Lisa et Tamara, sont raflées pour rejoindre un camp de « travailleuses de l’Est » en Allemagne, à Ühingen.
À la libération, elle est face à une terrible alternative : rentrer chez elle retrouver les siens, ses bien-aimés, dont elle est séparée depuis si longtemps ou accepter le déracinement, en suivant à Roubaix, par amour, un prisonnier français qu’elle a connu au stalag.
Deux traversées : l’une, le voyage forcé en Europe de l’ouest ; l’autre, le rêve, la recherche d’un statut perdu enfin retrouvé, qui lui a permis de transmettre l’âme de sa Russie natale.
L’auteur, Jacques Messiant, est Chevalier des Arts et des Lettres (1999), lauréat de divers prix littéraires (prix Georges-Goyau à l’Académie française en 2001, Grand Prix des Lettres à la SSAA à Lille en 2007, Prix Luc Verbeke-B en 2015, etc). Il signe ici son cinquième roman, posant le problème de l’immigration russe après la Seconde Guerre mondiale.
Marty Lockwood, neuf ans un quart, vient d’emménager à Sallaumines. Une petite ville tranquille ? Pas si sûr ! Dès son arrivée, le garçon assiste à une bagarre entre deux clans rivaux étudiant dans des écoles différentes. Marty se rallie aux sympathiques Araignées Centrales qui l’accueillent avec joie. Mais, un peu plus tard, rebelote : un événement incroyable vient déranger sa quiétude. Certains monuments emblématiques de la ville ont disparu. Puis c’est au tour de l’école de se volatiliser. Comment est-ce possible ? Qui les a effacés du paysage ? En enquêtant, Marty et les Araignées Centrales découvrent une réalité surprenante. Pourront-ils redonner à leur ville son visage d’autrefois ?
En quatre ans, les éditions Ravet-Anceau ont publié 20 livres dans la collection Polars en Nord Junior, la petite sœur de Polars en Nord. Destinée aux 8-11 ans, elle embarque les lecteurs dans des aventures vécues par des enfants. Enquête, suspense, frissons sont au rendez-vous avec en trame de fond des sujets de société.
Pour ce vingtième titre, Emmanuel Prost, auteur bien connu de la région, nous rejoint avec La folle aventure de Marty, une enquête dans le bassin minier.
Quatrième et dernier tome de la saga, Résistances conclut les aventures de nos personnages.
La guerre s’installe. Personne ne peut échapper à ses drames et à ses enjeux. Le titre de ce tome est sans appel : pour résister à la déferlante, tout est bon, le fracas des armes, les alliances imprévues ou la ruse de la diplomatie, alors que le conflit s’étend au plus profond de tous les peuples et de la magie.
Dans cet ultime tome, le Quatrième Ordre nous offre pour son dénouement tout son potentiel, sa diversité de paysages, de situations, d’intrigues, dans un bouquet final à la hauteur des attentes des lecteurs !
L’histoire…
Turbith Sanrouge, le terrible Mage, est revenu d’entre les morts. Afin de conquérir le Monde et se venger, il apporte avec lui une armée de soudards étrangers. Luce, prise au piège par ses manigances, est offerte en pâture au Père Démon. La Pureté suffira-t-elle à la sauver, alors que Ran y est impuissant ?
Tandis que Daucus Magemonde organise la résistance du Monde, Tcharango, Nola et Taro partent au secours de Bibi le Pur, capturé par les troupes de l’Illustre, allié de Turbith. Que leur réserve alors ce Souverain inconnu, à l’immense royaume et à la puissance inégalée ?
« Caverne est une chanson personnelle. Un chant intime.
De tout ce que j’ai fait jusqu’à présent, pour moi, le plus important, ma priorité, c’est ma poésie. Le travail sur la langue. cette quête de sens, de quintessence. D’un langage qui tient autrement au réel.
Il faut écrire de la poésie, écrire vraiment sans se demander pourquoi, parce que c’est comme ça, il n’y a rien à expliquer, rien à comprendre. Pourquoi pas ?
Toute littérature est tentative de se maintenir en équilibre.
Caverne s’inscrit dans une démarche formelle visant à nourrir, perpétuer cette quête, dans le courant d’une parole libre, douce-amère, qui se déploie à la manière d’une chanson, d’un geste, histoire de prendre corps, s’arracher de ce corps, se renouveler au-delà de son orbite. Un écho à travers lequel coïncident les miroitements de la langue, de l’existence et ses infinies expansions.
Mais par-dessus tout, Caverne est une descente dans mes cavernes, mes zones existentielles les plus reculées, une exploration de l’intime.
J’ai vu tant de cadavres dans ma vie, autant que des vivants je crois. Et ceci, dès ma plus petite enfance dans ce quartier violent à Martissant où j’ai grandi avec ma mère. Des cadavres d’amis, d’inconnus, de femmes, d’hommes et d’enfants. Des gens que je n’ai pas eu le temps d’aimer, de connaitre, avec qui j’ai pas eu le temps de discuter.
Et d’autres cadavres internationaux qui ont vécu loin de mon quartier, loin de mon enfance. Je ne sais pas, je suis ravagé par l’idée que j’appartiens à leur monde, que je suis moi-même un cadavre en quête d’une vie, une certaine place dans le monde des vivants, que je suis aussi mort que les morts de mon quartier. Ce poème est une manière de dire que je pense à eux, que je regrette qu’ils soient partis si tôt, avant d’avoir vécu, aimé. S’il faut coucher avec les morts avant de trouver un vers, la poésie sert à ça aussi: à donner vie aux morts.
Comme Caverne, Cadavres est un poème intime, un retour sur les lieux de l’enfance, de l’intérieur. »
350 ans après la prise de Lille, Louis XIV revient dans la capitale des Flandres qu’il avait ravie en 1667 et annexée au royaume de
France. L’auteur promène le Roi à travers la ville, ses rues, ses places, ses monuments, et ne manque pas d’exercer son esprit critique,
sa bonne humeur, bref sa liberté d’expression. Au final, cette balade dans Lille, en compagnie de Louis XIV, est une fantaisie pédestre, historique, littéraire et sociale, imaginée pour évoquer une ville et ses habitants en mouvement depuis trois siècles et demi.
L’AUTEUR
Bernard Leconte est né à Lille et a toujours vécu dans la capitale des Flandres ou dans sa périphérie. Romancier, essayiste, il est animateur sur la radio RCF Lille.
« 350 ans après la prise de Lille et du comté de Flandres par les Français, Louis XIV est venu sonner à ma porte, muni d’un bon de sortie du purgatoire ! J’ai cru d’abord à un imposteur, mais l’ayant bombardé de questions vaches, pas de doute, c’était bien lui ! Du coup, je l’ai emmené visiter la capitale des Flandres qu’il avait, à l’époque, annexée au royaume de France. Nous avons parlé du Lille qu’il a connu lors de ses cinq voyages de 1667 à 1680, du Lille où j’ai grandi, enfant, dans les années 1950 et 1960, et du Lille actuel de Martine Aubry. Nous avons regardé les monuments, les places, les maisons, tandis que je me suis mué en guide touristique ; nous avons fréquenté restaurants et cafés ; nous sommes allés à pied, en voiture et même à vélo. La plupart du temps, le Roi est resté sur une étonnante réserve. Moi, fort de la liberté d’expression, j’ai donné parfois de vigoureux coups d’encensoir, parfois des blâmes. Bref, je n’y suis pas allé avec le dos de la cuillère en argent. Au final, cette balade dans Lille, en compagnie de Louis XIV, est une fantaisie pédestre, historique, littéraire et sociale imaginée pour évoquer une ville et ses habitants en mouvement depuis trois siècles et demi. »
« Brume d’Ange… Un phénomène météorologique ? Une croyance séculaire ? Non, seulement mon prénom.
Vous trouvez cela étrange ? Si vous saviez, ce n’est pas la seule chose étrange dans mon existence !
Car, depuis quelques jours, adieu ma vie d’adolescente ordinaire, et bonjour les légendes amérindiennes, les totems et les loups blancs… »
Amis ou ennemis ?
C’est le grand bouleversement pour la jeune Brume d’Ange Deforest. Du jour au lendemain, elle doit partir très loin de Sherbrooke, de son père et de ses amis, à cause d’un terrible chef amérindien : Waka Sica. Celui-ci veut mettre la main sur son Attribut, un pouvoir inné qui permet à Brume de troquer des destinées.
Au coeur de l’Idaho Panhandle, elle va devoir apprendre à maîtriser cet Attribut, à faire confiance aux membres de son clan, et aussi à se protéger des mystérieux pouvoirs de la tribu adverse.
Mais qu’en est-il du troublant Darren et de l’énigmatique Waban que sa nouvelle vie va mettre sur sa route ? À qui pourra-t-elle se fier ? Amis ou ennemis ?
Lili Crochette et Monsieur Mouche, une nouvelle série jeunesse, bondissante et craquante !
Joris Chamblain au scénario. Olivier Supiot au dessin. Tome 1 : Le Fléau du bord de l’eau
La rencontre de deux univers
Joris Chamblain, scénariste des fameuses séries Enola et Les Carnets de Cerise, nourrissait depuis longtemps l’envie de travailler autour de la piraterie et de proposer une série pour les petits, dès 5 ans…Olivier Supiot cachait justement une petite pirate dans son carton à dessin… Et depuis la fin de Marie Frisson, il bouillait d’envie de repartir sur une série jeunesse !
Olivier et Joris se sont rencontrés et l’aventure Lili Crochette est désormais lancée !
Une héroïne espiègle
La petite Elizabeth, fille unique du gouverneur, a un caractère bien trempé. Elle a la bougeotte et n’a pas la langue dans sa poche !
À la moindre occasion, elle se transforme incognito en Lili Crochette.
Elle peut bien sûr compter sur l’aide de Monsieur Mouche, le plus malin des colibris. Dans ce premier tome, Le Fléau du bord de l’eau, elle se retrouve nez à nez avec le pire ennemi de son père, le redoutable pirate Viggo Barbelongue…
Paris-Roubaix fascine les Sportsmen depuis 1896. Si cette fascination dure depuis plus d’un siècle, c’est qu’il doit y avoir de bonnes raisons. Paris-Roubaix est une course à nulle autre
pareille, dangereuse à dompter et célébrée dans le monde entier. Un des vainqueurs du vélodrome décrit d’ailleurs Paris-Roubaix comme une épreuve qui transforme les cyclistes.
« Avant, j’étais un coureur. Après Paris-Roubaix, je suis devenu un héros ! »
Ce héros-là figure dans les pages de cet ouvrage en compagnie de 83 autres brillants vainqueurs de la mythique course. Vous les retrouverez les uns après les autres sur le haut du pavé !
Ces champions de la Reine des classiques sont réunis grâce à un tandem de spécialistes du Paris-Roubaix : le dessinateur Christian Teel a fait appel à Pascal Sergent pour les textes.
Les auteurs
Christian TEEL, dessinateur-caricaturiste, est l’auteur de centaines de dessins de presse consacrés au cyclisme. Il a déjà publié plusieurs ouvrages. Pascal SERGENT, spécialiste de l’histoire du cyclisme, est l’auteur de plus de quarante ouvrages dont plusieurs sur Paris-Roubaix.
Le mercredi 26 août 1925, sur un chemin entre Loos et Lille, Marie Lefebvre, riche épouse d’un brasseur roubaisien, tue d’un coup de pistolet sa belle-fille enceinte de cinq mois. L’après-midi du 15 juin 2000, dans un HLM de Ronchin, Martyn Moreels retrouve son fils Christopher sauvagement poignardé. Son meurtrier a 13 ans et était scolarisé dans la même classe.
Passage à l’acte…
Qu’y a-t’il de commun entre ces deux meurtres commis à 74 ans d’intervalle et qui ouvrent et concluent ce livre ? Qu’y a-t’il de commun entre les 25 crimes de sang que nous avons rassemblés ? Les faits se sont produits dans le Nord – Pas-de-Calais et les criminels sont de la région. Mais encore ?
Toutes ces histoires sont, au départ, tristement ordinaires. La vie s’écoulait au rythme du quotidien quand, soudain, le meurtre a tout bouleversé. C’est le voisin, le notable de la commune, le bistrotier du coin qui ont dérapé. Des gens que l’on croisait parfois, « qui étaient si gentils, parfois un peu énervés mais jamais on n’aurait pensé que… » Sauf que, cette fois, ils sont passés de l’autre côté. Pourquoi ces individus a priori sans histoires sont-ils passés à l’acte ? Cette question était centrale lors des procès qui ont suivi nos 25 affaires. Les accusés, les experts, les juges et avocats ont donné des explications. Elles ont rarement permis de comprendre totalement ce qui a fait basculer ces destins dans la folie meurtrière. Ces 25 grandes histoires criminelles de la région gardent leur part de mystère en même temps qu’elles témoignent des failles de notre société.
Au réveil, j’ai toujours soif. Ce matin, je suis sortie à l’aube chercher de l’eau pour mon thé. La dernière chauve-souris de la nuit, et peut-être de la saison, a tournoyé au-dessus de ma tête en effleurant mes cheveux. Je lui ai adressé un signe amical. Grâce à elle, j’ignore la compagnie des moustiques, les chaudes nuits d’été.
À la fin de l’été, on peut encore marcher pieds-nus sur la rosée, les pas laissent une petite sente sinueuse et sombre. Ces traces sur l’herbe claire du matin sont le signe que l’automne est en marche?
Cet ouvrage de Dominique Lobjois recense les jeux d’estaminet de Flandres.
L’estaminet est connu comme lieu de convivialité et d’humanité. Organisé autour de trois axes principaux et complémentaires, il propose un bon choix de bières, une gastronomie locale typique et une offre de jeux captivants. Plusieurs ouvrages ont décrit la vie quotidienne de ces établissements et étudié leurs rôles social et culturel mais ils n’ont fait qu’effleurer la part des jeux dans cet ensemble en les considérant principalement comme des objets.
Ce livre est essentiellement consacré à l’étude des jeux traditionnels qui jouent un rôle si important dans l’animation de ces lieux de vie (description, règles, ambiance et origine). Il prend le parti de ne présenter que les jeux présents avant les années 1950, période de déclin des estaminets traditionnels. L’ambition est de distinguer les jeux provenant d’une tradition ancestrale de ceux créés dans les années 1980 pour accompagner la renaissance des estaminets en Flandre française. Pour ce faire l’auteur s’est appuyé sur un méticuleux travail de recherche en Flandres, plus particulièrement du côté français, dans les musées et leurs réserves, chez les collectionneurs et les antiquaires, auprès des artisans, menuisiers, fabricants, mais aussi en recueillant les témoignages des anciens tenanciers et en rassemblant des documents écrits. Ce travail de collectage a été enrichi de très nombreuses photographies qui fournissent la base de l’iconographie exceptionnelle de cet ouvrage. Préface de Jacques Messiant
Biographie de l’auteur :
Professionnel de l’animation, Dominique Lobjois est l’auteur de l’ouvrage de référence « Jeux traditionnels et populaires de Picardie et du Nord-Pas-de-Calais ».
Fondateur et dirigeant de l’association Servifête, il a rassemblé une très importante collection de jeux du nord de la France. Ses recherches et son travail documentaire font de lui l’un des meilleurs spécialistes des jeux traditionnels et d’estaminet.
Le meilleur moyen d’ éradiquer la mère parfaite, c’ est de glandouiller. Le terme est important car il n’ appelle à aucune espèce de réalisation, il est l’ ennemi du mot concilier. Car si faire vœu d’ inutilité est déjà courageux dans notre société, pour une mère, c’ est la subversion absolue. Le jour où je refuse d’ accompagner père et bébé à un déjeuner dominical pour traîner en pyjama toute la journée, je sens que je tiens quelque chose.
« J’ai écrit ce texte pour frayer mon propre chemin parmi les discours dominants sur la maternité. J’ai aussi voulu témoigner de mes propres contradictions, de mon ambivalence dans le rapport à la norme, la tentation d’y céder. Face à ce moment de grande fragilité et d’ immense vulnérabilité, la société continue de vouloir produire des mères parfaites. Or la mère parfaite fait partie des Grands Projets Inutiles à dénoncer absolument. Il m’a paru important de me positionner clairement en tant que féministe parce que je veux donner un éclairage politique à mon expérience intime. J ‘ai voulu un texte court. Plus que jamais, j’avais envie de tranchant, d’aigu, et surtout pas d’une langue enrobante ou maternante. »
Itinéraire de l’auteure
Amandine Dhée est née dans le Nord en 1980. Elle écrit et arpente d’abord les scènes pour y confronter son écriture inspirée de la vie quotidienne.
Amandine Dhée est guidée par ses propres expériences pour écrire. Ses thématiques privilégiées sont les territoires et ses habitants, l’émancipation. C’est par le prisme de son regard et de sa capacité de rencontre et d’écoute, que se dessinent des paysages à découvrir sous un nouveau jour.
COLLABORATION
Artiste associée des résidences de création En Aparté 2010 mises en place par La Contre Allée, aux côtés de Carole Fives et Louise Bronx.
Artiste en résidence à Bailleul et création du projet La littérature ça n’arrive pas qu’aux autres. De janvier à avril 2015, elle a proposé des activités autour de la littérature. Ce projet a abouti à la création d’un livre conçu avec les habitants de Bailleul. Le livre ici
La tête de Clara est vide. Vide depuis que sa maman est décédée. Avec l’aide de son professeur principal et de son meilleur ami Antoine, la jeune fille retrouve le chemin du collège. Mais à la maison, l’ambiance n’est pas au beau fixe. Son père, récemment licencié, s’enfonce dans la solitude. Clara l’accompagne avec son courage et l’espoir que tout ira mieux. Lorsque Lucie, nouvelle camarade de classe, entre dans sa vie, elle aspire une bouffée d’air frais. Pour un instant seulement. Et si la solution était de quitter Lille, aller n’importe où plutôt que de subir tout ça ?
L’auteur
Natif de Senlis, Bruno Bonvalet a débuté sa carrière en tant que technico-commercial avant de devenir instituteur dans la Somme. Ses nombreux remplacements lui ont permis de sillonner le département et de faire des rencontres d’une grande richesse. Désormais professeur à Airaines, il consacre une partie de son temps aux livres, qui l’entourent depuis son enfance, à la musique et au dessin.
Le royaume de Mehgnad est plongé dans les ténèbres sous la domination du Voile, malédiction de Râyvshasa, maître suprême du vent, du tonnerre et de la pluie. En effet, l’Astre, déçu par le comportement des hommes, s’est retiré, brisant l’harmonie du monde.
Sur l’île du Nord, la plus isolée de toutes, l’impétueuse Chandi et ses amis, formés par les moines dès leur plus jeune âge, grandissent dans l’ignorance du monde qui les entoure. Chaque jour, ils apprennent l’art du combat, avec persévérance, en attendant leur cérémonie d’Initiation qui leur révélera peut-être un pouvoir exceptionnel.
Mais tout bascule quand un moine trahit leur confiance. La suspicion et l’effervescence s’installent. Quels mystères cache l’orphelinat sur leurs origines ? Nataraj est prêt à tout pour découvrir la vérité et il s’enfuit. La vie de Chandi et ses amis ne sera plus jamais la même…
Ennemi ou allié, chacun révélera sa véritable nature alors que l’heure de l’affrontement approche.
L’auteure : Sylvine Ploix-Hugé, a été finaliste du concours “Nos lecteurs ont du Talent 2013” avec son livre My Senior Year.
Conseillère principale d’éducation, elle travaille actuellement en collège. Elle confirme son style esthétique qui lui permet d’aborder, avec agilité et éclats, différents thèmes comme l’engagement personnel, la liberté, l’abus de pouvoir, la lutte contre les discriminations. Mais aussi l’amitié, la famille et l’amour au-delà de toutes conventions et lois.
Tout se passe bien au château, jusqu’au jour où la princesse Louan est capturée par l’odieux Rudemort et son vil dragon. Qui pourra sauver la princesse ? Doum, jeune écuyer va se lancer à leur poursuite, mais sera-t-il à la hauteur de sa quête ?
Suivez l’intrépide Louan dans son périple où chaque porte poussée sera une plongée fantastique dans l’imaginaire des enfants.
Dans la collection Galoubet, pour découvrir, grandir et s’amuser. Une histoire complète avec des jeux et des activités. Une aventure tendre et pleine de suspense.
L’auteure du Serment de l’écuyer
Elyssea di Marco :Femme de lettres, romancière et professeur de français.
Pétillante et de belle humeur, elle exprime son entrain sous une plume qui ose caresser les mots avec un naturel déconcertant. Elle offre ainsi une écriture contemporaine et enjouée où la maîtrise de la langue associe la maîtrise du bon mot.
Sous l’influence d’Audiard et du piquant de l’humour anglais, elle a un style unique très expressif, frais, moderne et dynamique.
La vie sans histoire de Jean Baudson s’écrit dans la grisaille d’Avesnes-sur-Helpe, une petite ville rurale du Nord. Or la chance va, brutalement, éclairer son chemin…
Mais est-ce vraiment une chance ?
Entre portrait féroce de la cupidité et revanche d’un cœur simple, Gain de folie est une peinture sociale qui dérange. « Les pauvres ne sont pas plus vertueux que les riches. Simplement, ils ont moins les moyens de nuire à l’autre. »
Ce premier roman d’André Soleau nous fait penser aux personnages des films du grand cinéaste nordiste Bruno Dumont.
L’auteur
André SOLEAU est né en 1949 à Glageon, près de Fourmies. Entré à La Voix du Nord en 1972, il a terminé sa carrière comme directeur général du groupe de presse en 2004 qu’il a quitté l’année suivante après le rachat de l’empire nordiste par l’avionneur Serge Dassault. Auteur de quatre ouvrages depuis 2006, il publie Gain de folie, une fresque morale sur le pouvoir de l’argent ayant pour toile de fond l’Avesnois qu’on appelle aussi la Petite Suisse du Nord…
» C’ est une drôle de chose l’ écriture. Quand je lis Testimony de Charles Reznikoff, je sais. Je sais que c’ est là que je veux aller. Je veux tenter l’ expérience du poète américain mais pas à partir d’ archives. Je veux me rendre dans un tribunal. Je veux assister à des procès. Je veux frotter l’ écriture à cette réalité. Je veux capter des paroles, travailler des voix, des histoires. Je veux comprendre ce que disent ces procès de notre société.
J’ai entamé ce travail. J’ai suivi des procès en correctionnel au Tribunal de Grande Instance de Nantes de septembre à décembre 2013, en janvier et juin 2014 pour essayer d’approcher ce qui se cache derrière les violences, les faits divers.
À ce travail, d’autres fils se sont mêlés, inattendus, personnels, ceux d’un père en marge, dont la vie chaotique a trouvé des échos dans celles des prévenus, au fur et à mesure des procès. Et si c’était là l’objet de toute cette démarche initiale ? Tenter de comprendre un père impossible en me faisant témoin d’autres vies, essayer de faire se manifester une vérité parmi d’autres possibles ? »
Poète nantaise Sophie G. Lucas est née en 1968 à Saint-Nazaire. Révélée avec son recueil Nègre blanche (Le dé bleu, 2007) qui a reçu le Prix de Poésie de la ville d’Angers présidé par James Sacré, elle a notamment publié aux états civils Notown(2007) et Moujik Moujik (2010).
Elle partage son écriture entre une démarche autobiographique et intime, et une approche sociale et documentaire.
« Naoya, me semble-t-il, n’avait jamais atteint auparavant une telle puissance photographique qu’avec ces clichés affichés sur les murs blancs de son atelier, c’est du grand art, c’est impressionnant, on sent la même force de douleur, la même intensité, la même profonde nécessité que dans ses premières images du cataclysme mais domestiquées, raffinées par le temps, orientées par la patience vers une plus grande complexité plastique. » Eric Reinhardt (préface)
Le 11 mars 2011, un puissant tsunami a frappé le Nord-Est du Japon en détruisant pratiquement tout sur son passage. Cette catastrophe a entraîné la mort de 20 000 personnes, laissé 100 000 sans-abri. Naoya Hatakeyama, photographe, est touché personnellement par ce drame qui efface une grande partie de sa ville natale, Rikuzentakata, et les repères de sa mémoire. Sur place l’inondation a atteint 16 mètres de hauteur et tout emporté. Kesengawa, le précédent livre de Naoya Hatakeyama paru aux Editions Light Motiv en 2013, était un ouvrage sur la sensation de stupeur qui a suivi la destruction des villes côtières. Devant lui, le tsunami a fait table rase des lieux familiers. Naoya Hatakeyama regarde son « pays natal » devenir un pays étranger. La reconstruction accentue l’écart, éloigne encore ce qui existait avant. « La carte géographique est devenue muette » écrit Naoya Hatakeyama. Cinq ans après le tsunami, la ville Rikuzentakata est un immense chantier de travaux publics qui modifiela perception même du paysage. Le seul horizon stable est celui de l’embouchure de la rivière Kesen vers la mer…
Depuis cinq ans, Naoya Hatakeyama est debout dans un présent qui s’est répandu, comme l’eau répandue par le raz-de-marée. Face à ce décor inconnu, situé au lieu de son enfance, il avance image après image, comme on dirait pas à pas, pour remettre le temps en marche. Reconstruire du passé, et revivre…
Le livre Rikuzentakata est l’histoire de cet effort et de cette patience.
Note de l’éditeur, Août 2016.
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Extrait du texte Paysage biographique de Naoya Hatakeyama :
Quand je vais m’asseoir sur les marches de la digue en béton devant notre maison et que je regarde la surface de l’eau de la rivière Kesen ou la montagne Hikami au loin, je me sens apaisé, comme je l’ai toujours été depuis l’enfance à ce même endroit, mais c’est une grande douleur de devoir aussitôt repousser ce sentiment car, dès que je regarde derrière moi, ce qui devrait se trouver là, notre vieille maison, les arbres, la ville, tout a disparu, et il ne reste que d’immenses étendues dévastées où, par endroits, poussent des herbes folles. Ce spectacle vide, c’est la réalité, et si je fais l’effort de tenter de m’en convaincre, je ne sais soudain plus si je suis moi-même encore la même personne.Le temps, l’histoire, qu’est-ce que c’est, au fond ? Est-ce que c’est ce qu’indiquent les aiguilles des montres ou les tableaux chronologiques ? Non, ça ne peut pas être cela. Personnellement, ce temps si pesant que j’ai vécu juste après le tsunami, il m’est totalement impossible de l’appréhender de la même façon que mon expérience habituelle du temps. Le temps, à ce moment-là, était une chose totalement différente de ce qu’indiquent les montres ou les calendriers. Le temps, à ce moment-là, bougeait en emmêlant mes sentiments et le monde extérieur, et je ne peux le définir autrement que par ce mouvement; les aiguilles des montres ne plaquaient-elles pas simplement leur froide mesure sur cette réalité particulière, incomparable à quoi que ce soit ? Dans l’amalgame de cette immense catastrophe générale dite naturelle avec mon temps personnel, n’était-ce pas l’immaîtrisable de l’« histoire individuelle » qui apparaissait ? Et le paysage qui apparaît maintenant à Rikuzentakata, n’est-il pas le résultat de l’anéantissement de notre époque actuelle par un temps d’avant l’histoire, un temps que l’on pourrait appeler « préhistoire ou histoire naturelle » ?
« …Théodore de Banville assurait que le sens même d’une oeuvre littéraire se définit par un assemblage de sons.
J’ai retrouvé ce précepte chez bien des auteurs. Je parle de ceux qui construisent leurs textes comme un musicien le ferait d’une page symphonique. Mais je veux parler aussi des écrivains dont la prose tintinnabule aux oreilles particulièrement exigeantes.
C’est ce que je ressens, en lisant Christian Navarro-Ferret. Des anecdotes toujours très construites, certes, mais très souvent enguirlandées (Claudel dixit) d’une traîne d’adjectifs qui sonorisent l’ensemble, le rendent vivant et surtout créent un décor indispensable à l’action. Sans vouloir établir la moindre comparaison, j’avais alors ressenti ce même plaisir lorsque mes premières lectures m’avaient ouvert aux atmosphères d’un Zola ou d’un Maupassant…. »
L’auteur
Christian Navarro-Ferret est éditeur. Il nous propose ce recueil de contes et nouvelles, en adoptant le style de Guy de Maupassant. D’une écriture maîtrisée et très épurée, l’auteur du « Chemin perdu » entraîne ses personnages sur les sentes pierreuses, bordées de ronces, de la vie.
Le résumé
« Le Fantôme de Lafleur », la nouvelle phare dont l’action se situe à Moustiers Sainte-Marie, est la plus surprenante et la plus effroyable. Sans tomber dans le fantastique, elle nous plonge avec force et réalisme dans l’un de ces drames que le bon sens auraient pu éviter. Les autres compositions nous rappellent que la noirceur de nos sentiments entravent parfois l’intégrité de nos raisonnements, mais que la lumière ne se trouve jamais très loin derrière la porte…
Lorsque Myrmidon enfile un déguisement, le monde qui l’entoure n’est plus le même…
Vêtu d’une peau de bête et lance en main, Myrmidon se retrouve projeté à l’époque de la Préhistoire, mais attention à l’effrayant tigre aux dents de sabre…
L’histoire
Dans ce cinquième opus de la série, Loïc Dauvillier et Thierry Martin permettent, une fois de plus, au jeune lecteur de prendre part à la course-poursuite haletante du héros et de poursuivre sa propre aventure en extrapolant autour de l’épopée amusante de Myrmidon
C’est l’histoire d’un gamin d’un café de Dunkerque devenu « prince de la nuit », le récit d’une vie folle et débridée, vouée à la scène, aux rêves et aux lumières. Patrick Robert brosse le portrait de Claude Thomas, fondateur des Folie’s de Paris, le célèbre cabaret lillois. Il raconte la vie de cette figure du monde du spectacle nordiste qui a ensuite bourlingué de Québec à Reno, Las Vegas, Marrakech, Bangkok et, aujourd’hui, Hallennes-lez-Haubourdin ! Une passionnante succession de réussites et de chutes qui démontre une formidable envie de vivre… Voilà la biographie de Claude Thomas, un homme entier qui cultive dans son jardin des fleurs nommées amitié et générosité. Qué bonheur !
L’auteur
Patrick Robert, né à Lille en 1947, a exercé une longue carrière dans les relations publiques. Il est président de la section amateur du LOSC. Après avoir écrit plusieurs biographies de personnalités nordistes, il publie un étonnant portrait de Claude Thomas, l’artiste fondateur des Folie’s de Paris, le grand cabaret lillois aujourd’hui disparu.
Compatriote et contemporain de Jules Mousseron, Élie Larvent nous a laissé une série de textes originaux et pleins d’esprit. Rédigés entre 1943 et 1947, ils évoquent, souvent avec un humour grinçant, cette période de libération de la France et de l’immédiat après-guerre. Le personnage fétiche d’Élie Larvent, Rintdinldainne, qui n’est pas sans rappeler Cafougnette, y est tour à tour représentant de commerce, instituteur et journaliste. Il affronte avec bravoure, et un peu de naïveté comique, les tourments de son époque : la guerre, les privations, le marché noir, l’inflation, le rationnement et même… la bombe atomique !
Biographie d’Élie Larvent :
Né en 1882, à Denain, dans le même coron que Jules Mousseron, Élie Larvent descend très jeune à la mine. Accidenté, il y reste peu et est embauché par l’entreprise Cail. En 1906, il rejoint les étudiants de la bible, groupe de chrétiens millénaristes dont le berceau est à Denain. Cet engagement religieux marquera toute sa vie. Mais Élie Larvent est également un passionné de littérature et d’opéra. Il admire Caruso et se rend régulièrement au théâtre de Denain. Auteur de textes en « rouchi », le picard parlé dans le Valenciennois, l’austère personnage, qui est d’une incroyable drôlerie dans sa vie privée, nous laisse ainsi un témoignage étonnant sur Denain entre la fin de la guerre et l’immédiat après-guerre. Asthmatique, il décède d’un problème respiratoire en 1954.
Jean-Pierre Guilbert, ancien enseignant en Éducation physique et sportive, et membre du Comité départemental olympique et sportif du Nord, raconte tout ou presque sur les champions olympiques du Nord et du Pas-de-Calais, depuis les origines de la compétition.
L’auteur emprunte la foulée de Michel Jazy, la coulée de Fabien Gilot, le vent de Nicolas Hénard ou le fauteuil d’Éric Benault pour conter avec passion la vie de ces hommes et ces femmes qui, de Gustave Sandras à Clémence Beikes, ont écrit l’histoire incomparable de notre terre de champions. Ce livre, oeuvre de mémoire, est un véritable document sur l’histoire des médaillés olympiques nordistes.
Début des vacances d’été pour Charlie Chaplini. Mais cette année, tout le programme est chamboulé : son père s’est cassé la jambe et la famille ne peut pas partir. Qu’à cela ne tienne ! Charlie et ses copains décident de passer une journée au soleil. Grâce au TER mer, Malo-les-Bains et sa belle plage ne sont pas loin. Jules Baudion les accompagnera. Pourtant, une fois embarqués dans le train, les déconvenues s’enchaînent. Jusqu’à la disparition de Jules ! Pourquoi ne répond-il pas au téléphone ? L’aurait-on kidnappé ? Pour résoudre cette énigme, Charlie et ses amis inventent d’astucieux stratagèmes. Retrouveront-ils leur ami avant le départ du train retour pour Lille ?