Aujourd’hui, les murs de la ville se couvrent d’affiches annonçant l’installation d’un cirque. Les artistes s’exercent dans les rues en attendant le spectacle. Les numéros promettent d’être à la hauteur dans un chapiteau tout aussi étonnant. Un vrai numéro d’équilibriste qui pourrait donner le vertige ! Texte français / polonais
Ouvrage réalisé à l’occasion de l’exposition « Le cirque s’affiche ! Un regard sur l’affiche polonaise » à la Maison de l’Art et de la Communication de Sallaumines du 11 septembre au 18 novembre 2023.
Patrick Varetz signe ici un récit puissant autour de Léona, femme au caractère bien trempé, ex-infirmière peu amène, tout en étant elle-même victime d’une époque (les années 1940 – 1980) et d’un milieu (celui de la mine) rudes et misogynes. Par petites touches, pendant que Léona, 66 ans, brode demi-point après demi-point le portrait d’un mineur anonyme dont elle ne parvient pas à terminer le visage, l’auteur dévoile les facettes les plus intimes d’un personnage râpeux qui devient peu à peu attachant. Car Leona, qui remâche sa vie, son passé, et surtout son rapport avec les hommes, raconte sans fard ses relations avec son ex amant le Docteur Caudron, qui l’a quittée pour une femme plus jeune, son mari, François, et son fils, Daniel, possessif et qui l’a toujours agacée par sa mollesse et son inconsistance… Trois hommes avec lesquels elle va en finir, symboliquement, penchée sur son « ouvrage de dame », cette représentation de mineur, à la fois cyclope menaçant, et symbole d’un patriarcat irrespectueux et peu chaleureux. Léona, femme-dragon révèle ses failles intimes, sa fragilité, et va, avec une grande lucidité, trouver la force de s’émanciper. Le tout situé dans la France des années de guerre à l’après De Gaulle, la France de Pierre Dac, de Jean Marais, de radio Luxembourg et de l’été indien de Joé Dassin.
Littérature du détail, épopée d’un réel sans douceur, le récit de Patrick Varetz porte la voix râpeuse d’une lutteuse abîmée qui force finalement le respect.
Collégienne sans histoires, Anouk découvre subitement que son voisin veut devenir le maître du monde en utilisant une particule élémentaire inconnue… et qu’elle a des super-pouvoirs pour l’en empêcher.
Un objet précieux pour amoureuses & amoureux de la baignade ou du 100 m crawlé.
Un hommage original et sensuel à travers une galerie de corps au contact de l’eau : de la pleine mer et du grand large à la piscine en passant par la douche. Une exploration des sensations, gestes, émotions, les mouvements du corps et du cœur, à travers de courts textes rythmés qui invitent à la pleine conscience. Ce petit éloge de la nage est aussi un éloge des bonheurs simples et des plaisirs à portée de brasse.
À travers les 11 nouvelles de ce recueil, Luisa Carnés dresse le portrait de personnages en prise avec le régime franquiste : des combattant·es, des femmes emprisonnées, prisonnières politiques, des personnages en révolte, lancés dans le combat pour leurs libertés, leur dignité, poussés par le désir de voir renaître une Espagne nouvelle et juste.
On ne peut qu’être profondément touché·es par Marta, qui entend les pleurs de son enfant à travers les murs de la prison ; par les membres de cette milice lancée dans une opération suicide ; ou encore par cette femme qui tente de passer la frontière française avec une étrange valise.
Des nouvelles comme autant de coups portés au régime fasciste, des textes écrits par une autrice en exil, réfugiée au Mexique, mais qui n’aura de cesse de militer et de lutter pour son pays.
« On ignore ce qui s’est passé, l’accident, la tragédie, le concours de circonstances qui ont fait que ces murs se sont trouvés vidés de leurs habitants. Mais on pressent le départ forcé, la fuite, l’abandon précipité. »
Chalmita, Mexique. Que sont devenus ceux qui vivaient ici ? Qui étaient-ils ?
Des souvenirs sont disséminés dans cette maison envahie par la végétation : un lit défait, une boîte à trésors rouillée, des ex-votos décolorés… La photographe Laure Samama les recueille comme autant d’indices au cours de trois voyages sur place. A son retour, elle contacte la romancière Hélène Gestern qui, telle une détective, se met au travail, fouille méthodiquement les images, en extrait le décor, les personnages, le scénario de la fuite. Un récit comme une fiction entrevue aux confins du réel.
Après L’autre fille de Nadège Fagoo et d’Annie Ernaux, La maison sans toit, deuxième ouvrage de la collection Singulières, ouvre une autre forme de liaison entre littérature et photographie.
Hélène Gestern interroge la disparition des habitants à travers les objets laissés sur place. Elle rejoint les questions de Laure Samama où percent la dégradation des lieux, l’envahissement de la végétation, l’éphémère et le recouvrement. Chaque photographie est distillée entre les pages du texte, comme si l’on détissait les mailles d’un mystère.
La maison sans toit devient « un pan fragile de temps humain arraché à l’oubli ».
La sorcière Goupile et son apprenti Arthur aiment leur thé bien chaud, lire au coin du feu, et surtout prêter main forte à celles et ceux qui en ont besoin, comme leur voisin, le bouc Hémissaire, qui est hanté la nuit par un esprit frappeur ce qui l’empêche de cultiver ses bonnes salades le jour. En résolvant ce mystère, Goupile et Arthur découvrent un étrange rocher bleu qui pousse et qui semble créé par de la magie noire. Pour trouver des réponses, ils décident de se rendre à la grande bibliothèque du royaume.
En chemin, ils viennent en aide à Berthe et Aenor, les chauves-souris gardiennes de phare – l’une étant attaquée par un monstre marin quand l’autre dort – mais aussi à l’ADORABLE ourson Enguerrand, fils du seigneur Urs et de la seigneuresse Ursule, qui a été victime d’une tentative de kidnapping, malgré la vigilance du garde Briek.
Dans la tête de Linette, il y a une drôle de surprise cachée sous une couverture, une super tétine, une poussette de course, une araignée qui gigote, d’énormes ronflements et toujours… zéro envie de dodo !
Linette ne veut pas dormir… Tandis que Papa roupille, elle tente de s’éloigner furtivement, mais un drôle de petit personnage apparaît.
C’est le Padodo ! Il peut être vraiment fatigant…
mais qu’est-ce qu’il est rigolo !
Comment devenir un·e bon·ne lecteur·ice ? Dans cette méthode de lecture insolite et décalée, petit Ouvroir de Lectures Potentielles, Eduardo Berti propose 135 exercices pour lire d’une nouvelle façon. Avec des instructions tour à tour drôles, émouvantes, réconfortantes, sérieuses, voire des plus hasardeuses, vous êtes invité·es à une grande leçon de désapprentissage littéraire au cours de laquelle vous serez amené·es à lire dans le mauvais ordre, à mélanger les histoires, à bousculer les classiques, ou encore à inventer des auteur·ices.
Huit illustrations originales d’Étienne Lécroart accompagnent autant de méthodes.
Quand les parents se séparent, comment retrouver l’envie de s’occuper de sa vie d’enfant ? Mieux que les orages et les tempêtes s’adresse à tous les enfants qui vivent la séparation de leurs parents, ainsi qu’à ces parents eux-mêmes.
Magnifiquement illustré par Cynthia Thiéry, Mieux que les orages et les tempêtes est un récit métaphorique. Les ciels, les nuages et l’eau sont le décor de la séparation. Ils deviennent le support des émotions et des sentiments de l’enfant, ce qui confère puissance et universalité au récit.
Jacques Jouet est, entre autres, poète, romancier, nouvelliste et membre de l’Oulipo. Ces dernières années, il a sillonné la France avec l’association Travail & Culture et écrit près de trois cents poèmes-portraits des professionnel. les rencontré. es sur les Voies Navigables.
Dans ce livre, A fleur d’eau, il fait dialoguer les « Voix des gens de la voie d’eau » . Des bribes de quotidien, des parcours de vie, un lexique particulier, une certaine relation au paysage, au temps, aux gestes.
On découvre aussi les enjeux liés à ces métiers – l’impératif de rentabilité, la transmission des savoir-faire, la mémoire géographique…
À la suite, « Mariniers & Eclusiers » , poème pantoum, offre de progresser lentement et par répétitions sur un fleuve canalisé, l’Escaut, et d’observer ce qui s’y passe.
Staccato est un cri du coeur, un témoignage en suspens sur le point d’imploser.
Et cette déflagration, c’est celle de Maëva Benaiche. Photographe et bègue, elle navigue entre les mots cherchant à trouver sa place dans ce monde de la parole. Elle donne à voir, à entendre, à sentir son expérience de vie ballottée par son trouble du langage. Dans ses interactions, son expression est inhibée par le regard de l’autre, par ses souvenirs qui l’assaillent, par ses propres doutes. Sa parole peine à suivre la course effrénée de sa pensée. Et elle s’épuise à faire tomber les barrières du langage.
Staccato est une respiration scandée, hachée, libérée. Par la photographie, Maëva Benaiche se déleste de toutes les brides, les siennes et celles des autres. Elle laisse couler à flots des images aux formes organiques, psychiques, élémentaires. Cette esthétique épurée se forge dans le noir et blanc, dans les compositions centrées mais agitées, dans les jeux de mouvement et de flou. Parfois heurtées, enclines aux fêlures et aux éclats, parfois délivrées, apaisées, ses photographies suivent instinctivement le cours d’un récit fluide, puissamment introspectif. Nous sommes charriés par ses mots et emportés par ses visions.
Staccato s’imprègne autant de sa délicatesse que de sa flamme, et il dessine, à l’orée de ce que la photographe nous dévoile, un appel à l’ouverture, une invitation au lâcher-prise et à l’acceptation.
La préface de Caroline Bénichou, directrice de la galerie VU’, pose les mots sur « l’expression d’une envie et d’une énergie dévorante » propre à la photographie de Maëva Benaiche.
IL Y A DES GÂTEAUX… de Laura Simonati est un imagier graphique et alléchant qui répertorie avec humour toutes sortes de gâteaux et de sucreries, les « dolci » en italien. Laura imagine une manière appétissante d’appréhender les formes, les tailles et les consistances : les gâteaux sont tantôt ronds, tantôt carrés, ils sont moelleux comme des coussins ou croustillants à souhait. Un album onctueux, aux couleurs acidulées, que l’on a littéralement envie de goûter !!!
Laura Simonati est une illustratrice et designer graphique italienne. Elle vit et travaille à Bruxelles. Elle s’intéresse beaucoup à l’Art Brut, et à tout ce qui touche le folklore en général. Son style est à la croisée entre Paul Cox et Nathalie Parain.
L’APPÉTIT VIENT AU MARCHÉ de Justine Duhé nous emmène flâner parmi les étals des artisans et producteurs locaux. Le marché est un endroit magique où tous les sens s’éveillent. On peut y sentir la bonne odeur des tomates de saison, observer les couleurs chatoyantes d’une multitude d’épices et aussi faire des clins d’oeil à des crabes ! Tout au long de cette balade sensorielle, on comprend vite que faire ses courses au marché, c’est déjà un peu « bien manger »…
Justine Duhé est illustratrice indépendante depuis 2012. Ses albums jeunesse (L’atelier du Poisson Soluble, Obriart Éditions…) sont facétieux et poétiques. Elle capte le beau un peu décalé dans chacun de ses personnages. Elle a également créé en collaboration avec Lola Bordeaux, le site Les Petits Flâneurs, balades ludiques pour comprendre le monde destinées aux 6-13 ans.
Inland Voyage est un ouvrage d’ouverture, de quête vers l’inconnu. Il explore l’oeuvre de l’écrivain écossais Robert Louis Stevenson, notamment son court récit de voyage An Inland Voyage (Voyage sur les canaux du Nord), écrit en 1878, qui retrace avec humour et modernité le périple en canoë de Stevenson et de son ami Walter Grindlay Simpson sur les rivières et
canaux de la Sambre et de l’Oise d’Anvers à Pontoise.
Une jeune institutrice vient d’être nommée dans une école au coeur de la forêt amazonienne, où elle arrive chargée de livres dans ses bagages.
Ce que ses élèves aiment par-dessus tout, c’est quand elle leur lit des histoires. Après la classe, ils emportent les livres chez eux. Leurs mères et grands-mères ne savent pas lire, pourtant elles les regardent toujours avec curiosité.
Dans la forêt, la tradition est de raconter des légendes, mais la jeune institutrice ne croit pas aux légendes, jusqu’au jour où…
À partir de 7 ans.
Thèmes : Amour du livre et de la lecture, Amérique latine, bibliothèques, coexistence/relations interculturelles, école, légendes/contes traditionnels, sagesse populaire.
Le sud de la France, le soleil, la nature, un lieu de rêve… C’est là qu’Yvan et son groupe périscolaire, en classe découverte, s’adonnent aux joies du camping. Pourtant, sous les pierres brûlantes des chemins, se cachent d’étranges petits animaux : des scorpions !
C’est l’occasion idéale, pour Yvan, de répondre aux questions que les enfants se posent sur ces « p’tites bêtes ».
Un roman documentaire jeunesse pétillant et instructif !
Bonus : chaque ouvrage peut être prolongé par la découverte des vidéos YouTube d’Yvan Kereun Appa sur sa chaîne « Animaux Mode d’Emploi ».
Quand on vient de déménager, se faire de nouveaux amis est un vrai défi ! C’est le cas de Nathanaël qui s’apprête à fêter ses dix ans. Néanmoins, ce passionné d’histoire et d’enquêtes policières rejoint un club loufoque, composé d’énergumènes aux tempéraments différents. La situation se complique encore quand il trouve une lettre inquiétante de Papou, son grand-père, dont il est très proche. Où est-il passé ? Que lui est-il arrivé ? Et pourquoi ce dernier envoie-t-il le Chaussette club à la découverte d’un lieu imprégné d’histoire ?
Le début du XXe siècle est marqué par la course au Karbon, une source d’énergie révolutionnaire que convoitent toutes les grandes puissances mondiales. Peu à peu, des tensions surgissent et conduisent à une guerre d’envergure qui semble ne jamais vouloir s’achever. Tandis que règne le chaos, un groupe international de héros, la Steam Brigade, tente à tout prix de préserver la vie des innocents. Auréolée de succès, l’équipe entreprend une périlleuse mission de sauvetage dont la paix pourrait bien dépendre. Mais un nouvel ennemi mystérieux surgit et tout dégénère… Y aurait-il un traître au sein de la brigade ?
Le livre PAN est d’abord né dans un jardin durant l’été 2019. Sur les feuilles des arbres qui l’entourent, le catalpa, l’amarante, le mûrier du Japon, la vigne… le photographe Patrice Dion également jardinier, révèle ses images grâce à la seule action du soleil. Sans chimie, ni électricité, il améliore peu à peu son procédé et finit par obtenir une image précise sur chaque feuille d’arbre utilisée en lieu d’un papier photosensible. Cette démarche fait écho aux expérimentations photographiques de l’anthotypie.
L’essence même du livre PAN est de chercher à créer une beauté harmonieuse, en faisant transparaître la relation entre la fine feuille d’arbre, support des photographies, et la feuille de papier choisie pour leur reproduction. Il s’agit de retrouver avec la texture de cet objet-livre la même sensation que nos doigts peuvent ressentir en touchant une feuille naturelle.
Plus de gaz, plus d’électricité, plus de pain, plus de nouvelles. La ville, la plage est pleine de réfugiés. Des voitures abandonnées partout, faute d’essence. Beaucoup de Belges et tout le Nord de la France descendent. Des soldats fuyant me disent: « Les Allemands sont derrière nous. Partez ! » Papa me dit: « Je ne veux pas rester avec les Allemands. Je pars en bicyclette ». Qu’allons-nous devenir? Que faire ? Rester seule ici avec mes deux enfants et maman, et j’en attends un autre d’un moment à l’autre ? En plus, nous sommes sérieusement bombardés et c’est affreux, ces avions en piqué ! Une voisine est venue avec ses enfants dans notre cave. Elle a presque piqué une crise de nerfs. J’ai dû me gendarmer, me montrer même très dure et j’ai fait prier tout le monde très fort. Espérons.
Un pari stupide, un cimetière, une disparition inexpliquée et une légende qui réapparaît, tels sont les ingrédients de base de ce roman mouvementé. Ajoutez à cela une porte qui s’ouvre brutalement sur un monde hostile dont on ne revient pas, des rivalités inexpliquées au centre d’évènements qui s’enchaînent dans une logique parfaite, et vous serez prêts à entrer en frissonnant avec délice dans le monde obscur de Palympsest…
1943 – Dans la tourmente de la guerre Baptiste, 11 ans, tente de rejoindre en traversant la France, une partie de sa famille.
Au fil des pages nous découvrons la déclaration de la guerre, l’annexion de l’Alsace au IIIe Reich, la fuite, l’occupation, sa famille, ses amis Lucien et Pauline.
Ce roman est une épopée, où la réalité historique et la fiction nous mènent de Haguenau à Toulouse, jusque dans l’Ariège.
Cet épisode sera suivi d’un second épisode à publier en 2023.
René Pillot nous raconte avec humour sa vie de petit garçon. Il nait avant la guerre, grandit pendant l’occupation et découvre le monde entre ses parents sourds et ses deux grand-mères, la bourgeoise parisienne et la banlieusarde admiratrice de Staline, deux personnages haut en couleur qui s’entredévorent joyeusement !
Certains anciens vivant près des étangs du Romelaëre et des
marais de Saint-Omer racontent depuis fort longtemps une histoire incroyable qui fait que ceux qui l’entendent ne s’approchent plus trop près du bord de l’eau ! Et le jour où les enfants de l’école primaire se retrouvent face aux pouvoirs de la fameuse Marie Grouette, ils sont éberlués…
Une histoire (vraie ?) à couper le souffle et qui permet de découvrir les richesses naturelles du marais audomarois.
En plein cœur de l’hiver, le paisible territoire normand du Bessin se trouve brutalement plongé dans une tempête de meurtres mystérieux. La gendarmerie mène l’enquête mais se heurte très vite aux rivalités internes de l’institution militaire, aux conflits d’intérêts de certains notables et à la curiosité avide de la presse locale.
Kadidia Samaké, sous-officière chargée de l’enquête, aura fort à faire pour élucider les ressorts de ces affaires que rien ne semble relier entre elles.
Morts en Bessin, une traque impitoyable sous la menace du crime organisé international.
Le président de la Ligue des Hauts-de-France du sport automobile Raymond
Bourrel est assassiné chez lui à Armentières. Benjamin qui venait de lui rendre
visite est le premier suspect d’autant que l’arme du crime lui appartenait…
Comment va-t-il sortir de ce guêpier ? Aidé au départ par sa fille avocate, il tente
de démêler l’écheveau de cette délicate affaire. La victime n’avait pas que des
amis dans le milieu nordiste du sport auto. Mais à vouloir mener trop loin ses
investigations, Benjamin prend des risques et les ennuis surgissent…
C’est un amour entre deux oiseaux, que la vie vient séparer.
C’est un amour de la musique, que l’intolérance veut censurer.
À la recherche de liberté, l’amour saut-t-il triompher ?
Deux oiseaux amoureux et mélomanes préparent leur nid douillet pour l’arrivée de leur œuf. Un jour, cette tranquillité est perturbée par l’apparition d’un chat, qui s’attaque au futur papa. L’oiselle se voit contrainte de quitter le cocon avec son œuf sous l’aile. Sa quête pour retrouver celui qu’elle aime sera ponctuée de rencontres musicales et d’aventures inattendues !
Papa sanglier a très envie de faire découvrir la nature et le printemps à son tout jeune marcassin… Malheureusement, la moindre fleur et le moindre pollen font éternuer le bébé ! Les premiers pas dans l’herbe se terminent en pleurs… Et s’il fallait juste faire preuve de patience et de temps pour enfin cueillir à deux un bouquet pour maman ?
« Nous ne sommes que deux, il surveille mes arrières, je n’ai pas retenu son prénom, c’est mieux comme ça. Les lames du coupe-boulon s’enfoncent dans le caoutchouc avec une facilité encourageante. Il y a cinq pistolets par numéro de pompe, il y a dix numéros, j’ai calculé, je suis ici pour au moins huit minutes sa mère. Le foulard ne tient pas, je n’ai pas le temps de l’ajuster, je compte sur la visière de la casquette et la tête penchée. C’est long huit minutes quand un truc en toi te dit de fuir dès la première seconde. Mes oreilles sont dressées, s’il siffle je décampe vers la déchetterie, un vélo m’attend de l’autre côté. »
Il faudra faire avec nous est un manuel de sabotage déguisé en roman ou, plutôt, un roman déguisé en manuel de sabotage. Il nous embarque dans les pas et les pensées d’une activiste qui, chaque jour, lutte sur de nombreux fronts pour renverser un monde personnifié par Franck. Un jour trader, le lendemain vigile, préfet ou simple troufion au tonfa, celui-ci incarne le cynisme du capitalisme et la violence de son service d’ordre. En miroir de la répression étatique, Lë Agary nous plonge dans l’enthousiasme tenace de la révolte contre les injustices et ceux qui les provoquent. Face aux clichés médiatiques qui disqualifient les actions militantes, Il faudra faire avec nous restitue la généreuse spontanéité de celles et ceux qui désirent tout à la fois bousculer l’ordre social et constituer des collectifs audacieux.
– AUTEUR
Furtif le jour, subreptice la nuit, Lë Agary écrit surtout le matin en écoutant du gros son. Il faudra faire avec nous est son premier roman.
Chaque année, le gratin de l’urbanisme se réunit à Cannes pour le plus grand salon immobilier au monde. Quelques mois avant les stars de cinéma, promoteurs anglais, fonds de pension américains, architectes japonais et élus des métropoles françaises foulent les marches du Palais des festivals.
Mais à l’image du marché qu’il incarne, le salon déroule avant tout le tapis rouge aux grands investisseurs pour qui l’immobilier n’est qu’un placement financier. En nous plongeant dans les allées et les coulisses du Marché international des professionnels de l’immobilier (MIPIM), Au marché des métropoles donne à voir comment la financiarisation de la ville se joue à travers « l’accréditation » des territoires par les investisseurs.
Cette enquête menée entre Cannes, Paris, Londres et Lyon dévoile le rôle de la finance dans la transformation de pans entiers de nos villes. Elle constitue une contribution inédite à la critique des rouages par lesquels le capital étend son pouvoir sur nos vies quotidiennes.
– AUTEUR
Antoine Guironnet est chercheur au Centre d’études européennes et de politique comparée de Sciences Po. Spécialiste de la financiarisation du capitalisme urbain, il a notamment participé à l’ouvrage collectif Le Capital dans la cité. Une encyclopédie critique de la ville paru aux éditions Amsterdam (2020).
« Cela fait plus d’un an que j’ai le passeport israélien. Il y a un an, j’étais sûre de le rendre. Mais on ne rend pas un passeport parce qu’on s’indigne d’une ligne politique, même si elle se durcit, qu’elle va à l’encontre de nos valeurs, de nos convictions, qu’elle suscite la haine, qu’elle attise les tensions jusqu’au sein de sa propre famille. Ce passeport, je ne l’ai pas choisi. Pas plus que le passeport français ou allemand, qu’il ne me viendrait pas à l’esprit de rendre. Je ne sais quoi en faire, de ce papier, de cette idée même de nation, qui nous assigne à un territoire, à une identité, à un récit national. Mais que je le veuille ou non, ce passeport façonne mon rapport aux frontières, à l’histoire, à l’autre, à son regard. »
– L’AUTRICE
Diplômée de sciences politiques, Julia Galaski travaille dans le secteur socio-culturel bruxellois et milite dans différents collectifs pour la défense des droits humains et la justice sociale.
« Nous voulions ramasser des panneaux et des plaques de tôle inutilisés et abandonnés pour arranger notre maison dans le campement. Alors que Sacko et moi étions sur le toit de la structure en train de démonter des panneaux, j’ai entendu un coup de fusil qui nous a alertés et nous a fait descendre immédiatement. Ayant identifié la provenance du coup de feu, j’ai remarqué un homme au loin, en hauteur, qui nous observait, son fusil pointé vers nous. »
– RÉSUMÉ
Dans cet essai mêlant réflexions politiques et récit biographique, Aboubakar Soumahoro analyse l’époque depuis son expérience de travailleur agricole immigré dans le sud de l’Italie. Alors que l’emploi est de plus en plus précaire, les travailleurs migrant-es apparaissent comme les plus vulnérables. L’auteur nous invite à voir les luttes des personnes immigrées avec leurs spécificités, mais surtout à les envisager comme faisant partie d’une lutte globale contre toutes les formes d’oppression, à la croisée des questions de classe, de race et de genre. Contre une vision racialisante du monde qui rabaissent la dignité de celles et ceux qui ne sont perçus que comme des « migrants », il invoque Albert Camus pour promouvoir un « droit au bonheur » à la portée universelle.
– AUTEUR
Arrivé de Côte d’Ivoire à l’âge de 19 ans, Aboubakar Soumahoro est devenu un acteur politique de premier plan du paysage politique italien. Il compte parmi les fondateurs de la Coalition internationale des Sans-Papiers et des Migrants.
Un incendie vient compromettre la fête de Noël dans le village de nos deux héros. Mais chacun saura faire preuve d’ingéniosité, voire même de compromission, afin que la fête soit réussie : Tom, qui ne croit pas du tout au Père Noël, acceptera pourtant d’en endosser l’habit, les enfants feront en sorte que Noël soit magique pour tout le monde, et surtout : le Père Noël en personne viendra mettre son « grain de sel ».
Le livre s’adresse aux enfants qui commencent à « douter » de l’existence du Père Noël. Tout en gardant un voile de mystère, il s’agit de retrouver « l’esprit de Noël » et de renouer avec la part d’enfance. Il s’agit également de s’accorder le droit de rêver, même quand on grandit.
Son apprentissage auprès du forgeur d’âmes achevé, Buichi peut enfin suivre son père, le fameux Dragon de Jade, dans ses aventures. Engagés par un seigneur de Cipango pour participer à la traque de redoutables pirates qui mettent son fief à mal, les deux héros font équipe avec la Griffe d’Airain, un guerrier à la renommée sans égal. Afin de mener à bien cette mission, ils pénètrent au cœur du sinistre archipel d’Iwao et affrontent des forces fantastiques. De combats épiques en découvertes surprenantes, Buichi fait son apprentissage de l’héroïsme et trouvent en lui-même des ressources insoupçonnées afin d’accomplir sa destinée…
Un an après avoir vaincu le roi Arthur et brisé Excalibur, Galaad le félon dirige le royaume de Logres d’une main de fer. Merlin, Kadfael, la fée Adélice et le nain Dargo veulent le renverser. Pour cela, il leur faut reforger Excalibur. Poursuivis par le Viking Björken et une fée mercenaire aux ordres du tyran, menacés par de multiples dangers, ils espèrent que Morgane, reine de Brocéliande, acceptera de les aider…
« Arrêtez de faire les zouaves ! » C’est ce qu’on nous répète sans cesse, à mes copains et moi. Mais mine de rien , ce n’est pas facile quand tu habites le zoo, et qu’il y a toujours une patte, une aile, un bec, une trompe prête à rigoler un bon coup. Alors pour éviter les sermons interminables de mon papa, on fait les Zooaves ! Moustique est un écolier comme les autres. Comme les autres ? Hmmm… mis à part qu’il vit dans un parc zoologique dont son père est le gardien, et qu’il possède un don spécial qui lui permet de parler avec chacun des animaux. Un don particulier qui le met parfois dans des situations cocasses. Suffisamment en tout cas pour être racontées dans un livre.
La seule BD sur les pilotes de planeurs du Jour-J !
5 juin 1944. Rod Taylor et Steve Moss pilotent un planeur chargé de livrer du matériel aux premières troupes aéroportées engagées dans le Débarquement de Normandie.Pris sous le feu de la défense anti-aérienne allemande, leur appareil est dévié de sa trajectoire et va s’écraser à plusieurs kilomètres de son objectif.
Avec l’aide de la résistance et de civils, ils vont tout faire pour regagner les lignes alliées. Basée sur de nombreux faits réels vécus par des pilotes de planeurs ou des parachutistes anglais et canadiens durant l’été 1944, cette histoire s’appuie pour une très large part sur des rapports de débriefing de l’armée britannique, mais également des témoignages de civils témoins ou acteurs de ces actions.
« Échappés » est le nom que l’on donnait au cours de la seconde guerre mondiale, aux pilotes et parachutistes alliés tombés derrière les lignes ennemies et qui réussissaient à rejoindre leur camp sans être pris par l’ennemi.
Sous forme de reportages, d’enquêtes et de confidences, ce récit vous fera connaître l’acteur de cinéma et FFI Aimos, originaire de La Fère, mort pour la France, mais aussi découvrir les secrets du Salon Kitty, la maison close renommée de Berlin, transformée en centre d’espionnage par les nazis. Avec la jeune journaliste allemande Else Shüller, vous déambulerez dans le Berlin de la « Guerre froide » et longerez le mur, avant de partir à la recherche de son père, disparu à Prague en 1942. Vous vivrez les années lycée de Cécile et Benoît à Soissons. Une plongée dans l’année 1956…
Résumé :
Alors que Philippe vient de terminer son sixième roman, sa mère, Geneviève, le sollicite pour raconter la trop courte vie de son oncle, le journaliste Benoît Thomas. Celui-ci a perdu la vie au cours d’un reportage en Jordanie, entré en guerre contre l’OLP en 1970. Il était âgé de 30 ans. Après les années lycée du jeune Benoît et sa rencontre en 1956 avec Cécile, son premier amour, le romancier nous entraîne dans le Berlin des années 1940, à Prague en 1942, à Paris en août 1944, en Algérie lors des événements de 1960 et enfin, sur les barricades de mai 1968.
Quand Cat se rend à New York pour intégrer la société de ses rêves, c’est comme si elle se retrouvait dans une comédie romantique. Tout est parfait : un job passionnant, plein de challenges, un petit appartement qui ne demande qu’à être investi par sa nouvelle locataire, un patron au charisme troublant, une équipe très conviviale et un collègue ultra séduisant qui fait battre le coeur de nombreuses collaboratrices. Tout semble trop beau pour être vrai.
Alors, quand l’un d’eux révélera sa part la plus sombre, le rêve va tourner au cauchemar. Cat ne sait plus quoi faire ni vers qui se tourner. Chacun va devoir affronter ses démons et dépasser ses préjugés, mais comment trouver l’amour et laisser la justice triompher ?
Philou est un drôle de numéro. C’est un type plutôt sympa, qui aime bien rendre service, même quand on ne lui a rien demandé. Et ça tourne souvent à la catastrophe, parce qu’il ne comprend pas toujours ce qu’on lui dit ! Alors, forcément, il commet des bêtises, qui amènent des situations originales et amusantes…
Heureusement, amie lectrice, ami lecteur, il existe au moins une personne capable d’expliquer, voire de corriger, les bourdes de Philou. Une personne plus futée que notre gaillard : toi !
cette Bande Dessinée, en plus de te faire rire, va te faire participer aux aventures de Philou en résolvant l’énigme de chaque histoire.
Un principe simple et amusant :
“Philou la Gamberge” est un personnage pittoresque qui comprend tout de travers. Bien plus bête que méchant, il est puni de ses erreurs à cause de sa mauvaise maîtrise de la langue ! Voici donc un ouvrage divertissant autant que pédagogique pour sensibiliser les enfants et ados à certaines subtilités du français…
Et toi, Sauras-tu déjouer les plans de Philou et trouver sa méprise…
84 pages de BD accompagnées d’activités ludiques et d’énigmes à résoudre…
« Félicitations ! Vous venez d’être embauchés chez M.O.R.T. SARL, une entreprise conviviale où il fait bon vivre ! » Voilà le discours d’accueil réservé à Thomas, un jeune homme qui vient tout juste d’être recruté par la société après avoir mis fin à ses jours. Pas de démon cornu ou de squelette en linceul, mais des collègues comme Al et Max, hauts en couleur et qui n’ont pas leur langue dans leur poche. Quoi, vous ne pensiez tout de même pas que les gens mouraient tout seuls ?
Le concept est simple : collecter les mortels, pour devenir l’employé du mois et obtenir une alléchante promotion : un aller simple pour un retour sur terre avec ardoise effacée. Seulement, il y a un système de points en fonction de la qualité des vies collectées au détriment de la justice, la bonté et la morale. Le système injuste instauré va révolter Thomas. Mais que peut faire une seule personne face à l’entité la plus ancienne et la plus puissante n’ayant jamais existé ?
Accompagnée par un mauvais sosie d’Al Capone, un geek un peu vieillot et une charmante petite rousse qui dissimule des idées révolutionnaires, la nouvelle recrue va tenter de faire imploser le système.
Mais on ne joue pas impunément avec la Mort… Alors, prêts à embarquer ? Vous allez voir, le voyage sera mortel…
Que feriez-vous si une lettre reçue par erreur dans votre boîte pouvait mettre du piment dans votre vie ?
Voilà ce qui va arriver à Charlotte, la petite fonctionnaire passionnée de livres, qui habite juste au-dessus de sa librairie préférée. Et l’anecdote tombe d’autant mieux qu’elle est coincée chez elle et s’ennuie fermement ! Alors, entre son âme romanesque, sa mère fragile et son ami libraire, la jeune femme va tenter de retrouver l’identité de cet « autre » pour lui renvoyer son courrier, grâce à Internet.
Une correspondance par mails drôle, émouvante et addictive va rapidement s’installer entre les deux êtres qui ne se sont jamais rencontrés et qui habitent pourtant le même quartier.
Tout d’abord curieux et enjoués, les échanges vont s’intensifier et le désir de se rencontrer, le besoin de mettre un visage, la peur d’être déçus vont totalement bouleverser leur existence qu’ils croyaient tous deux si bien rangée.
Un roman surprenant, tendre et bouleversant… Et si le bonheur ne tenait qu’à un seul mot ?
Manzana Verde 2ème round est à la fois une suite du premier roman, mais aussi une aventure que l’on peut découvrir indépendamment du premier opus. La tension, l’urgence des différentes situations insufflent au récit un rythme et une énergie tels qu’il est difficile de quitter l’histoire et les personnages que l’on découvre en plongeant dans ce nouveau roman policier.
Depuis que Sam a permis à son fils d’échapper à des trafiquants, le temps a passé. Ils vivent aujourd’hui sereinement au Maroc. Mais, à l’occasion d’une négociation commerciale, Nico est kidnappé. En échange de sa libération, les ravisseurs exigent de Sam qu’il se rende à El Saladillo, du côté de Mazarron. Il sera en permanence surveillé par Juan, un homme de main de « Papy Lobo », le narcotrafiquant qui retient Nico. Alors, le père et le fils se retrouvent de nouveau plongés au cœur de gros ennuis. Cette fois, il n’y aura pas d’échappatoire, Sam devra tout faire pour sauver Nico… quitte à commettre l’impensable !
Cette épopée fantastique se situe bien avant l’époque du premier reliquaire, pour mieux comprendre les origines de Merlin et en relater la suite. Une aventure peuplée de rebondissements, d’intrigues, de romance, de magie, de trahisons, de guerres de territoires, en des temps sombres où la religion opposait les peuples et où la magie perdait peu à peu de sa superbe.
Arthur Pendragon est vaincu, la magie des anciens rites s’estompe ; Elbereth, fée du feu vengeresse et avide de pouvoir, rassemble peu à peu les treize trésors afin de devenir haute reine des deux Bretagne. Aldéric, roi sanguinaire de l’Est, a envahi l’Armorique et s’empare du Graal. Il ne lui manque plus qu’une chose : l’amour de sa vie, la princesse Nerida. Celle-ci a épousé Elcmar, roi d’Irlande. Mais alors que Maëron, fils de Merlin, est à la recherche de son père, Galahad est déterminé à libérer Lancelot des griffes d’Aldéric…
La Vita Nuova de Dante est une œuvre que tout Italien a un jour côtoyée au cours de ses études et qui fait ainsi partie du patrimoine culturel italien et, plus largement, européen. Œuvre de jeunesse qui annonce l’œuvre majeure du poète toscan, la Divine Comédie, la Vita Nuova participe au renouveau de la poésie d’amour à la fin du 13ème siècle et contribue à placer son auteur au centre d’une nouvelle génération de poètes florentins. L’histoire de cet amour chaste de Dante pour Béatrice a fixé dans l’imaginaire collectif l’un des couples les plus emblématiques de la littérature, à l’instar de Roméo et Juliette.
À la fois instrument d’action et représentation d’un « problème », les cartes sont un objet central dans l’action publique. Cet ouvrage pluridisciplinaire interroge les usages politiques des cartes dans différents secteurs : les cartes contribuent à la légitimation d’autorités politiques et de territoires, participent de la construction des problèmes publics, cristallisent des conflits et constituent des vecteurs de changement de l’action publique tout autant qu’elles en sont des miroirs.
Une histoire moderne et contemporaine de la prise en charge médicale des enfants à travers une approche pluridisciplinaire, entre histoire du regard médical, des institutions de santé publique et de l’architecture.
Comment soignait-on les enfants du XVIe au XXe siècle ? Le présent ouvrage s’applique à y répondre par une pluralité d’approches : des pathologies infantiles à la vaccination en passant par l’architecture, une série d’études de détail, précises et documentées, conduites par des spécialistes universitaires, et de témoignages de médecins, abordent des aspects variés de la prise en compte de la spécificité de l’enfant dans la théorie et la pratique médicales.
L’ouvrage met en lumière la force créatrice d’artistes et de chercheurs aux prises avec le souvenir de visages perdus.
Visage perdu, image obsédante tapie dans les méandres de la mémoire. Tel un pèlerin, l’auteur décrit les œuvres d’artistes et de chercheurs hantés par cette image perdue qu’ils font resurgir grâce à des techniques innovantes et dans des univers socio-culturels divers. Son approche fine, joignant esthétique et science, met en lumière la force créatrice de cet imaginaire, servie par les nouvelles technologies. Pèlerinage, oui, tant cette recherche témoigne du respect de la vie et du refus de l’oubli.
Il s’agit, au travers de cet ouvrage, de proposer une mise-à-jour des savoirs liés à la qualité de vie et à la santé au travail au travers de contributions proposées par des acteurs issus du monde de l’entreprise et du monde académique. Ces contributions s’inscrivent dans une optique interdisciplinaire et traitent des aspects juridiques, psychologiques, gestionnaire, etc. Elles articulent apports théoriques et éléments concrets en lien avec les pratiques et les applications.
Lumières du Nord est l’aboutissement d’un projet de recherche international mené sur les manuscrits enluminés français et flamands de la Biblioteca Nacional de España (BNE), l’institution la plus prestigieuse et la plus importante d’Espagne. Les douze contributions de l’ouvrage proposent une analyse détaillée de manuscrits inédits ou méconnus du fonds madrilène. Elles fournissent des données capitales sur l’attribution des miniatures, la datation des manuscrits, l’identité des possesseurs successifs des plus belles pièces du fonds prestigieux de la BNE.
L’Origine du monde de Gustave Courbet lève le voile sur ce qui était resté caché et muet jusqu’alors. Par cette œuvre audacieuse et radicale, le peintre dégage le corps d’un ordre biologique, social et culturel écrasant. Il consacre le sexe féminin en pleine lumière, celle née des longs voyages et des courses du désir. Il déchire ainsi le rideau d’un réel anatomique, emportant le spectateur dans un espace et des tonalités originaires toujours en mouvement. L’œuvre est si palpable qu’elle dit à la fois la vérité du corps et celle de la peinture. Mais comment penser pouvoir entrer dans ce réel si ce n’est en suivant les reliefs, les courbes et les clairs-obscurs du tableau ; si ce n’est en se laissant envahir par le souffle haletant de l’œuvre, tout en consentant à ne pouvoir appréhender que par fragments, que par instants de clarté, ce corps réaliste qui est là si présent et déjà dans un recul infini ? Se trouver seule face à L’Origine du monde, c’est l’expérience que Christine Durif-Bruckert éprouve ici dans une langue qui se heurte à l’indicible, cherchant à saisir, entre voie poétique et approche phénoménologique, le va-et-vient inexorable d’une question sans réponse. Celle que nous pose l’intimité nouée au désir.
Dès la fin du XIXe siècle, les artistes illustrent la vie des habitants du littoral de la Côte d’Opale. Une attention toute particulière est portée à la vie des enfants : jeux de plage, joie des baignades, dur labeur au côté des parents ou instants de repos après une longue journée forment pour les peintres et les sculpteurs des thèmes de prédilection.
Cet ouvrage, qui accompagne l’exposition présentée à la Maison du Port départemental d’Étaples du 26 juin au 28 novembre 2021, reproduit et commente un ensemble significatif d’œuvres pour dire le quotidien des Enfants de la mer il y a un peu plus d’un siècle. Entre les scènes intimistes de maternité, où transparaît une indéfectible tendresse, et les représentations plus sociales d’enfants occupés aux pénibles tâches liées à la pêche, c’est toute une palette de sentiments que font naître ces œuvres dans le cœur du spectateur.
Au fil des cinq chapitres – repousser, rencontrer, éprouver, sauvegarder, coopérer – le mook Nos mondes sauvages invite à repenser nos mondes à la lumière d’une notion polysémique et fondamentale dans l’histoire de la pensée, pure création culturelle : le sauvage.
Que reste-t-il encore aujourd’hui du monde sauvage tel qu’on l’a perçu et façonné pendant des siècles ? Des forêts de nuages et du bison d’Europe ? Que dit de nous et de nos sociétés contemporaines cette vision biaisée par nos imaginaires occidentaux ? Se pourrait-il que le sauvage soit en réalité enterré, travesti, en nous-même et dans nos rapports sociaux ?
En associant artistes, auteurs et autrices de toute discipline (fiction, essai, poésie, photographie, illustration, bande dessinée), dont Caroline Audibert, Derf Backderf ou encore Panda Diouf, Nos mondes sauvages entend bien questionner cette notion plurielle. Une notion qui, longtemps réduite à l’altérité, nous pousse à l’introspection et nous confronte, collectivement, aux limites sociales, écologiques et économiques de notre époque.
Les marqueurs mémoriels nous donnent à réfléchir sur les structures historiques profondes d’une société.
La mémoire structure le quotidien de nos sociétés et prend appui sur des inscriptions paysagères : les marqueurs mémoriels. Dans l’Est de la France, les frontières, l’armée et les guerres constituent des points essentiels de la construction de la mémoire collective : des traces variées de ce passé donnent à lire une histoire et à comprendre comment une société accepte ou non un héritage pluriséculaire.
La redécouverte d’un des plus grands commanditaires de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance en France, qui apporte un éclairage nouveau et différent sur cette période charnière.
Amiral de France à partir de 1487, Louis Malet de Graville (vers 1440-1516), est un oublié de l’histoire. Ce riche seigneur à la longue carrière politique est pourtant l’un des piliers des cours de Louis XI, de Charles VIII et de Louis XII. Mieux, c’est l’un des commanditaires laïcs les plus actifs de cette longue fin du Moyen Âge pendant laquelle le renouveau de la Renaissance est en germe. Cette étude permet de faire ressurgir tout un pan de l’histoire de l’art, mais aussi bien des chefs-d’œuvre méconnus.
Cet ouvrage permet d’appréhender la multiplicité des pratiques militantes de l’agriculture urbaine, au-delà des images d’Épinal sur les jardins partagés.
Cet ouvrage s’attache à rendre compte de la multiplicité des formes de militantisme qui recourent aux cultures nourricières, en soutenant l’idée que se jouent, dans ces rapports d’opposition plus ou moins marqués, des « conflits d’urbanité » et des enjeux démocratiques et sociaux plus larges.
L’ouvrage permet de mieux comprendre qui sont les étudiants de droit et de science politique et s’intéresse aux enjeux méthodologiques des enquêtes de sociologie électorale.
Qui sont les étudiants inscrit en science politique ? En quoi leurs études façonnent leur rapport à la politique ? Issu d’une enquête de longue haleine l’ouvrage s’intéresse à cette population étudiante qui a bien changé depuis les années 1960 et se double d’une réflexion méthodologique sur la mise en œuvre d’une enquête auprès d’une population étudiante.
Fonctionnaires essentiels mais jamais réellement étudiés, les proviseurs, depuis leur création en 1802, sont au cœur du système éducatif et de ses évolutions depuis plus de deux siècles.
Diriger un établissement scolaire, servir l’État, affirmer son rôle d’éducateur auprès de la jeunesse : telles sont les missions du proviseur de lycée, dès sa création en 1802. Fonctionnaires d’encadrement et d’autorité, bénéficiant d’une carrière réglée par l’État, les 1 200 proviseurs en poste entre 1802 et 1914 sont de plus en plus nombreux et s’affirment tout au long du XIXe siècle comme des rouages essentiels du système éducatif et de l’affirmation républicaine à la fin du siècle.
Instaurant un dialogue entre juristes et historiens du film, le livre propose un ensemble de réflexions
sur l’identité professionnelle du réalisateur de cinéma.
Loin de la vision de l’auteur de cinéma promue par la Nouvelle Vague, le présent ouvrage interroge la paternité des films sur le plan juridique. Partant d’études de cas courant de l’entre-deux-guerres jusqu’au temps présent, des visées comparatives sont ainsi proposées sur l’identité professionnelle du réalisateur. Instaurant un dialogue entre juristes et historiens du film, ce travail vient combler un manque dans la recherche et la réflexion sur ce domaine. À ce titre, il pourra répondre aux besoins tant des universitaires que des professionnels du cinéma et du droit.
Ce livre rend compte de la myriade d’expériences d’associations ouvrières au XIXe siècle, autour de la révolution de 1848.
Maître-mot du mouvement ouvrier, concept clé pour les théoriciens socialistes, l’association cristallise dans l’Europe du XIXe siècle les aspirations à une réorganisation plus juste et égalitaire du travail. Permettant de penser la liberté contre le libéralisme, elle est l’expérience en actes d’un pouvoir d’agir collectif et autonome des ouvriers et ouvrières. Ce livre rend compte de la myriade d’expériences concrètes qui se trouvent regroupées sous ce terme, avant, pendant et après la révolution de 1848.
L’étude du feu sous plusieurs aspects comme élément de la vie quotidienne des gens à l’époque gréco-romaine.
Cet ouvrage aborde la problématique du feu dans la cité antique comme élément aussi bien utile au fonctionnement de la vie quotidienne des gens que sous l’aspect périlleux que sont les incendies qu’ils soient accidentels ou volontaires.
Comment et pourquoi « faire voir » par la parole dans l’Antiquité et la première modernité.
Ce volume collectif étudie le phénomène de l’enargeia et son fonctionnement dans des genres variés, de la poésie grecque archaïque au début de la période moderne. Il éclaire une pratique souvent réflexive avant même d’être théorisée et montre comment, ensuite, théorie et pratique interagissent. On y voit que l’enargeia mobilise différents sens, ses liens étroits avec la performance chorale et théâtrale, et les questions poétiques, épistémologiques et ontologiques qu’elle soulève.
La répression des luttes des quartiers populaires analysée sous toutes ses facettes : de la coupe de subvention à la disqualification en passant par la cooptation.
On ne peut comprendre les difficultés de l’action collective dans les quartiers populaires sans analyser les multiples entraves institutionnelles qu’ils rencontrent. Disqualification des militants, cooptation des leaders, divisions des associations, dispersion des habitants, coupes de subventions, répression des luttes… À partir d’enquêtes de terrains fouillées, ce livre donne à voir cette réalité méconnue qui interroge notre fonctionnement démocratique.
Un livre pour tout savoir sur la manière avec laquelle la PJJ appréhende et respecte les droits des mineurs délinquants dans ses foyers d’hébergement.
Où en est la PJJ dans le respect des droits des mineurs placés dans les foyers d’hébergement ? Ce livre analyse la place réservée aux droits de l’enfant dans la réglementation PJJ et propose des pistes pour favoriser une connaissance plus fine des droits afin d’assurer un meilleur accompagnement des mineurs.
Le livre revendique l’idée que les mineurs délinquants ont des droits individuels comme socles de leur réinsertion et de leur émancipation.
Le livre analyse et compare les formes de dénonciation de la corruption urbaine dans le temps long
et à travers des cas variés de villes « maudites ».
Un scandale de corruption, des élus accusés de clientélisme, de favoritisme, d’affairisme, de liens avec le crime organisé… La scène se passe-t-elle n’importe où ? Pas forcément, car il y a des villes où ces dénonciations sont plus fréquentes qu’ailleurs, des villes maudites et à la mauvaise réputation. Cet ouvrage analyse la mise en accusation des phénomènes d’improbité publique qui se prolonge dans une stigmatisation de certaines villes. Il explore différentes époques et plusieurs villes européennes et nord-américaines.
Il s’agit d’une analyse juridique et pratique de la justice restaurative en France et en Fédération Wallonie Bruxelles dans le système de justice pénale des mineurs.
Jessica Filippi propose une analyse du droit pénal des mineurs qui observe la place de la justice restaurative, son institutionnalisation et sa pratique dans le système de justice pénale des mineurs en France et en FWB. L’évolution du droit pénal des mineurs et de la place de la justice restaurative au sein de celui-ci nous enseigne que la philosophie protectionnelle, les philosophies de la peine qui concourent à la justification de la réponse pénale et leurs inscriptions dans la réalité judiciaire, sont des obstacles au développement des processus et principes de la justice restaurative.
Découvrir la majorité parlementaire élue en 1846 et expliquer son attitude qui encouragea le cabinet Guizot à refuser toute réforme et précipita la fin de la monarchie de Juillet.
Expliquer la révolution de 1848, c’est comprendre comment une assemblée de députés, « les satisfaits », porte parole des électeurs censitaires, soutint ou plutôt trouva dans le gouvernement Guizot, les ministres qui endigueraient les aspirations démocratiques. Malgré les avertissements réitérés venus des bancs de l’opposition et de certains ministériels plus lucides, cette majorité fut sourde à toute réforme électorale. Son entêtement associé à celui du roi, précipita la fin de la royauté en France.
Une introduction à la psychologue de l’orientation, pour qui veut organiser ses idées en ce domaine.
Comment décidez-vous pour votre carrière ? Quelques logiciels aident à comprendre ce qu’est une bonne méthode de décision. Utilisez-vous toujours la même méthode ou procédez-vous différemment ? Ressentez-vous de l’indécision ? Une fois la décision prise, faites-vous beaucoup d’efforts pour la réaliser ?, etc. Ces analyses inciteront chacun à progresser dans ses décisions ; l’enseignant et l’enseignant-chercheur à aider élèves et étudiants et le spécialiste de l’orientation à reconsidérer ses pratiques.
Tourisme et chansons : un rien nous fait-il chanter… le tourisme ? Et ces chansons, que nous en apprennent-elles ? Et le tourisme, que nous apprend-il des chansons ?
Qu’apporte la lecture du corpus, inexploré à ce jour, des chansons populaires à la saisie du phénomène touristique ? Que nous permet de comprendre des chansons populaires leur croisement avec le tourisme ? La réponse, simple à formuler, est riche dans ses développements : en paroles, en musiques et en pratiques, être touriste, c’est choisir une manière d’habiter le Monde.
La cour de France observe dès le Haut Moyen Âge une pratique qui frappe par son ampleur et sa persistance à travers les siècles : elle se déplace régulièrement d’une résidence à l’autre, traversant parfois le pays entier dans le cadre de grands voyages. Ce mode de vie a laissé des témoignages émerveillés des contemporains qui assistaient au passage d’un cortège dont la taille pouvait atteindre 14 000 personnes. Le présent ouvrage éclaire sur le temps long et dans une perspective comparatiste l’évolution de l’itinérance curiale, le caractère des déplacements et leur impact sur l’entourage royal et la société.
Cette exploration des relations cinématographiques méconnues entre la France et la RDA, rappelle qu’en dépit de la guerre froide, d’ambitieuses collaborations cinématographiques virent le jour, portées par des « passeurs » cinéastes, acteurs et actrices.
Initiées par le réseau communiste dès l’après-guerre, les relations cinématographiques entre l’Est et l’Ouest du Rideau de fer façonnent le cinéma européen. La circulation de films et de professionnel∙le∙s entre la France et la RDA donna lieu à des projets inédits et souvent novateurs. Cette camaraderie s’estompe progressivement au profit d’un sentiment d’exotisme qui conduit Jean-Luc Godard ou Chris Marker à filmer la disparition de cette « autre » Allemagne après 1989.
Le monde artisanal grec antique, dont les aspects techniques ont déjà fait l’objet de nombreuses recherches, cache d’autres réalités. L’artisan n’est en effet pas seulement producteur de biens matériels, mais aussi acteur de la vie religieuse et évolue dans un riche univers symbolique, psychologique et social. L’étude des pratiques religieuses des artisans grecs, de l’époque archaïque à l’époque hellénistique, a pour ambition d’explorer ce champ presque vierge, dont les indices, quand ils existent, sont souvent discrets et épars. Les données recueillies n’en forment pas moins un corpus cohérent qui dessine un nouveau profil du monde artisanal, avec des spécificités religieuses mais aussi culturelles et sociales. La vie religieuse des artisans grecs antiques se révèle riche et bigarrée, à l’image du groupe socialement et culturellement composite qu’ils constituent.
‘Il captive les lecteurs par son humour et son sens des petites surprises inattendues de la vie quotidienne.’ The White Ravens
L’ascenseur doit descendre, mais, bizarrement, il monte. Qui l’a appelé ? Est-il cassé ? Six voisins se rencontrent dans ce qui paraît être une routine éphémère, mais qui révèle bientôt de vieilles histoires et de nouvelles amitiés. Tous les voyages nous transforment, même un voyage en ascenseur. Bonus Un deuxième petit album est à découvrir dans une enveloppe qui est collée sur la troisième couverture de l’album. C’est l’histoire d’un des personnages de L’Ascenseur. C’est son anniversaire et il est triste car il pense qu’il va le fêter seul, mais arrive un invité surprise… Une courte histoire qui parle d’espoir et d’amitié.
Cet album jeunesse a remporté plusieurs prix dont l’United States Board on Books for Young People (USBY – États-Unis) en 2021 et le White Raven Selection of International Children and Youth Literature (Allemagne) en 2020.
Troisième ouvrage de la maison autour du carnaval, Tierra Mágica aborde les rituels et les mascarades du nord-ouest de l’Espagne. Chaque année, le son des cloches sort des brumes qui entourent les villages et tentent d’annoncer la fin de l’hiver, on entend aussi des cris et des musiques lointaines. En s’approchant, on commence à distinguer des arbres qui marchent, des oiseaux fantastiques et des figures plus inquiétantes. Ces processions semblent venir de très loin, du fond des âges, de sous la terre. L’ouvrage du photographe Yannick Cormier transcrit cette stupeur qui nous saisit face à ces personnages à la fois effrayants et attirants.
Avec ce nouveau roman, Thomas Giraud s’ approche peut-être encore davantage qu’ il ne l’ avait fait jusque-là d’ une de ces figures fulgurantes et insaisissables, celles qui n’ ont fait que passer, qui ont expérimenté et qui nous laissent au bout du compte avec beaucoup d’ interrogations, à peu près autant de passions, de frissons même.
Si de Bas Jan Ader, artiste hollandais, nous savons peu de choses, en découvrant ce qui aurait pu être son histoire, selon Thomas Giraud, on se demande forcément d’ où lui vient cette fascination pour les chutes ? Qu’ entend-il montrer en tombant à vélo dans un canal ou en se lâchant d’ une branche d’ arbre ? Est-ce là uniquement le goût d’ aller contre un ordre établi du monde matériel ? Ou faut-il chercher du côté de la petite enfance et de cet équilibre introuvable qui fait tomber à longueur de temps ? Ou encore d’ avoir grandi dans l’ absence et pourtant avec la figure omniprésente d’ un père héros de guerre ?
Si Bas Jan Ader semble avoir laissé peu, c’ est en même temps déjà beaucoup, pour penser, imaginer, construire, inventer. Il a mené bon nombre d’ expériences et de performances, jusqu’ à cette traversée, ultime, de l’ Atlantique, à bord d’ un bateau trop léger sans doute, In Search of the Miraculous…
Avec sensibilité, humour parfois, Thomas Giraud s’ enquiert de son histoire, traverse l’ océan à ses côtés et dresse son portrait à travers les âges, de son enfance à sa vie d’ adulte, sa vie d’ artiste.
Un jour de désœuvrement, Pablo Martín Sánchez tape son nom dans un moteur de recherche. Par le plus grand des hasards, il se découvre un homonyme au passé héroïque : un anarchiste, condamné à mort en 1924. Férocement intrigué, il se pique au jeu de l’investigation et cherche à savoir qui était… Pablo Martín Sánchez le révolutionnaire.
Happé, l’auteur se fond dans cette destinée tourbillonnante et picaresque, alternant le récit d’une épopée révolutionnaire dans le Paris des années 1920 où les faubourgs de Belleville abritent d’ardents imprimeurs typographes, et celui d’une jeunesse aventureuse en Espagne jusqu’à les faire converger en un dénouement… tragique.
Épique, virevoltant, espiègle et foisonnant, L’anarchiste qui s’appelait comme moi dresse le portrait à la fois réaliste et rêvé des utopies montantes du tournant du XXe siècle, dans l’esprit des grands romans populaires où l’amitié, la trahison, l’amour et la peur sont les rouages invisibles qui font tourner le monde.
Pas de repos pour les Détectives ! Alors qu’Halloween approche, Stanley et son équipe sont appelés à la rescousse pour une nouvelle affaire. Un certain M. Jekyll terrorise le voisinage en multipliant les vilaines farces. À mesure que les collégiens se perdent dans l’enquête, ils réalisent pourquoi la police a fait appel à eux. Et ce n’est pas pour leurs talents de détectives…
Auteur : Daniel Kenney
Traductrice : Hermine Hémon Illustrateur de couverture : Louis Diallo Illustrations intérieures : Emily Boever
Une vache bizarre, un singe curieux et une histoire éléphantesque ! Cet album, plein d’humour, ravira les amoureux des grandes bêtes, qu’elles soient vaches ou éléphants. La lecture permettra la découverte, pour les plus petits, de deux grands mammifères fascinants.
Auteur : Jean-Baptiste de Panafieu
Illustratrice : Caroline Picard
Après les bouleversements apportés par la crise de la Covid-19, cette étude revient sur les critiques formulées contre le système contemporain et sur les solutions envisagées.
L’auteur soutient la thèse d’un changement inévitable, d’une impossibilité à revenir en arrière et de la nécessité d’évoluer rapidement pour se sortir d’une économie de crise non viable sur le long terme.
Quand Lucia et le vieil Othon découvrent un voilier dans l’anse du Morne-Rouge, ils sont loin de s’imaginer que leur vie va s’en trouver bouleversée. À bord se trouvent Jenn et son frère Alan, blessé. Ils sont venus dans un but bien précis : convaincre le Capitaine Imanol de les aider à délivrer leur ami de toujours.
Hélas, l’officier tant apprécié de tous est encore en mer. C’est donc avec ses trois filles, au caractère bien trempé, que les deux jeunes garçons vont devoir composer, car impossible d’attendre plus longtemps. La vie de Josué est en jeu !
Mais si Sarah, Mina et Lucia décident de venir en aide aux deux garçons, sont-elles si aguerries pour combattre ce qui les attend ? Pourront-elles réaliser un sauvetage sans encombre, esquiver les dangereux récifs et échapper aux terribles forbans qui infestent les eaux chaudes des Caraïbes ?
La guerre a éclaté, l’heure n’est plus aux hésitations. Les choix de chacun seront cruciaux pour l’avenir de Mirage. Le Trio a enfin dévoilé son vrai visage. Il ne reculera devant rien pour arriver à ses fins et maintenir son emprise sur Mirage : perfidie, complot, meurtre… La manipulation mentale sera son arme de prédilection, il est expert en la matière. Si chacun pensait en avoir fait la douloureuse expérience, ce n’était qu’un simple aperçu de son pouvoir.
Quant à Kate, elle est seule désormais, Shawn n’a pas accepté sa trahison et a poursuivi son chemin en solitaire. Est-ce que cela offrira à Abel l’opportunité qu’il attend depuis si longtemps pour conquérir l’Élue ? Personne n’aura le temps de s’interroger, car Howard se meurt et le passé de M tout comme ses réelles motivations vont progressivement être révélées au grand jour.
Et si les choses n’étaient pas si simples ? Si l’horreur de la vérité était pire que les crimes du Trio ? Les âmes sœurs finissent toujours par se retrouver pour s’unir dans la vie ou dans la mort. Mais, les apparences sont toujours trompeuses sur Mirage…
Le dernier volet de Mirage se clôt en une apothéose inattendue. La raison du cœur contre la raison d’État. Si choisir était de ne pas choisir finalement ?
Collection Galoubet, pour découvrir, grandir et s’amuser.
Une histoire complète avec des jeux et des activités. Une aventure tendre et pleine de suspense.
C’est affreux, les grandes vacances sont terminées et c’est le jour de la rentrée, direction l’école.
Même si Louan a un beau cartable, elle s’interroge.
Que se passe-t-il vraiment derrière les murs de l’école ?
Une nouvelle histoire qui permettra de dédramatiser ce rituel si important dans la vie d’un enfant et de ses parents.
Le livre JUNGLES relie ensemble les différentes séries réalisées par l’artiste photographe Olivia Lavergne depuis dix ans. Il est construit suivant un principe inspiré du cinéma, un montage fluide des images qui transmet le récit déroulant. Cet ouvrage est pensé en grand format pour accentuer l’effet d’immersion dans les paysages immenses où se déroule l’action.
On y suit les pas d’une jeune femme mystérieuse, habillée en citadine, qui s’enfonce dans la forêt…
Au centre du livre apparaît une galerie étonnante de figures d’arbres éclairés. Cette série est lovée au creux d’une nouvelle inédite et magique de Bérengère Cournut qui résonne en écho profond avec les images d’Olivia Lavergne. La troisième partie du livre entraîne le lecteur dans le sillage d’une famille mentawaï (hommes-fleurs) dont la mise en lumière, suspendue entre réalité et imaginaire, nous laisse deviner une connaissance intime de la jungle habitée comme un immense jardin.
Source documentaire de première importance sur l’histoire économique, industrielle, sociale ou architecturale de Lille et de sa métropole, le fonds Pasquero acquis par le Musée de l’Hospice Comtesse de Lille en 1972 constitue aussi un témoignage unique sur les mutations d’une profession évoluant au rythme des progrès technologiques. À travers une présentation globale de l’activité de l’atelier de Jean et René Pasquero (père et fils) entre 1890 et 1969, cet ouvrage et l’exposition à laquelle il est dédié restituent les figures de deux honnêtes artisans animés d’abord par une passion pour la « ressemblance » et pour ce que la photographie doit reproduire du réel.
Dans ces images, au premier abord, c’est la vérité du travail, de la figure humaine, de la ville industrieuse et commerçante ou de ses produits manufacturés qui arrête le spectateur.
Pourtant, de ces habiles mais classiques images se dégage assez souvent une sensibilité qui leur confère une forte dimension plastique et poétique, gage qu’ayant dépassé la seule maîtrise du métier, l’artisan tutoie alors l’artiste.
Cet ouvrage est publié à l’occasion de l’exposition Hélène Marcoz dans les collections permanentes du Palais des Beaux-Arts de Lille. L’artiste cherche en photographie et en vidéo à tisser des liens entre regard, image, mémoire, lieu et temporalité. Dans chacune de ses photographies se décantent les impressions de plusieurs images, comme si chacune d’elles portait l’empreinte infime laissée par la précédente. La vidéo rejoue le même processus en l’inscrivant dans le mouvement.
Avec Jean-Marie Dautel, chargé de conservation en photographie, Hélène Marcoz a imaginé faire dialoguer ses œuvres avec celles du musée en portant une attention particulière à quelques grands genres de l’histoire de l’art, comme le paysage ou la nature morte. En parallèle, elle a réalisé au sein du musée une nouvelle série de photographies intitulée D’après.
En questionnant les différences de temporalité entre la présence quasi immuable du tableau sur le mur du musée et le regard éphémère du visiteur qui le contemple, elle invite dans cette série à considérer le rapport intime à l’œuvre, le temps passé, la proximité ou l’attitude physique.
L’empreinte du visiteur sur le tableau nous amenant à nous interroger : qu’est-ce qu’une œuvre sans un regard ?
Né dans une famille de tailleurs de pierre de la région belge de Soignies, Eugène Dodeigne apprend le métier dès l’âge de treize ans auprès de son père marbrier. De précoces dispositions le conduisent à l’École des beaux-arts de Tourcoing puis à celle de Paris. À la fin des années 1960, sa notoriété devient internationale : la Belgique, les Pays-Bas ou encore l’Allemagne accueillent ses sculptures, comme bientôt de nombreux lieux publics et parcs de musées à travers le monde. Ses pierres de Soignies parviennent à une grandeur monumentale dans des formes arrachées à la matière, qui disent l’Homme et la condition humaine. Déplaçant dans une modernité flagrante et singulière la leçon de Rodin et la silhouette inspirante de l’Homme qui marche, Eugène Dodeigne apparaît avec ses outils, sa vigueur, sa volonté farouche et son humanisme, comme un véritable emblème de la sculpture de notre temps, définitivement comme l’Homme qui sculpte.
– L’AUTEUR –
Historien de l’art de formation, Germain Hirselj se passionne depuis 2005 pour l’aventure du Groupe de Roubaix et certains de ses protagonistes. Il leur a consacré plusieurs articles dans la revue Gens & Pierres de Roubaix et a participé, en tant que commissaire scientifique, à plusieurs expositions évoquant le sujet, notamment avec le musée La Piscine de Roubaix (La galerie Dujardin (1905-1980), L’art au XXe siècle à Roubaix, en 2011 ; Les Jean Roulland de La Piscine, en 2013 ; Henri Delvarre (1898-1974), en 2014), le musée du Dessin et de l’Estampe originale de Gravelines (Arthur Van Hecke, ici chez lui, en 2011) et le Musée de la Tour abbatiale de Saint-Amand-les-Eaux (Eugène Dodeigne, œuvre peint 1948-2000, en 2013).
Ce matin, Sam se réveille, mais la journée commence mal. Comme souvent il faut se dépêcher, recevoir des ordres, essayer de se faire comprendre des autres… Si seulement il existait quelque part un génie pour l’aider à passer une meilleure journée… Vous avez dit génie ? Ça, c’est une mission pour Madame Com’Com’ ! Elle a un super-pouvoir : celui de mieux communiquer avec les autres…
Sam et le pouvoir des mots propose aux enfant dès 7 ans une manière ludique et vivante de découvrir la Communication NonViolente et de comprendre qu’il est possible de communiquer de manière claire dans une ambiance apaisée.
Dixit n’est pas un petit lapin comme les autres : non seulement il chasse les trésors et en fait des collections, mais en plus il vit dans le ventre d’un enfant. Sauf qu’à trop accumuler les trouvailles dans son placard, Dixit finit par provoquer une catastrophe : une crise d’appendicite ! Un chirurgien-pompier doit venir éteindre l’incendie et heureusement, l’opération est un succès. Plus de frayeur que de mal, le lapin Dixit se tiendra sage désormais.
– L’AUTEUR –
Après avoir mené des recherches sur la communication chez les primates, Delphine Gosset s’est reconvertie dans le journalisme scientifique. Très portée sur la vulgarisation, elle a notamment travaillé sur des fiches d’information patient. Elle est actuellement chargée de communication scientifique à l’université de Franche-Comté. Elle profite du temps libre qui lui reste pour écrire des récits pour la jeunesse qui mêlent la fiction et la science. Son premier roman Sur la route de Nosy Komba, également publié chez Lucca éditions, traite de primatologie et d’éthologie.
– L’ILLUSTRATRICE –
Julia Dasic a grandi entre la Grèce et la Serbie avant de s’installer à Paris, où elle vit et travaille actuellement. Diplômée des Arts Décoratifs, elle met son talent d’illustratrice au service des livres pour enfants et de l’animation. Ses travaux récents font la part belle à des créatures mystérieuses, des paysages mythologiques et des animaux merveilleux. Elle a également développé une spécialité dans l’édition médicale et les planches anatomiques.
Damnio, ex-capitaine de police, est sollicité par un ancien collègue pour résoudre une affaire étrange : la disparition de plusieurs jeunes, tous héritiers d’une histoire collective qu’ils ignorent. Maryse Maligne fait se croiser deux individus qui n’ont rien en commun, à part la recherche de vérité : une jeune femme et un vagabond.
Renouant avec la tradition des cabinets de curiosités, cet ouvrage richement illustré met en valeur l’éclectisme des collections accumulées au fil du temps par l’Université de Lille. Une cage de Faraday, un marteau d’eau, un graphomètre à pinnules, un ornithorynque naturalisé, un crâne et un cœur humains éclatés, ou encore un antique papyrus… Qu’ont donc en commun tous ces objets, sinon qu’ils ont été réunis là par l’insatiable curiosité qui anime professeur.e.s et chercheurs / chercheuses depuis le milieu du xixe siècle. Au travers de ses sept chapitres (La lumière et l’électricité, L’eau et l’air, Les astres et le temps, La terre et la végétation, Les animaux, L’humain, Le langage et la transmission), le livre brosse également le portrait de lieux et de grandes figures qui ont marqué l’histoire de l’Université, comme Louis Pasteur ou Albert Calmette. Et puisque ces objets peuvent facilement constituer par leur caractère parfois insolite une invitation à l’imagination littéraire, sept écrivain.e.s proposent dans ces pages un contrepoint non dénué de souffle et de fantaisie.
C’est à un regard rétrospectif que le.la lecteur.rice est convié.e au fil de cet ouvrage. Mais c’est aussi un viatique qui lui est offert ici pour continuer à cheminer dans les turbulences du monde et garder confiance dans la science et dans les femmes et les hommes qui la font.
Comment ne pas être pris dans les évènements qui se déroulent au coeur de ce roman dont l’action se situe en Roumanie ? Comment ne pas les vivre, sentir l’odeur de la poussière le soir venu, la pauvreté digne de ces gens, la nudité des jours, la colère, la révolte et l’injustice ?
Bien sûr, il s’agit d’amour, de famille, de travail, de désertification, d’Europe, donc de politique. Pourtant ce mot prend ici tout son sens, dans la réflexion théorique, mais surtout dans le quotidien de ceux qui la subissent. Roman-lieu ou fiction « documentarisée », c’est à lire absolument, pour l’Histoire, la terre, la poésie rude et nos certitudes qui volent en éclats…
Bien que leur enquête les mette de plus en plus en danger, Céline et Colin continuent leurs recherches. Ils ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes pour dévoiler le mystère planant sur le cimetière…
– FOCUS TOME 1 ET TOME 2 –
Tuer le temps – T01 :
Les parents de Céline et Colin tiennent une entreprise de pompes funèbres. Une profession bien lourde à porter pour les jumeaux, raillés en permanence par leurs camarades qui les surnomment Croque-mort et Croquemitaine. Isolés, les deux jeunes collégiens ne voient que peu leurs parents, très occupés, et commencent à cumuler les bêtises… jusqu’à être renvoyés de leur établissement scolaire pendant deux jours !
Les enfants se réfugient alors auprès de Poussin, le graveur funéraire qui aime les écouter et alimenter leur imagination…
Oiseaux de malheur – T02 :
Céline et Colin se retrouvent de plus en plus isolés. Suite à leur macabre découverte maquillée en blague, leurs parents ne leur font plus confiance, et face à l’absence de Poussin, les soupçons se portent sur lui… Les jumeaux se lancent alors à corps perdu dans l’enquête…
– À PROPOS DE L’AUTEUR –
Léa Mazé, après avoir obtenu son diplôme de DMA Cinéma d’Animation avec la mention Excellence à l’école Estienne en 2011, poursuit ses études en bande dessinée et obtient son DMA Illustration.
Son projet d’étude s’intitulait à cette époque L’Âge de raison, qui deviendra finalement Nora.
C’est à tout juste 26 ans qu’elle publie ce premier ouvrage dont les dessins sont d’une qualité déconcertante et les textes d’une incroyable finesse. Une auteure au talent déjà incontestable.
En 2018, elle prouve une fois de plus ses capacités d’autrice de Bande dessinée en lançant la série des Croques, toujours aux éditions de la Gouttière.
Quelle simplicité en apparence que la poésie de Baptiste Beaulieu. Les mots de chacun, des conseils comme des mantras, une parole donnée et des pistes vers une harmonie personnelle. En racontant l’autre, le poète se raconte. Il explore la condition humaine, le doute, l’usurpation, la fraternité. Un cœur qui s’ouvre, c’est un honnête homme en train de naître. Comme dans ses romans, Baptiste Beaulieu est tout entier dans ses poèmes. Chaleureux et vivant. La mélancolie est maîtrisée et l’auteur célèbre les chemins que trace, à l’aube, le soleil.
Baptiste Beaulieu s’adresse directement au lecteur et tente de répondre avec lui à cette éternelle question : « Faut-il jamais avoir peur ? »
– À PROPOS DE L’AUTEUR –
Romancier, médecin, chroniqueur à France Inter dans l’émission Grand bien vous fasse et à Psychologies Magazine, Baptiste Beaulieu est l’auteur de quatre romans et de plusieurs nouvelles, adaptés dans une quinzaine de pays et ayant reçu plusieurs prix. Son premier roman adapté au théâtre et joué pour la première fois au festival d’Avignon en août 2019 est actuellement donné sur la scène parisienne du théâtre Le Splendid.
« Monsieur Boris Vian, je vous fais une lettre », pourrait être l’esprit de cette enquête poétique de Marc Dufaud. Chacun connait la chanson Le Déserteur, mais qui connait l’histoire de ce simple morceau de musique et des quelques paroles qui allaient diviser la France et bouleverser le destin de Boris Vian ? Hué, chahuté, cible d’attaques, Vian n’énonçait pas, il dénonçait. Au lance-flamme. Sourire narquois en coin. Sous prétexte de nous raconter l’histoire d’un texte mythique, Marc Dufaud évoque de manière vivante et « swing » Boris Vian, le jazz, Paris et la province d’alors ; et, surtout, l’engagement d’une époque où la chanson était encore une arme de contestation massive l’esprit reconnaît sa voie et le cœur sa raison.
– À PROPOS DE L’AUTEUR –
Marc Dufaud est écrivain et réalisateur. Grand spécialiste du rock, de la littérature français et du cinéma, son travail scrupuleux et inspiré est reconnu par la critique. Il est aussi le réalisateur du long-métrage Daniel Darc, Pieces of My Life et travaille à l’édition des inédits de Daniel Darc, à paraître prochainement dans la collection Le Chant des possibles, aux éditions invenit.
Environ 200 textes, illustrations, jeux, documents et photos 4 parcours thématiques Biographie complète
– RÉSUMÉ –
Flamboyant Alexandre Dumas!
Né en 1802 et élevé à Villers-Cotterêts, dans l’Aisne, fils de général, père d’un nombre « incalculable » d’enfants dont le romancier Alexandre Dumas fils, chasseur émérite et gastronome, ami loyal et amant « aimeur », grand voyageur et curieux de tout, Dumas eut une vie aussi intense et rocambolesque que son oeuvre est diverse et captivante.
Après le succès de Tout sur La fontaine (ou presque) de Martine Pichard, cette nouvelle petite encyclopédie ludique et fourmillante d’informations aborde toutes les facettes, éclairées dans leur contexte historique et littéraire, de cet écrivain phénoménal.