Vive la fontaine !
Tonique et gai, bourré de surprises, de textes courts, d’images rares et colorées, de jeux et d’activités, le livre raconte toutes les facettes de l’homme et du poète exceptionnels que fut Jean de La Fontaine.
Tonique et gai, bourré de surprises, de textes courts, d’images rares et colorées, de jeux et d’activités, le livre raconte toutes les facettes de l’homme et du poète exceptionnels que fut Jean de La Fontaine.
Après les bouleversements apportés par la crise de la Covid-19, cette étude revient sur les critiques formulées contre le système contemporain et sur les solutions envisagées.
L’auteur soutient la thèse d’un changement inévitable, d’une impossibilité à revenir en arrière et de la nécessité d’évoluer rapidement pour se sortir d’une économie de crise non viable sur le long terme.
Quand Lucia et le vieil Othon découvrent un voilier dans l’anse du Morne-Rouge, ils sont loin de s’imaginer que leur vie va s’en trouver bouleversée. À bord se trouvent Jenn et son frère Alan, blessé. Ils sont venus dans un but bien précis : convaincre le Capitaine Imanol de les aider à délivrer leur ami de toujours.
Hélas, l’officier tant apprécié de tous est encore en mer. C’est donc avec ses trois filles, au caractère bien trempé, que les deux jeunes garçons vont devoir composer, car impossible d’attendre plus longtemps. La vie de Josué est en jeu !
Mais si Sarah, Mina et Lucia décident de venir en aide aux deux garçons, sont-elles si aguerries pour combattre ce qui les attend ? Pourront-elles réaliser un sauvetage sans encombre, esquiver les dangereux récifs et échapper aux terribles forbans qui infestent les eaux chaudes des Caraïbes ?
La guerre a éclaté, l’heure n’est plus aux hésitations. Les choix de chacun seront cruciaux pour l’avenir de Mirage. Le Trio a enfin dévoilé son vrai visage. Il ne reculera devant rien pour arriver à ses fins et maintenir son emprise sur Mirage : perfidie, complot, meurtre… La manipulation mentale sera son arme de prédilection, il est expert en la matière. Si chacun pensait en avoir fait la douloureuse expérience, ce n’était qu’un simple aperçu de son pouvoir.
Quant à Kate, elle est seule désormais, Shawn n’a pas accepté sa trahison et a poursuivi son chemin en solitaire. Est-ce que cela offrira à Abel l’opportunité qu’il attend depuis si longtemps pour conquérir l’Élue ? Personne n’aura le temps de s’interroger, car Howard se meurt et le passé de M tout comme ses réelles motivations vont progressivement être révélées au grand jour.
Et si les choses n’étaient pas si simples ? Si l’horreur de la vérité était pire que les crimes du Trio ? Les âmes sœurs finissent toujours par se retrouver pour s’unir dans la vie ou dans la mort. Mais, les apparences sont toujours trompeuses sur Mirage…
Le dernier volet de Mirage se clôt en une apothéose inattendue. La raison du cœur contre la raison d’État. Si choisir était de ne pas choisir finalement ?
Collection Galoubet, pour découvrir, grandir et s’amuser.
Une histoire complète avec des jeux et des activités.
Une aventure tendre et pleine de suspense.
C’est affreux, les grandes vacances sont terminées et c’est le jour de la rentrée, direction l’école.
Même si Louan a un beau cartable, elle s’interroge.
Que se passe-t-il vraiment derrière les murs de l’école ?
Une nouvelle histoire qui permettra de dédramatiser ce rituel si important dans la vie d’un enfant et de ses parents.
Retrouvez les fables de La Fontaine, toujours aussi fantastiques à lire ou à relire, illustrées par Max et son trait de crayon incisif.
– Des explications complémentaires
– Des dessins impertinents
– Des notes de vocabulaire
– Un parcours iconographique
Un livre réalisé pour rendre l’univers de La Fontaine accessible à tous. Un ouvrage ludique afin d’appréhender l’art de la fable.
Le livre JUNGLES relie ensemble les différentes séries réalisées par l’artiste photographe Olivia Lavergne depuis dix ans. Il est construit suivant un principe inspiré du cinéma, un montage fluide des images qui transmet le récit déroulant. Cet ouvrage est pensé en grand format pour accentuer l’effet d’immersion dans les paysages immenses où se déroule l’action.
On y suit les pas d’une jeune femme mystérieuse, habillée en citadine, qui s’enfonce dans la forêt…
Au centre du livre apparaît une galerie étonnante de figures d’arbres éclairés. Cette série est lovée au creux d’une nouvelle inédite et magique de Bérengère Cournut qui résonne en écho profond avec les images d’Olivia Lavergne. La troisième partie du livre entraîne le lecteur dans le sillage d’une famille mentawaï (hommes-fleurs) dont la mise en lumière, suspendue entre réalité et imaginaire, nous laisse deviner une connaissance intime de la jungle habitée comme un immense jardin.
Source documentaire de première importance sur l’histoire économique, industrielle, sociale ou architecturale de Lille et de sa métropole, le fonds Pasquero acquis par le Musée de l’Hospice Comtesse de Lille en 1972 constitue aussi un témoignage unique sur les mutations d’une profession évoluant au rythme des progrès technologiques. À travers une présentation globale de l’activité de l’atelier de Jean et René Pasquero (père et fils) entre 1890 et 1969, cet ouvrage et l’exposition à laquelle il est dédié restituent les figures de deux honnêtes artisans animés d’abord par une passion pour la « ressemblance » et pour ce que la photographie doit reproduire du réel.
Dans ces images, au premier abord, c’est la vérité du travail, de la figure humaine, de la ville industrieuse et commerçante ou de ses produits manufacturés qui arrête le spectateur.
Pourtant, de ces habiles mais classiques images se dégage assez souvent une sensibilité qui leur confère une forte dimension plastique et poétique, gage qu’ayant dépassé la seule maîtrise du métier, l’artisan tutoie alors l’artiste.
Cet ouvrage est publié à l’occasion de l’exposition Hélène Marcoz dans les collections permanentes du Palais des Beaux-Arts de Lille. L’artiste cherche en photographie et en vidéo à tisser des liens entre regard, image, mémoire, lieu et temporalité. Dans chacune de ses photographies se décantent les impressions de plusieurs images, comme si chacune d’elles portait l’empreinte infime laissée par la précédente. La vidéo rejoue le même processus en l’inscrivant dans le mouvement.
Avec Jean-Marie Dautel, chargé de conservation en photographie, Hélène Marcoz a imaginé faire dialoguer ses œuvres avec celles du musée en portant une attention particulière à quelques grands genres de l’histoire de l’art, comme le paysage ou la nature morte. En parallèle, elle a réalisé au sein du musée une nouvelle série de photographies intitulée D’après.
En questionnant les différences de temporalité entre la présence quasi immuable du tableau sur le mur du musée et le regard éphémère du visiteur qui le contemple, elle invite dans cette série à considérer le rapport intime à l’œuvre, le temps passé, la proximité ou l’attitude physique.
L’empreinte du visiteur sur le tableau nous amenant à nous interroger : qu’est-ce qu’une œuvre sans un regard ?
Né dans une famille de tailleurs de pierre de la région belge de Soignies, Eugène Dodeigne apprend le métier dès l’âge de treize ans auprès de son père marbrier. De précoces dispositions le conduisent à l’École des beaux-arts de Tourcoing puis à celle de Paris. À la fin des années 1960, sa notoriété devient internationale : la Belgique, les Pays-Bas ou encore l’Allemagne accueillent ses sculptures, comme bientôt de nombreux lieux publics et parcs de musées à travers le monde. Ses pierres de Soignies parviennent à une grandeur monumentale dans des formes arrachées à la matière, qui disent l’Homme et la condition humaine. Déplaçant dans une modernité flagrante et singulière la leçon de Rodin et la silhouette inspirante de l’Homme qui marche, Eugène Dodeigne apparaît avec ses outils, sa vigueur, sa volonté farouche et son humanisme, comme un véritable emblème de la sculpture de notre temps, définitivement comme l’Homme qui sculpte.
Historien de l’art de formation, Germain Hirselj se passionne depuis 2005 pour l’aventure du Groupe de Roubaix et certains de ses protagonistes. Il leur a consacré plusieurs articles dans la revue Gens & Pierres de Roubaix et a participé, en tant que commissaire scientifique, à plusieurs expositions évoquant le sujet, notamment avec le musée La Piscine de Roubaix (La galerie Dujardin (1905-1980), L’art au XXe siècle à Roubaix, en 2011 ; Les Jean Roulland de La Piscine, en 2013 ; Henri Delvarre (1898-1974), en 2014), le musée du Dessin et de l’Estampe originale de Gravelines (Arthur Van Hecke, ici chez lui, en 2011) et le Musée de la Tour abbatiale de Saint-Amand-les-Eaux (Eugène Dodeigne, œuvre peint 1948-2000, en 2013).
Dixit n’est pas un petit lapin comme les autres : non seulement il chasse les trésors et en fait des collections, mais en plus il vit dans le ventre d’un enfant. Sauf qu’à trop accumuler les trouvailles dans son placard, Dixit finit par provoquer une catastrophe : une crise d’appendicite ! Un chirurgien-pompier doit venir éteindre l’incendie et heureusement, l’opération est un succès. Plus de frayeur que de mal, le lapin Dixit se tiendra sage désormais.
Après avoir mené des recherches sur la communication chez les primates, Delphine Gosset s’est reconvertie dans le journalisme scientifique. Très portée sur la vulgarisation, elle a notamment travaillé sur des fiches d’information patient. Elle est actuellement chargée de communication scientifique à l’université de Franche-Comté. Elle profite du temps libre qui lui reste pour écrire des récits pour la jeunesse qui mêlent la fiction et la science. Son premier roman Sur la route de Nosy Komba, également publié chez Lucca éditions, traite de primatologie et d’éthologie.
Julia Dasic a grandi entre la Grèce et la Serbie avant de s’installer à Paris, où elle vit et travaille actuellement. Diplômée des Arts Décoratifs, elle met son talent d’illustratrice au service des livres pour enfants et de l’animation. Ses travaux récents font la part belle à des créatures mystérieuses, des paysages mythologiques et des animaux merveilleux. Elle a également développé une spécialité dans l’édition médicale et les planches anatomiques.
Damnio, ex-capitaine de police, est sollicité par un ancien collègue pour résoudre une affaire étrange : la disparition de plusieurs jeunes, tous héritiers d’une histoire collective qu’ils ignorent. Maryse Maligne fait se croiser deux individus qui n’ont rien en commun, à part la recherche de vérité : une jeune femme et un vagabond.
Renouant avec la tradition des cabinets de curiosités, cet ouvrage richement illustré met en valeur l’éclectisme des collections accumulées au fil du temps par l’Université de Lille. Une cage de Faraday, un marteau d’eau, un graphomètre à pinnules, un ornithorynque naturalisé, un crâne et un cœur humains éclatés, ou encore un antique papyrus… Qu’ont donc en commun tous ces objets, sinon qu’ils ont été réunis là par l’insatiable curiosité qui anime professeur.e.s et chercheurs / chercheuses depuis le milieu du xixe siècle. Au travers de ses sept chapitres (La lumière et l’électricité, L’eau et l’air, Les astres et le temps, La terre et la végétation, Les animaux, L’humain, Le langage et la transmission), le livre brosse également le portrait de lieux et de grandes figures qui ont marqué l’histoire de l’Université, comme Louis Pasteur ou Albert Calmette. Et puisque ces objets peuvent facilement constituer par leur caractère parfois insolite une invitation à l’imagination littéraire, sept écrivain.e.s proposent dans ces pages un contrepoint non dénué de souffle et de fantaisie.
C’est à un regard rétrospectif que le.la lecteur.rice est convié.e au fil de cet ouvrage. Mais c’est aussi un viatique qui lui est offert ici pour continuer à cheminer dans les turbulences du monde et garder confiance dans la science et dans les femmes et les hommes qui la font.
– LE RÉSUMÉ –
Je m’appelle Nanako Kotabe, j’ai 9 ans, 8 mois et 19 jours. J’habite à Itoshima, au Japon, avec mes parents, ma petite soeur Mayura et ma grand-mère Mamimoon. C’est elle qui m’a offert ce calendrier traditionnel « Niyushi sekki » qui suit les 24 saisons et les changements de la nature. J’ai décidé d’en faire mon journal, avec mes premiers haïkus.
Les 24 saisons de Nanako, journal d’une petite Japonaise de bientôt 10 ans, suit les saisons traditionnelles de l’ancien calendrier « Nijushi sekki ». Attentive aux sons des différentes cigales, à la floraison des camélias et aux mandarines du « jardin bohème » de son papa, Nanako écrit ses premiers haïkus. Elle raconte aussi ses expériences comme teinturière, la recette de Mamimoon du gâteau aux yuzu, ses jeux et ses rêves… Ce bel album de L’iroli fourmille de références à la vie japonaise et à la nature.
Les jeunes lecteurs français auront peut-être envie de s’en inspirer ? L’éditrice le croit !
– L’AUTEURE ET ILLUSTRATRICE –
Pascale Moteki, amoureuse du Japon qu’elle connaît bien, signe ici son premier texte. Elle a publié des albums chez Picquier Jeunesse, l’Ecole des Loisirs, HongFei… Pour L’iroli, elle a accepté que la peinture à l’encre (à la main !) s’immisce dans ses illustrations.
Comment ne pas être pris dans les évènements qui se déroulent au coeur de ce roman dont l’action se situe en Roumanie ? Comment ne pas les vivre, sentir l’odeur de la poussière le soir venu, la pauvreté digne de ces gens, la nudité des jours, la colère, la révolte et l’injustice ?
Bien sûr, il s’agit d’amour, de famille, de travail, de désertification, d’Europe, donc de politique. Pourtant ce mot prend ici tout son sens, dans la réflexion théorique, mais surtout dans le quotidien de ceux qui la subissent. Roman-lieu ou fiction « documentarisée », c’est à lire absolument, pour l’Histoire, la terre, la poésie rude et nos certitudes qui volent en éclats…
Bien que leur enquête les mette de plus en plus en danger, Céline et Colin continuent leurs recherches. Ils ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes pour dévoiler le mystère planant sur le cimetière…
Tuer le temps – T01 :
Les parents de Céline et Colin tiennent une entreprise de pompes funèbres. Une profession bien lourde à porter pour les jumeaux, raillés en permanence par leurs camarades qui les surnomment Croque-mort et Croquemitaine. Isolés, les deux jeunes collégiens ne voient que peu leurs parents, très occupés, et commencent à cumuler les bêtises… jusqu’à être renvoyés de leur établissement scolaire pendant deux jours !
Les enfants se réfugient alors auprès de Poussin, le graveur funéraire qui aime les écouter et alimenter leur imagination…
Oiseaux de malheur – T02 :
Céline et Colin se retrouvent de plus en plus isolés. Suite à leur macabre découverte maquillée en blague, leurs parents ne leur font plus confiance, et face à l’absence de Poussin, les soupçons se portent sur lui… Les jumeaux se lancent alors à corps perdu dans l’enquête…
Léa Mazé, après avoir obtenu son diplôme de DMA Cinéma d’Animation avec la mention Excellence à l’école Estienne en 2011, poursuit ses études en bande dessinée et obtient son DMA Illustration.
Son projet d’étude s’intitulait à cette époque L’Âge de raison, qui deviendra finalement Nora.
C’est à tout juste 26 ans qu’elle publie ce premier ouvrage dont les dessins sont d’une qualité déconcertante et les textes d’une incroyable finesse. Une auteure au talent déjà incontestable.
En 2018, elle prouve une fois de plus ses capacités d’autrice de Bande dessinée en lançant la série des Croques, toujours aux éditions de la Gouttière.
Un homme de feu raconte les autres hommes. Ses proches et ses disparus, ses passants majuscules, ses modèles simples et ses héros. Il collecte les brins de vies, minuscules et fugaces, éternels et vivifiants. Des hommages et des souvenirs qui prennent vie. Des traces de vivant. « Clip de quelques secondes », polaroïd de mots, croquis qui se mettent à bouger. Tout l’art de Cali est ici : une enfant joue, un grand-père boxe, un chanteur prend la parole. Cali écrit comme on filme en 16 mm, avec du tremblé, du grain et du cœur. Conversations capturées, bouts de nuits et de promesse, mots d’amour sur un fil et caresses à la dérobée. Conteur du minuscule à la manière d’un Richard Brautigan qu’il vénère, le poète est tout entier poète : en équilibre, sincère, à fleur de peau et en irrévérence bienveillante, debout le bras tendu. Ça respire la peine qui prend le temps de sourire, les éclats de rêves les soirs de pluie, la promesse de l’amitié et la beauté qui danse sur les pores de la peau. Oui, Cali électrise la poésie.
Auteur-compositeur-interprète et artiste engagé, Cali est citoyen de tous les mondes. Entre rock et chanson française, l’auteur expérimente un « tout possible » artistique. La poésie, l’engagement comme une ligne de sur-vie.
Quelle simplicité en apparence que la poésie de Baptiste Beaulieu. Les mots de chacun, des conseils comme des mantras, une parole donnée et des pistes vers une harmonie personnelle. En racontant l’autre, le poète se raconte. Il explore la condition humaine, le doute, l’usurpation, la fraternité. Un cœur qui s’ouvre, c’est un honnête homme en train de naître. Comme dans ses romans, Baptiste Beaulieu est tout entier dans ses poèmes. Chaleureux et vivant. La mélancolie est maîtrisée et l’auteur célèbre les chemins que trace, à l’aube, le soleil.
Baptiste Beaulieu s’adresse directement au lecteur et tente de répondre avec lui à cette éternelle question : « Faut-il jamais avoir peur ? »
Romancier, médecin, chroniqueur à France Inter dans l’émission Grand bien vous fasse et à Psychologies Magazine, Baptiste Beaulieu est l’auteur de quatre romans et de plusieurs nouvelles, adaptés dans une quinzaine de pays et ayant reçu plusieurs prix. Son premier roman adapté au théâtre et joué pour la première fois au festival d’Avignon en août 2019 est actuellement donné sur la scène parisienne du théâtre Le Splendid.
« Monsieur Boris Vian, je vous fais une lettre », pourrait être l’esprit de cette enquête poétique de Marc Dufaud. Chacun connait la chanson Le Déserteur, mais qui connait l’histoire de ce simple morceau de musique et des quelques paroles qui allaient diviser la France et bouleverser le destin de Boris Vian ? Hué, chahuté, cible d’attaques, Vian n’énonçait pas, il dénonçait. Au lance-flamme. Sourire narquois en coin. Sous prétexte de nous raconter l’histoire d’un texte mythique, Marc Dufaud évoque de manière vivante et « swing » Boris Vian, le jazz, Paris et la province d’alors ; et, surtout, l’engagement d’une époque où la chanson était encore une arme de contestation massive l’esprit reconnaît sa voie et le cœur sa raison.
Marc Dufaud est écrivain et réalisateur. Grand spécialiste du rock, de la littérature français et du cinéma, son travail scrupuleux et inspiré est reconnu par la critique. Il est aussi le réalisateur du long-métrage Daniel Darc, Pieces of My Life et travaille à l’édition des inédits de Daniel Darc, à paraître prochainement dans la collection Le Chant des possibles, aux éditions invenit.
Vous aimez les chiffres et les enquêtes policières ? Vous aimerez Les Détectives !
Lorsqu’un diamant d’une valeur inestimable disparaît chez le joaillier de la ville, Stanley Carusoé se met en tête de retrouver le voleur et d’élucider le mystère que la police préfère classer en arrêtant le premier venu. Il embrigade alors tous ses amis amoureux des mathématiques pour l’aider. Ce Scooby Gang revisité ne se fie qu’aux chiffres pour découvrir la vérité, car les chiffres jamais ne mentent !
À la fois roman d’aventures et voyage initiatique, ce récit pose aussi la question, à travers une héroïne au caractère bien trempé, de la liberté de choisir sa voie dans un univers normé par les traditions.
Chassée de son royaume par les usurpateurs qui ont empoisonné son père, entraînée pour devenir le bras armé et vengeur de sa mère, Emiko prend la route afin de reconquérir la couronne. Pourtant, durant son exil, les choses ont bien changé. La situation dans la capitale nordique d’Ashikawa lui réserve d’étonnantes surprises. Traquée dans son propre pays, plongée dans les intrigues d’une ville où espions et assassins sont légion, tiraillée entre ses devoirs de princesse et sa liberté de guerrière, Emiko n’est pas au bout de ses peines… La Voie de la Tornade suffira-t-elle à la tirer d’affaire ?
Cipango : antique contrée du Soleil Levant où la magie et les dangers se nichent au creux de chaque forêt, au détour de chaque chemin… Tandis que les grands seigneurs luttent pour le contrôle des richesses et la conquête du pouvoir, le jeune Jubeï et ses compagnons, formés aux arts de combat par le légendaire maître Funaki, le forgeur d’âmes, s’engagent dans d’exceptionnelles aventures…
Le Mont d’Abondance est réputé à travers tout Cipango pour les richesses prodigieuses que les hommes du seigneur Arihiro en extraient depuis des années. Pourtant, lorsque Jubeï s’y présente, la place forte au sommet de la montagne est assiégée par les Onis, redoutables géants autrefois alliés des humains et détenteurs des secrets de la roche. Pourquoi ces créatures s’en prennent-elles aux hommes, et comment les vaincre ? Le guerrier de la Voie de l’eau devra faire preuve d’autant de courage que de sagacité pour résoudre ce mystère et survivre à cette nouvelle aventure périlleuse.
À mi-chemin entre les récits de chevalerie, les légendes celtiques et les mythes nordiques, cette saga plonge le lecteur dans un univers épique, peuplé de héros et de créatures terrifiantes !
Royaume de Logres. Après quinze ans d’absence, Galaad revient, mais il n’est plus le même. Nimbé de pouvoirs obscurs et rongé par l’ambition, le chevalier a recruté une armée pour défier Arthur, vieux roi à la gloire passée. Cette armée, aux objectifs belliqueux, use et abuse d’une magie qui semble invincible et bientôt un voile obscur s’étend sur le royaume de Logres. Merlin lui-même semble vaincu. Cependant des ressources naissantes voient le jour et peuvent faire changer les choses…
Après avoir découvert un vieux livre dans une salle secrète de la bibliothèque, lors d’une sortie avec l’école, Simon, si turbulent et farceur, disparaît, emporté avec sa sœur Léna dans un étrange voyage à travers le temps.
Ils se retrouvent coincés dans un univers extraordinaire où règnent de terribles guerriers en armure, de vaillants chevaliers et de glorieuses princesses. Ils vont devoir aider Hildebert, un timide berger, à devenir le champion de la charmante Aubrée.
L’érudition et le sang-froid de Léna associés à l’espièglerie de Simon seront leurs seules armes. Cela suffira-t-il pour leur permettre de rentrer chez eux ?
Plongez dans cette aventure où la ruse des chaussettes pourries et les pieds qui puent n’auront rien à envier à la cruauté de Robinet de Poltronville et à la laideur de Henri de Grillon !
Au coeur de l’antique contrée de Cipango se trouve un verger mystérieux, cultivé par un étrange jardinier nommé Jo-San. Les fruits venus de cet endroit sont célèbres pour leur saveur extraordinaire, si bien qu’on se les arrache sur toutes les tables… Cette renommée agace Ashihei, maître renommé dans les arts de l’agriculture. Sa jalousie le pousse à vouloir percer le secret de Jo-San par de sournoises méthodes. Déguisé en apprenti, il gagne la confiance du fameux cultivateur et s’introduit dans son domaine sous prétexte de lui prêter main forte et d’apprendre ses techniques. Au fil des jours, il mènera son enquête, allant de surprise en surprise. Cependant, la vérité qui l’attend n’est pas celle qu’il est venu chercher…
Ce roman nous invite, d’une façon originale, à repenser notre rapport à la nature et aux êtres qui nous entourent. Moment de philosophie stimulante, rehaussé par de fraîches illustrations, c’est un récit parfait pour les amateurs de Japon, de belles valeurs et de dépaysement !
Au sud de l’antique Cipango, vivait Haruki Gazō, un peintre jouissant d’une grande renommée. Au brusque décès de l’artiste, Tomihito, un marchand puissant et sans scrupules se porte acquéreur du modeste atelier de l’artiste, avec l’espoir secret d’y découvrir des oeuvres qu’il pourrait revendre à bon prix. Mais l’esprit de Gazō hante encore les lieux, désireux d’achever l’oeuvre sur laquelle il travaillait avant sa mort. Seule l’Encre de Lune pourrait permettre un tel prodige !
Tomihito va alors entamer un périple qui le mènera de village en village jusqu’au repaire du mystérieux Shiroime et à la redécouverte de lui-même…
Tomihito et l’Encre de Lune s’inscrit dans la collection de « Sagesses des Mille Cascades ». Il s’agit d’un roman jeunesse illustré dont l’action se déroule dans un japon médiéval imaginaire et poétique. En s’attachant au personnage de Tomihito, marchand sans scrupule et vénal, le récit invite les jeunes lectrices et lecteurs à se questionner sur la place de la nature, de l’art, de l’enfance, et des souvenirs. Que se passe-t-il lorsque l’on redécouvre le monde avec ses yeux d’enfant ?
– RÉSUMÉ –
Depuis des temps immémoriaux, l’ordre d’Euménya veille sur la Vie Sacrée de notre monde qui voit l’arrivée d’une gardienne pour chaque nouvelle génération. Une guerre féroce se déclenche, obligeant chacun à se dépasser. Quatre êtres suprêmes doivent être réveillés…
Le sort de l’humanité sera dans les mains de la prochaine Gardienne et de son Protecteur. Mais si ces pouvoirs devenaient les vôtres, que feriez-vous ?
– EXTRAIT –
« Comment oses-tu encore me provoquer, Euménya ?
— L’ordre de la Lumière Éternelle et mes Gardiennes défieront l’Incréé des Ombres Infernales tant qu’il subsistera dans ce monde, comme sur Ténéridae…
— Ta candeur est rafraîchissante, mais ne me confonds pas avec mes fidèles séides. Mon avènement est imminent et ce pitoyable sursis que tu désires pour ces vermines n’est qu’illusion.
— La magie des Gardiennes se renforce de génération en génération. Tu oublies qu’elles ont fait le serment de protéger ce monde, Lathos. Ces peuples ont droit à leur chance, épargne-les !
— Une chance ? Ils l’ont déjà eue il y a bien longtemps et vois ce qu’ils en ont fait. Ton ordre secret et tes prétendues Élues n’y pourront rien. Cette fois, tous doivent disparaître… »
Résumé
Chaque année, à la fête d’Halloween, la tradition est respectée : le docteur Chouette raconte une histoire terrifiante aux enfants du village. Cette fois, son ancêtre, « Charline la maudite », tient le premier rôle. Elle vivait au village il y a très longtemps, connaissait le secret des plantes, soignait et guérissait les villageois, mais un jour, un mystérieux et inquiétant inconnu arrive et empoisonne les esprits de la population. Charline est persécutée et chassée de Chanterelle. Depuis, reviendrait-elle hanter les lieux où elle a dramatiquement vécu ? S’agit-il d’une légende ou son fantôme existe-il vraiment ? Face à des phénomènes inexpliqués, Molly, Tom et leurs amis mènent l’enquête…
En bonus pour les enfants : des informations quant à la fête d’Halloween et ses origines.
Retrouvez Les aventures de Tom et Molly
« Il faut écrire. Il n’y a pas d’autre chemin que l’écriture pour structurer ses réflexions, forger ses propres convictions, et mettre de la cohérence dans sa pensée d’action. Il n’y a pas de meilleur moyen pour qui veut développer une pensée personnelle et structurée, une pensée éprouvée sur laquelle construire un raisonnement et asseoir une décision. »
Ainsi s’exprime le chef d’état-major des armées, le général d’armée François Lecointre, qui demande à ses militaires d’écrire et de penser ; ainsi est né ce projet de livre qui transforme cet impératif en réalité. L’écriture en effet éveille la conscience ; et le métier des armes ne peut être exercé sans conscience. Ce livre entend montrer combien cette philosophie tient à cœur à l’École navale. Découpé en neuf chapitres, chacun consacré à un lieu emblématique des côtes de la presqu’île de Crozon (la pointe de Pen-Hir, le manoir de Saint-Pol-Roux, les alignements de Lagatjar, le fort des Capucins, l’île aux Morts et l’île Trébéron, l’École navale, les ruines de l’abbaye de Landévennec, le cimetière des bateaux militaires et l’église Saint-Budoc de Trégarvan), l’ouvrage interroge la présence de ces repères sur la bande littorale, appelés amers dans le langage marin. Quatre auteurs reconnus et cinq aspirants livrent ici essais et nouvelles poétiques dans lesquels s’expriment la beauté des ruines, le temps, la permanence, l’imaginaire des côtes, la question du seuil et des limites incarnée dans ces édifices fichés entre terre et mer. Une façon d’évoquer de manière sensible un territoire à la forte charge historique et émotionnelle.
« De la brique et du parpaing,
De la peinture et de la sueur,
De la passion et de l’endurance,
Des rencontres et des fuites,
Des usines en friches et des start-ups,
Des doutes et des certitudes,
Des écoles et des EHPAD,
Des pinceaux et des rouleaux,
Des deuils et des naissances,
Roubaix et Tourcoing,
Des gens bien et d’autres un peu moins,
Des graffitis et des braderies,
Bref,
Cet ouvrage retrace presque deux décennies d’errances urbaines de l’artiste Lem, lorsqu’il franchit les portes de son atelier et trouve l’aventure au coin de la rue.
Ce livre retrace presque deux décennies d’errances urbaines de l’artiste Lem, lorsqu’il franchit les portes de son atelier et trouve l’aventure au coin de la rue. Rétrospective en 340 pages et plus de 850 photographies.
Né en 1983 à Roubaix, l’artiste dessine depuis son plus jeune âge. Il découvre le graffiti à la fin des années 90 et travaille sur toiles et matériaux de récupération. Il réalise également des peintures murales à la bombe.
A la suite d’une garde à vue en 2001 où les policiers lui rappelleront « qu’ici tu n’est pas chez toi, la nuit c’est nous les rois », Lem décide de créer un bonhomme facile à réaliser, interpellant ainsi le regard des passants face aux autres graffitis. La forme définitive du bonhomme sera adoptée en 2004 et se décline sur de multiples supports dans de nombreux pays.
Yves Klein a toutes les qualités d’un personnage de roman. Après avoir commencé une carrière de judoka, ceinture noire quatrième dan formé au Japon, il devient dans les années 1950 une figure majeure de la scène artistique parisienne. En 1956, il met au point avec le marchand de couleur Édouard Adam ce qui est devenu le célèbre bleu Klein, véhicule de sa quête d’infini et d’immatérialité. Membre fondateur du groupe des Nouveaux Réalistes avec ses amis Restany, Arman, César, Raysse, Tinguely…, Yves Klein va au-delà de la simple représentation artistique et fait de sa vie toute entière une œuvre d’art. À partir d’une suite chronologique de témoignages croisés, réels ou inventés, Teodoro Gilabert évoque ici les dix dernières années de l’artiste. À New York, Tokyo, Milan ou Paris, chacun y va de ses souvenirs pour tracer en creux le portrait d’un être hors norme qui au moment de mourir confie à un ami : « Je vais avoir le plus grand atelier du monde. Dorénavant, je ne ferai plus que de l’immatériel. »
Romancier et enseignant au lycée de Pornic, au bord de l’Atlantique, Teodoro Gilabert poursuit une œuvre romanesque tout particulièrement inspirée par l’art et les artistes ; plasticiens (Martial Raysse, Marcel Duchamp, Yves Klein) ou musicien (Bob Marley). Quelques nuances de Klein est paru dans une première édition en 2013 chez Arléa sous le titre Outremer 1311.
Bière chaude et Guerre froide est l’histoire d’Adrian, un homme qui a choisi l’amour pour définir sa vie. Il a confié son histoire à Bruno Lapeyrie, qui signe un roman fleuve. Ce témoignage est à la croisée de l’Histoire (des années 80 à nos jours), mais aussi la petite histoire, plus intimiste.
Pur produit de l’aristocratie du régime communiste roumain, Adrian était un fils de prince rouge. Son père était chef de cabinet du secrétaire général du Comité central du Parti communiste roumain, un tout-puissant parmi les puissants. Tout lui était permis. Il était, et reste un marxiste convaincu. Par amour pour une jeune femme qu’il voulait rejoindre et aussi pour échapper à un père omnipotent, Adrian s’est enfui de Roumanie en 1981, direction l’Europe de l’Ouest.
Il a démarré sa vie d’adulte avec une bière dans une main et un dollar dans l’autre. Il est arrivé à Paris au début des années 80, avec son ami Maty après un long périple, vagabondage à travers la moitié de l’Europe. Les deux amis ont enchaîné les petits boulots. Adrian a été chauffeur de maître et homme à tout faire d’un magnat de la presse et de l’édition.
Brillant, formé dans les meilleurs instituts destinés à l’élite de son pays d’origine, il n’a pas tardé à être repéré par un patron français. Adrian a ainsi fait sa vie et sa carrière en France. Aujourd’hui à la retraite, il a ressenti le besoin de partager son histoire, et par la même occasion de faire découvrir le pays où il était né et où il avait grandi. Comme un plaidoyer pour cette Roumanie si souvent mal traitée dans l’imaginaire collectif européen. Rendre justice à cette population qui a tellement souffert pendant ces années de dictature. Expliquer que les stigmates de cette époque sont encore bien présents et que les comportements répréhensibles de la classe dominante d’aujourd’hui trouvent leurs racines dans ces périodes troubles.
Makenzy Orcel retrace dans Pur Sang un long poème continu et narratif son itinéraire individuel, de l’enfance à la naissance de l’écrivain. Nourrie de l’histoire contemporaine d’Haïti, c’est une voix qui émerge, se cherche et trouve ses mots. « Je ne veux pas écrire sur ce que tout le monde voit, et ce que tout le monde aime, ça ne m’intéresse pas. Je veux être dans le sous-bassement des choses. Des lettres, de la société, de tout. Haïti, c’est un pays d’ombre, et je puise dans l’ombre. » M. O.
Dans le prolongement des recueils précédents, Makenzy Orcel poursuit l’élaboration d’une langue poétique qui explore un rapport intime au monde.
« De tout ce que j’ai fait jusqu’à présent, pour moi, le plus important, ma priorité, c’est ma poésie. Le travail sur la langue. Cette quête de sens, de quintessence. D’un langage qui tient autrement au réel. » M. O.
« Pur sang se déploie, tentative d’essouffler la langue, coaguler l’insaisissable,
ouvrir ses veines et respirer par ses échappements. Cœur battant d’une traite jusqu’aux confins du
sang, il porte les pleurs/couleurs de l’enfance, comme celles de l’intériorité du temps. »
Makenzy ORCEL est né à Port-au- Prince en 1983. Après des études de linguistique, il abandonne l’université pour se consacrer à la littérature. Riche d’une oeuvre déjà composée de plusieurs recueils de poésie édités en premier lieu chez Mémoire d’encrier, son premier éditeur qui le qualifiait alors de « poète solitaire », et depuis à La Contre Allée, Makenzy Orcel est aussi l’auteur d’une prose poétique remarquée et couronnée de plusieurs prix, avec plusieurs romans dont Les Immortelles, repris chez Zulma en 2010 ou encore L’Ombre animale (Zulma).
L’entremise d’objets rapporte dans ce livre une page de l’histoire des Hauts-de-France. Le choix de ceux-ci est subjectif, inspiré par l’histoire personnelle des immigrants polonais et de leurs descendants tels qu’ils se racontent. Une sorte de visite au musée de la mémoire s’offre au lecteur. Le ressenti affectif y est authentique, s’écarterait-il parfois des faits historiques consignés. De l’arrachement à la terre d’origine jusqu’à l’enracinement en celle d’accueil, les chemins sont divers, souvent tortueux, mais la banalité du quotidien se nimbe de poésie quand elle renvoie à des êtres aimés disparus, et ainsi se tisse la toile du souvenir pour ceux qui suivent…
L’ouvrage, richement illustré, revient sur cent ans de présence polonaise dans le Nord de la France à travers une kyrielle d’objets, de photos, de tableaux, de lieux et de souvenirs… Autant d’évocations chères aux immigrés polonais ou à leurs descendants, qui tissent le fil de la mémoire générationnelle. Au gré de ses rencontres et de ses investigations, l’autrice a sélectionné 115 thèmes. Cet inventaire offre ainsi une approche diversifiée de l’histoire centenaire d’une communauté de travailleurs, mais aussi des évènements, des espoirs et des peurs qui ont marqué leur existence en France. D’un tableau de la Vierge de Cze˛ stochowa connu de tous aux, plus insolites, aventures illustrées de Rafał Pigułka, un large pan de ce passé est rassemblé en un seul ouvrage. Une étude inédite de nature à éveiller la curiosité des nostalgiques d’un florissant passé, mais aussi à susciter l’intérêt de ceux et celles justes soucieux d’en savoir un peu plus sur leurs aïeuls.
Monika Salmon-Siama est docteur habilité à diriger des recherches (HDR) en anthropologie culturelle et histoire de l’immigration polonaise. Auteure de nombreux travaux dont Polonica (Lille, 2019) et Les vexilles de l’immigration polonaise dans le Nord et le Pas-de-Calais (Lille, 2018), elle a aussi collaboré à d’autres ouvrages à l’instar de Polonaises aux champs, Lettres de femmes immigrées dans les campagnes françaises 1930-1935 (2015). Commissaire de diverses expositions (Jaka ro∙z∙a, taki ciern´ (2014), Valises de récits (2015)…) et membre de comités scientifiques, elle collabore régulièrement avec les instances publiques pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine de l’immigration polonaise. Elle dirige par ailleurs des travaux universitaires sur la présence polonaise en France.
Victorine, voilà le nom de la nouvelle stagiaire d’Élisa. Cette fille est une calamité ambulante, aussi bénéfique à l’humanité qu’un bidet pour traverser la Vallée de la Mort. Élisa n’en peut plus ! Et Béa, cette peste finie, cancane à tout va que sa subalterne serait proche du burn-out !
Alors, quand le grand patron convoque son personnel pour lui annoncer qu’un dossier sulfureux a été « égaré », tout va très vite s’enchaîner ! Élisa va se retrouver missionnée dans les Cyclades avec son « adorable » acolyte à la recherche de données cruciales.
Mais comment travailler sereinement avec quelqu’un qui refuse de manger des pastèques parce que c’est une civilisation disparue, qui se passionne pour son arbre gynécologique, et qui pense qu’Armstrong est le premier musicien à avoir fait du vélo sur la lune…
Aventure, sentiments et situations rocambolesques saupoudrées des fulgurances de Victorine donnent à ce nouvel opus une saveur inégalée.
Femme de lettres, romancière et professeur de français. Elyssea di Marco a passé la majeure partie de sa vie entre Paris et les régions du terroir si chères à son cœur. La nature, les découvertes, les voyages, les rencontres lui ont permis d’avoir un regard ouvert et lui ont donné l’envie de partager encore plus.
Pétillante et de belle humeur, elle exprime son entrain sous une plume qui ose caresser les mots avec un naturel déconcertant. Elle offre ainsi une écriture contemporaine et enjouée où la maîtrise de la langue associe la maîtrise du bon mot.
Sous l’influence d’Audiard et du piquant de l’humour anglais, elle a un style unique très expressif, frais, moderne et dynamique.
Dans Jeanne et Louis, on trouve deux couples en présence. Si différents. Et pourtant les mêmes. C’est de l’aller-retour entre les scènes du passé et celles du présent mais aussi dans l’alternance de ces corps jeunes et de ces corps un peu fatigués que peuvent émerger l’érosion et tant d’autres choses.
« Voilà pourquoi il ne faut pas parler de ce qui vous attend
Parce ce que vous allez nous dire ce qu’il aurait fallu faire
Ce qu’on n’aurait pas dû faire
Ce que nous aurions dû éviter
Parce que vous allez nous faire la morale
C’est le monde à l’envers ça !
Eh bien allez-y !
Semez-vous des embûches si vous pensez que c’est le malheur qui soude
Nous on a réussi à éviter à contourner
Alors peut-être que
Oui on s’est inventé des problèmes
Parce que c’est ça que tu as l’air de penser
Que vous avez l’air de penser
Viens on s’en va
Ils commencent à me taper sur le système les deux »
Elle se forme à l’art dramatique au Cours Florent et obtient une maîtrise en études théâtrales à Lille III. Elle se tourne vers l’écriture et remporte en 2008 le premier prix d’un concours de nouvelles pour Entre elles et moi. En 2013, son texte Par le temps qui court a été publié chez Lansman suite à une commande du Théâtre du Peuple dans un recueil intitulé Se pousser hors du lit. Elle remporte le prix Annick Lansman 2013 avec Titan lauréat de l’aide au montage par le Centre National du Théâtre en juin 2015. Passionnée par la pédagogie théâtrale, elle a enseigné depuis avril 2013 au Conservatoire régional d’art dramatique de Lille où elle y a encadré notamment un module d’écriture et de lecture des auteurs contemporains. Elle intervient à l’Ecole Supérieure de Musique et Danse de Lille où elle mène également les projets d’éducation artistique et culturelle, et depuis septembre 2016 a ouvert le département théâtre du conservatoire de Saint Omer. Elle se consacre également à l’écriture de textes de chansons, renoue avec la musique et crée le groupe Dimanche Soir.
La petite Linette s’amuse dehors avec les feuilles mortes lorsqu’elle aperçoit un nain de jardin… Un nouvel ami peut-être ? Bizarre, malgré tous les efforts de Linette pour l’apprivoiser, il reste de marbre… Mais pas pour longtemps !
Linette revient pour de nouvelles aventures hautes en couleurs ! Accompagnée cette fois d’un camarade de jeu, la jeune héroïne fait du lecteur le témoin de ses gentilles bêtises, ses farces rigolotes et ses péripéties extraordinaires dans le monde merveilleux que reflètent ses yeux de petite fille. Un ballon de foot, un nain de jardin, un brin de magie : il n’en faut pas plus pour vivre un après-midi aussi fantastique que rocambolesque.
De la troisième collaboration de Catherine Romat et Jean-Philippe Peyraud est née une nouvelle ode à l’enfance et à l’imagination. Avec autant de virtuosité que pour leurs deux premiers tomes, le duo d’auteurs propose une petite bulle de joie et de tendresse accessible dès 4 ans. De quoi faire sourire petits et grands !
Tome 1 : Les pieds qui poussent
Tome 2 : Le dragon saucisse
Tome 3 : Copain de Jardin
Linette est accompagnée de fiches pédagogiques établies par des enseignants, téléchargeables gratuitement en ligne.
Encadrée d’eau et de montagnes couvertes d’arbres, Seattle est une ville proche de la nature, certes, mais également une grande aire urbaine. Venez admirer ses bâtiments du XIXème siècle, son marché couvert Pike Place Market et sa Space Needle. Marchez dans les pas de Kurt Cobain, qui y a donné ses premiers concerts avec son groupe Nirvana, ou de Jimi Hendrix. Dans Portraits de Seattle, vous déambulerez à travers les nombreux quartiers de la ville en faisant la connaissance de Jean-Claude Beck, un Français expatrié qui a consacré sa vie au vin, de Staci Imes, une pasteure qui se bat pour plus de justice sociale, ou de Nelson, un artiste multimédia colombien qui travaille à Amazon entre deux projets artistiques. Vous visiterez la ville de Boeing, de Microsoft et d’Amazon aux côtés de ses habitants qui partageront leurs adresses préférées et leurs bons plans (plus de 150 adresses commentées par leurs habitués).
Entre les lignes de leurs histoires, vous découvrirez une ville jeune, résolument moderne et en constante évolution, mélange de couleurs et de cultures. Vivre ma ville est une collection qui vous embarque à la découverte d’une ville en vous contant l’histoire de ceux qui y habitent. Avec Portraits de Seattle, emparez-vous des clés de la cité émeraude.
Les jolies rencontres d’Émile et Suzanne : tome 2 : La passion du céramiste.
Découvrez des métiers méconnus du grand public avec Émile et Suzanne !
Émile et Suzanne sont invités pour le goûter chez leur amie Lola. Durant cet après-midi, les deux frère et sœur vont découvrir les secrets du métier de céramiste.
Cette courte histoire permet aux enfants – mais aussi à leurs parents – de découvrir de manière ludique tous les secrets du métier de céramiste avec un dossier explicatif.
Un docu-fiction destiné aux enfants dès 3 ans. La découverte des métiers méconnus du grand public. Le deuxième album d’une autrice et illustratrice. Une courte histoire dans un style délicat et épuré.
Depuis 2016, Isaure Reynaud se consacre à sa passion : l’illustration. Elle propose de nombreuses œuvres illustrées sur tous supports et partage ses travaux sur son site www.lesillustresdezou.com.
Après avoir remarqué que certains métiers traditionnels n’étaient pas représentés dans les albums jeunesse, elle a imaginé Les jolies rencontres d’Émile et Suzanne, une collection instructive et amusante, pour les mettre à l’honneur.
Méli-Mélo est une maison d’édition associative gérée par les étudiants du département Information-Communication de l’IUT de Tourcoing (Université de Lille). Depuis 2010, la maison d’édition publie chaque année un ouvrage inédit entièrement pensé par les étudiants du DUT « Métiers du Livre et du Patrimoine ».
www.melimelo-editions.fr
Dans la même collection : La magie du souffleur de verre, de Isaure Reynaud (éd. Méli Mélo – 2019 – album – à partir de 3 ans)
Marie Grauette, la sorcière des Marais est de retour en bande-dessinée.
Jacques Messiant, l’auteur originaire de Morbecques et spécialiste des légendes du patrimoine du Nord et du Pas de Calais, s’est associé avec l’éditeur lommois Inukshuk pour republier, 25 ans après, la bande dessinée qu’il avait réalisée avec le dessinateur Laurent Libessart en 1994 : cet ouvrage de 23 page mettait en avant Marie Grauette, une sorcière qui hante les rivières et les marais. La légende de Marie Grauette que l’on racontait aux enfants permettait de les éloigner des cours d’eau, principalement dans l’Audomarois.
Publiée en 1994, cet ouvrage rapidement épuisé et aujourd’hui difficilement trouvable, a fait l’objet par l’éditeur d’un lifting complet. Nouvelle couverture, planches remontées d’après des scans haute définition des originaux, nouveau lettrage, composent l’album de 56 pages.
« L’apprentie », le conte d’origine est accompagné dans cette nouvelle version de deux autres histoires mettant en scène la sorcière, « Le Nekker de Bergues » et « Le cacheu’d’braillards », illustrés par des dessins inédits et originaux. Un cahier graphique annoté par Laurent Libessart et
une préface de Jacques Messiant complètent l’ensemble.
La Petite princesse polonaise est née de l’imagination d’Anne-Marie Wisnewski, co-auteure de Wladek ou la trépidante jeunesse d’un Polonais. Il a été fait appel à l’illustratrice binationale Joanna Swiatek pour la réalisation des dessins qui aèrent agréablement le texte.
« Alicia est une petite fille curieuse : elle pose beaucoup de questions à sa famille car elle veut tout savoir sur ses origines polonaises. Jusqu’où iront ses découvertes ? Mała Alicja to dziewczynka ciekawska : zadaje rodzinie mnóstwo pytań – chce wszystko wiedzieć o swoim polskim pochodzeniu. Dokąd dojdzie w swych odkryciach? »
Cette création répond à une demande de textes en polonais de la part des lecteurs fréquentés dans les salons. L’avantage est qu’il a été créé par des auteurs qui sont prêts à le faire vivre. Prêts à échanger autour de cette passion de l’écriture, du dessins et de la culture polonaise. La structure bilingue en vis-à-vis permet aux personnes en difficultés âgées de 10 à 99 ans de mieux appréhender la lecture.
L’histoire narrée touche plusieurs générations, si bien que chacun s’y retrouve avec émotions. Elle répond au questionnement de celles et ceux qui n’ont pas connu leurs aïeux immigrés venus de Pologne ou de Wesphalie, les traditions vivaces, et qui se sont éloignés des origines du fait que les parents n’en ont pas fait état ou si peu.
Sans oublier le questionnent sur ses origines, qui touche chacun, à un moment donné de l’existence.
Une exposition commentée par Anne-Marie Wisnewski et Joanna Swiatek, accompagne l’ouvrage. Les cadres au format 30 cm. par 40 cm. présentent le processus de création du livre : la rencontre entre l’auteure et l’illustratrice dans le Vieux-Lille, la recherche des idée d’illustrations, les croquis, les dessins aboutis, le texte retravaillé selon des nuances de la langue polonaise…
Bonne idée pour la commémoration du Centenaire de l’arrivée massive des Polonais en France ! 1919-1931
Olga Tokarczuk a reçu le prix Nobel de littérature.
Au XVIIe siècle, William Davisson, un botaniste écossais, devenu médecin particulier du roi polonais Jean II Casimir, suit le monarque dans un long voyage entre la Lituanie et l’Ukraine. Esprit scientifique et fin observateur, il étudie les rudesses climatiques des confins polonais et les coutumes locales. Un jour, lors d’une halte, les soldats du roi capturent deux enfants. Les deux petits ont un physique inhabituel : outre leur aspect chétif, leur peau et leurs cheveux sont légèrement verts…
Olga Tokarczuk s’interroge sur l’Europe par la voix de son narrateur, un étranger pris dans la tourmente de l’Histoire. Perçu comme un danger potentiel, l’autre fait peur. Mais que savons-nous de nos voisins, ceux surtout qui vivent en marge du monde qui nous est proche ? La notion du centre et de la périphérie est-elle la même pour tous ? Qu’en est-il aujourd’hui ? Les observations de William Davisson, l’Européen échoué dans une lointaine Pologne déchirée par les guerres, semblent toujours d’actualité.
Lesage, Simon, Crépin, peintres, spirites et guérisseurs : du 4 octobre au 5 janvier 2020, le LaM présente la première exposition organisée autour des trois grandes figures de la peinture spirite. Augustin Lesage (1876-1954), Victor Simon (1903-1976) et Fleury Joseph Crépin (1875-1948), tous trois originaires du Nord de la France. Mineur de fond, plombier ou cafetier au momentoù des voix leur commandent de peindre, ils vont, sous la conduite de l’au-delà, changer le cours de leur vie.
Ils ont en commun d’être tous les trois guérisseurs. Conçues comme des édifications spirituelles leurs peintures concentrent (associent) des influences et motifs d’origines chrétiennes, hindoues, islamiques ou bien encore inspirées par l’Egypte antique. A partir de ces oeuvres étranges et d’une grande qualité plastique le catalogue chemine à travers les sociétés spiritualistes, le bassin minier, les guerres mondiales, les expositions universelles avant de parcourir le Maroc, l’Algérie et L’Egypte où ces créations spirites ont rencontré un succès étonnant.
Leurs peintures seront collectionnées par André Breton, Jean Dubuffet qui les classa dans l’art brut ou Nicolas Schöffer, elles connaissent maintenant un rayonnement international.
La publication est dirigée par Savine Faupin et Christophe Boulanger.
Toi, mon chat… Il y a cinq ans, Ma poule (Dominique Brisson et Pascale Belle de Berre) piquait du bec la découpe de forme de la couverture de la couverture noire : c’était le premier opus de la collection Récits illustrés qui scénarise des histoires vraies et donne carte blanche à un artiste.
Nos Jardins secrets (Dominique Brisson, Zaü, isabel Asunsolo) a pris racine en 2015 et aujourd’hui, c’est Toi, mon chat qui va pavaner en librairie.
Émouvants, dramatiques, étranges, drôles, saugrenus…
Chats-démons, chats-fugueurs, chats abimés, cinglés, comblés, chats-mascottes, chats-fantômes, chats-fauves… tels sont les félins de Toi, mon chat, racontés par des humains qui eux-mêmes se dévoilent dans toute leur (bio)diversité…
Le livre vibre aussi de tous les pastels pétris de lumière de l’artiste Pascale Belle de Berre.
Les chats sont matière à passion et à émotion…
Quelques exemples parmi les trente récits et quelques pages choisies :
Y a-t-il un (chat) fantôme dans la maison ?
Pourquoi, ce soir-là, les chats se jettent-ils sous les roues de Céline ?
Comment Patricia a t-elle apprivoisé le fauve Sakamoto ?
Pourquoi Marie et James parlent-ils à leurs chats avec des voix si curieuses ?
Qu’est-ce qui fait danser Mougline ?
À quoi a tenu la survie du chaton Philéas ?
Comment travaille Édito, la chatte journaliste ?
Qu’est-ce qui a ruiné l’amour que se portaient Chipie et Call of ?
Qui a enfermé Isabel dehors ?
Si Tartine est morte, alors quelle est cette chatte noire qui lui ressemble tant ?
Le Monde d’après entremêle ces visions d’un territoire bouleversé, saisi à presque quarante ans d’écart par le même homme, photographe tourné vers le « vif du monde » qui a lui-même évolué dans sa manière d’être là et dans ce qu’il nomme, comme un artisan, la façon du regard. Le livre est construit sur l’assemblage de ces deux lignes de forces (Noir et blanc au Leica dans les années 80, couleur en moyen format numérique maintenant) fusionnées en un seul bloc, qui transcrit le regard singulier posé sur le monde par Thierry Girard.
THIERRY GIRARD est un photographe qui s’inscrit dans « l’épaisseur du paysage ».
En 1978, il aborde les territoires du Nord et du Pas-de-Calais comme un artiste-arpenteur au hasard de ses rencontres et de ses intuitions. Il poursuivra cette aventure plusieurs années de suite, aimanté par ce qu’il découvre et transmet de la vie quotidienne et du monde ouvrier.
En 2017 et 2018, Thierry Girard décide de revenir sur ses traces dans le bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais, comme un retour à l’origine de son travail photographique.
Je me souviens.
Je me souviens de quoi ?
Ah oui, je me souviens que l’éditeur de ce présent ouvrage m’a demandé d’écrire un petit texte de présentation.
Sachant que l’éditeur n’est autre que le jeune frère de l’auteur (onze ans de différence), l’auteur se souvient de pas mal de trucs, dont celui-ci :
Quand l’éditeur avait cinq ans, j’en avais donc seize.
Je me souviens que j’organisais des compétitions de pénos. Chacun à son tour dans les buts. Le premier qui arrive à dix. Mon truc, c’était de mener genre 7-0. Puis de le laisser me remonter, voire me dépasser. Donc à 8/7 pour lui, je repasse devant… 9/8… balle de match… Et finalement il gagne ! Il ne s’est jamais rendu compte de rien, et je n’ai jamais osé lui avouer la vérité. Je sais ce texte va être un choc.
En même temps, on s’en fout un peu, puisque les “Je me souviens” parlent de cinéma.
Par exemple, souvenirs de Delicatessen, l’histoire passionnante d’un boucher dont le lit grince. La Cité des enfants perdus, où l’on apprend qu’il est sain de laisser les enfants roter après avoir mangé du cervelas. Alien, resurrection, drame œdipien, Amélie Poulain, l’histoire d’un nain de jardin qui mange des framboises au bout de ses doigts, si je me souviens bien. Encore que.
Bref, plus de 500 “Je me souviens” plus sérieux que ceux-ci. Encore que…
L’enfance
Où l’on verra le jeune Jeunet se souvenir du cinéma Rex de Gueugnon, déclencher la Bauer D1M et faire le mur en sautant sur le toit de sa Peugeot 404…
La découverte du cinéma
Présentation au lecteur des souvenirs du lycée Henri Poincaré de Nancy, des Magasins Réunis et du stade Marcel-Picot.
Les débuts difficiles
Où l’on trouvera de nombreux détails concernant Charlie mensuel, les topinambours de la rue de Vaugirard et le restaurant Lustucru.
Le Bunker de la dernière rafale
Où il sera fait le récit d’un marchandage à l’envers, de la danse des canards et de punks qui vomissent.
Les réclames
Où le narrateur se souvient du gros Gégé, des conserves de légumes en boîte et d’un Turc qui se noie.
Delicatessen
Dans lequel on parle du Petit Poucet, de bulles géantes et de baise rythmique.
La Cité des enfants perdus
Où le lecteur retrouvera un saucisson dans la confiture, Petit Papa Noël et la villa du comte Volpi.
Alien Resurrection
Dans lequel il est question de feng shui, de 350 paires de lunettes et du cri effroyable des coyotes.
Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain
Où l’on verra un cul de jatte dans une caisse à savon, une Brésilienne tatouée et un œil au beurre noir.
Un long dimanche de fiançailles
Dans lequel l’aimable lecteur prendra connaissance de la virtigineuse piste Mickey, de la doublure fesses d’Audrey et des semi-remorques garés dvant la morgue.
Life of Pi
Détails pénibles mais courts au sujet de films religieux, d’un diable qui s’habille en Prada et d’une table pour cent convives.
Micmacs à tire-larigot
Où le narrateur se souvient des forges de Zeebruges, d’un vaccin contre la pisse de rat et de la loco qui prend feu.
L’Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet
Où l’on verra l’auteur conduire un train, se souvenir de chaussures à coques métalliques et jeter un œuf du haut de l’Empire State Building.
Et pour finir
Qui sera très court et pourra paraître de peu d’importance ici, mais que le narrateur conseille de lire néanmoins.
Et si prendre soin de la planète, ça se faisait petit à petit, dans la vie de tous les jours, en s’amusant ?
Avec ce livre d’activités, protéger la planète devient un jeu ! Avec des copains, en famille ou à l’école, les enfants dès 8 ans sont invités à relever des « défis du quotidien » : désencombrer, mieux manger, jardiner, se déplacer, bricoler, nettoyer au naturel, gérer les déchets…
Des défis ludiques, pratiques, ancrés dans la vie de tous les jours. L’enfant est invité à les choisir à son rythme, en fonction de ses goûts. Le héros, c’est lui. Les illustrations colorées et malicieuses de Cynthia Thiery l’accompagnent quand il en a besoin. Pour être utilisés plusieurs fois, certains outils du livre sont proposés en téléchargement.
8 grands thèmes :
A partir de 8 ans
L’auteure Sophie Frys est une entrepreneure lilloise, maman et blogueuse. Son moteur : faire le lien entre consommation et santé. Elle anime des ateliers et formations auprès des associations, des entreprises et des particuliers. L’illustratrice Cynthia Thiery travaille principalement pour l’édition jeunesse (Mango, Bayard, Gallimard…) mais aussi la communication. Elle affectionne les couleurs, les motifs et les expressions. Elle vit et travaille à Tours.
Enola et les animaux extraordinaires Tome 5 – Le loup-garou qui faisait d’une pierre deux coups : un beau matin, une mère se présente au Muséum afin de rencontrer Enola et de lui demander son aide pour son fils, Niels. La jeune vétérinaire se retouve bien embêtée puisqu’elle ne possède aucune connaissance sur le cas exposé : les loups-garous. Enola accepte tout de même de rencontrer le jeune adolescent, afin de voir comment elle pourrait soulager ses transformations à chaque nouvelle pleine lune. Une nouvelle mission où Enola et Maneki se sentent démunis même à force de recherches. L’aide d’Archibald sera primordiale…
Joris Chamblain (au scénario), Lucile Thibaudier (aux dessins) et Camille (à la couleur) signent un nouvel opus intime empli de révélations sur les personnages. La jeune héroïne se retrouve face à sa propre ignorance et à ses doutes pour découvrir plus encore la tolérance et l’union entre l’homme et la nature
Sur le mode du reportage littéraire, elle nous invite à la découverte de l’une des plus grandes exploitations minières encore en activité.
Nous suivons l’auteure dans son exploration des lieux au fil de chapitres courts. Chapitres à travers lesquelles elle nous livre autant de points de vue que d’informations pour appréhender Kiruna dans ses multiples dimensions : historique, urbanistique, économique, politique, géographique et humaine. Mais surtout, au fil de ses recherches et de ses rencontres, se dresse le portrait sensible d’hommes et plus particulièrement de femmes qui ont marqué l’histoire des lieux, manifestant ainsi l’importance de leurs luttes pour obtenir considération, reconnaissance et autorité au sein de cette industrie minière.
« J’ai cherché une mine comme on cherche un point de passage dans le sous-sol terrestre, un accès aux formes qui le structurent, aux matières qui le composent, aux mouvements qui l’animent, à ce qu’il recèle de trésors et de ténèbres, à ce qu’il suscite comme convoitise et précipite comme invention. Je l’ai cherchée comme on cherche la porte de cet espace inconnu sur quoi s’appuient nos existences, espace dont je ne sais s’il est vide ou plein, s’il est creusé d’alvéoles, de grottes ou de galeries, percé de tunnels ou aménagé de bunkers, s’il est habité, s’il est vivant.”
Marianne, de La librairie Les nouvelles lisières à Roubaix-Croix aime beaucoup Kiruna de Maylis de Kerangal : « Maylis de Kerangal nous surprend encore une fois avec un texte passionnant, issu d’une carte blanche dans le cadre des résidences « Mineurs d’un autre monde » ! Débarquant en Laponie Suédoise, à Kiruna, elle nous entraîne au cœur d’une ville qui s’est construite pour et par l’exploitation d’une mine de fer. Partant à la rencontre des mineurs d’aujourd’hui comme de ceux d’hier, elle se penche sur l’histoire de la mine et de la ville, sur la place des femmes dans cet univers, sur les questions environnementales qui s’y rattachent ou encore sur les manières de vivre… Un récit foisonnant à l’écriture limpide et à la sensibilité subtile ! »
Trop crépues ? C’est la question que pose cet ouvrage, qui s’intéresse à la dimension politique des cheveux des femmes noires.
Il s’agit du premier essai à destination du grand public en France à explorer la problématique capillaire comme révélatrice de la situation des femmes noires en Occident.
Avec l’engouement en France pour le mouvement nappy (mot forgé à partir de natural et happy, désignant le fait de laisser ses cheveux naturels), le choix des Afro-descendantes de renoncer aux défrisages, tissages ou perruques invite à s’interroger sur ce que ces pratiques indiquent de notre société.
Dans un style incisif, Aurélie Louchart analyse la façon dont les femmes noires sont perçues. Elle montre – études scientifiques et exemples contemporains à l’appui – à quel point la décolonisation des imaginaires est lente, en particulier quand il s’agit de critères esthétiques. Dans un Occident où, pour les femmes, la beauté relève du devoir plus que de la grâce, les nappies ont choisi de ne plus jouer selon les règles d’un jeu dont elles sont systématiquement perdantes.
Ce livre retrace leur histoire. Synthèse serrée d’une question complexe articulant problématiques post-coloniales, féministes et identitaires, il bouscule l’évidence sur un sujet qui – s’il est considéré comme hautement politique depuis plus d’un siècle aux États-Unis – est encore trop négligé en France.
L’autrice
Diplômée d’une école de journalisme et d’un master de sciences politiques, ancienne collaboratrice parlementaire, Aurélie Louchart exerce le métier de journaliste depuis plus de dix ans. Engagée auprès du collectif Georgette Sand et de la Cimade, elle a mis au centre de son travail et de ses activités citoyennes la vulgarisation de sujets complexes, touchant notamment à la justice et aux mutations sociales. Elle coordonne actuellement la publication bimensuelle du réseau français des instituts d’études avancées (RFIEA), réseau de recherche en sciences humaines et sociales. Trop crépues ? est son premier livre.
Hikari Éditions
Hikari Éditions est un éditeur indépendant, dédié à la découverte du monde. Il publie des enquêtes journalistiques qui visent à répondre à des questions qui rythment l’actualité mais sont rarement décryptées. Des textes courts, enlevés mais très documentés : de véritables kits pour comprendre le monde. www.hikari-editions.com
Ce livre réunit des chefs passionnés par un métier qui satisfait nos yeux et nos papilles : un diplôme du lycée hôtelier en poche et beaucoup de pratique permettent l’obtention des récompenses méritées. Certainement au rendez-vous avec la passion d’exercer le métier que l’on aime. De plus, le chef confectionne des recettes avec les membres de sa brigade plus performants de jour en jour ; jusqu’à devenir pour certains les nouveaux chefs qui inventeront la cuisine de demain.
Nous avons sélectionné 25 chefs qui nous présentent 25 entrées, 25 plats et 25 desserts. Soit 75 recettes équilibrées par le choix des produits naturels. Tous ces chefs ont une grande expérience gastronomique et un restaurant situé dans les Hauts-de-France ou en Belgique. Toutes les recettes sont réalisables à la maison, avec un minimum de connaissances culinaires.
Partageons entre amis le goût des aliments ! Et partons à la découverte des recettes du bien-être en visitant les bonnes adresses respectant les produits de notre terroir. Pour cette belle action de sensibilisation, nous sommes fiers d’être aux côtés de la Fondation DigestScience entièrement consacrée à la Recherche sur les pathologies digestives et la nutrition car « bien manger » est un facteur d’équilibre important pour la santé.
Les grandes figures du Tour de France retrace en images et en mots l’aventure du Tour : parti en 1903 d’une modeste auberge de Montgeron, dans l’Essonne, le Tour de France est aujourd’hui un des événements sportifs les plus populaires au monde. De Maurice Garin à Geraint Thomas, les vainqueurs de la Grande Boucle. Avec quelques grandes figures légendaires croquées par le duo Teel-Mortagne.
Christian Teel, dessinateur-caricaturiste, et l’ex-journaliste Jean-Pierre Mortagne, qui a suivi vingt-huit éditions de la course, brossent, chacun à leur façon, le portrait des vainqueurs du Tour de France et de plusieurs coureurs entrés dans la légende. Ces deux passionnés de cyclisme, aux crayons et aux traits de plume bien acérés, rendent ainsi dans cet album un hommage inédit aux figures légendaires de la Grande Boucle.
Les auteurs
Christian TEEL, dessinateur-caricaturiste, est l’auteur de centaines de dessins de presse consacrés au cyclisme. Il a déjà publié plusieurs ouvrages.
Jean-Pierre MORTAGNE est un ancien journaliste de France Bleu Nord.
Le picard : histoire d’un patrimoine vivant est un petit livre illustré qui décrit, en 39 pages, ce qu’est le picard, langue régionale des Hauts-de-France et de Belgique. Il s’agit d’une description de la langue qui se nourrit des éléments historiques et culturels qui la caractérisent. Le contenu est destiné à tous publics.
On y trouvera la description de quelques traits linguistiques propres (prononciation, vocabulaire, lexique), une présentation des différentes variétés (picard du sud, « chti », « rouchi »), ainsi que l’explication des origines de la langue.
Plusieurs pages sont consacrées aux premiers témoignages écrits de ce parler, ainsi qu’à la naissance des littératures en picard, dans le but de rendre compte de son devenir historique.
Enfin, une partie est consacrée aux manifestations culturelles qui entretiennent la vitalité de la langue : écrivains, journaux, théâtre, musique, BD, marionnettes, jeux et musées.
Mercedes Banegas Saorín est enseignant-chercheur en Linguistique hispanique à l’Université Polytechnique des Hauts-de-France (UPHF, Valenciennes) où elle est en poste depuis dix ans. Ces années dans le Nord lui ont permis de développer un intérêt croissant pour la langue régionale, l’un des sujets phare des séminaires de Master de l’UPHF portant sur la variation et la diversité linguistiques. Auparavant, elle a mené ses recherches en morphosyntaxe historique et en sociolinguistique sur l’espagnol et le français. Membre associée du laboratoire EA 4385 Langues romanes de l’Université de Paris VIII, elle a par la suite intégré le Centre d’Études picardes, rattaché à l’Université de Picardie (Amiens).
Thomas Paine / Préface de Yannick Bosc.
Né le 29 janvier 1737 à Thetford en Angleterre, issu d’un milieu modeste – son père est corsetier –
Thomas Paine est d’abord un acteur essentiel de la Révolution américaine. Common Sense (Le sens
commun) qui paraît en 1776 est un événement. Paine est en effet l’un des premiers à faire campagne
pour l’indépendance à un moment où les principaux acteurs n’envisagent qu’un compromis
avec la couronne britannique. Yannick Bosc est maître de conférences en histoire moderne à
l’université de Rouen Normandie (GRHis). Il a notamment publié La terreur des droits de l’homme. Le
républicanisme de Thomas Paine et le moment thermidorien, Kimé, 2016 et avec Marc Belissa,
Robespierre, la fabrication d’un mythe, Ellipses, 2013.
A l’heure où en Europe et en France les débats et les polémiques autour de la migration ne cessent pas de s’enflammer, comment peut-on oublier que sous la Révolution française on commence par honorer certains étrangers ? En effet en 1792 un décret attribuait la nationalité aux « savants et aux personnalités étrangères qui en diverses contrées du monde ont muri la raison humaine et préparé les voix de la liberté » :Priestley, Paine, Bentham, Wilberforce, Clarkson, Mackintosh, Williams, Gorani,
Cloots, Campe, Pauw, Pestalozzi, Washington, Hamilton, Madison, Klopstock, Kosciuszko, Schiller.
Les éditions Laborintus se sont engagées dans le développement d’un projet éditorial
afin de réactualiser les figures d’ANACHARSIS CLOOTS, de THOMAS PAINE, de GIUSEPPE GORANI, acteurs de la Révolution, penseurs étrangers naturalisés français, qui malgré leur rôle
historique sont absents du « roman national » et quasi ignorés de l’historiographie francophone
contemporaine.
Parmi ses dix-huit hommes illustres résonne donc le nom de Thomas Paine. Or, comment peut-on
participer à deux révolutions au cours de sa vie, contribuer au débat politique de plusieurs pays, dont la France, et être ensuite oublié de tous ?
Dans cette Lettre au peuple français, l’une des figures essentielles de la Révolution américaine
justifie le coup d’Etat du 4 septembre 1797, organisé par le Directoire exécutif contre les royalistes.
Eurocentriste, citoyen universel, comme il aimait se définir, Thomas Paine était un fervent partisan de la république.
Paine met sa notoriété au service du régime directorial alors qu’il a été le seul député à prendre la
parole pour critiquer sa Constitution lorsqu’elle a été élaborée au cours de l’été 1795.
Gaspard et Linette ont une sacrée chance : quasiment tous les soirs après l’école, ils passent par le zoo de Lille en rentrant chez eux. Le parc n’a plus de secret pour eux. Un jour, les enfants observent une certaine agitation dans les allées : la cage d’un ouistiti a été forcée et le petit singe a disparu ! Pourquoi a-t-il été volé ? Gaspard, un brin amoureux de Linette, décide de lui montrer ses talents de détective. Il trouve rapidement un premier indice d’une importance capitale qui met les deux amis sur la piste du ravisseur. Bientôt, les détectives en herbe s’aperçoivent que leur suspect n’est pas celui qu’ils croyaient…
Avec Portraits de Saigon, laissez-vous submerger par la frénésie d’une mégalopole de dix millions d’habitants en pleine mutation. Prenez de la hauteur et accédez aux rooftops luxueux et raffinés, d’où vous contemplerez une ville qui ne s’arrête jamais. Ne vous laissez pas impressionner par le capharnaüm des grands boulevards et empruntez les petites « hem », les ruelles de la ville, où vous découvrirez les quartiers traditionnels immuables, calmes et accueillants. Saigon est multiple, Saigon se donne à voir pour qui sait prendre le temps de la découvrir. Elle fait partie de ces villes à multiples facettes, à la fois moderne et traditionnelle, sage et effrontée, calme et bouillonnante. C’est la ville des paradoxes.
Quelques-unes de ces dix millions de vies se livrent dans les pages de Portraits de Saigon. De leurs quartiers à leurs restaurants favoris, en passant par les incontournables et les insolites des insiders (plus de 250 adresses testées et commentées par leurs habitués), vivez Saigon à travers leur regard et comprenez comment cette vile peut devenir si envoutante.
Par : Tristan Robert
Inspiré de l’histoire vraie d’un jeune fermier australien, Une fleur de là-bas est avant tout un album destiné à la jeunesse. Il évoque d’une manière sensible et émouvante l’engagement des Diggers, ces fiers et rudes soldats australiens, venus de si loin combattre aux côtés des Alliés au cours de la première guerre mondiale. Il constitue une excellente façon d’aborder ce conflit dont les répercussions se situent aussi au bout du monde. Bilingue et soutenu par la Mission Centenaire 14-18, il a été offert aux élèves de l’école de Blangy-Tronville qui porte désormais le nom du soldat Arthur Clifford Stribling.
Rougeville ou l’histoire d’un homme rongé par un sentiment d’imposture qui tente de revenir sur les traces de sa propre histoire. Pour ce faire, il choisit d’arpenter sa ville de naissance de façon virtuelle grâce à Google Street View. Ses souvenirs d’enfance et d’adolescence, font alors ressurgir la ville de son passé. L’outil numérique accentue l’aspect fantômatique de la ville et donne à observer la décrépitude d’une cité minière ; cette cyber-promenade montre les effets du néolibéralisme dans une France post-industrielle, délaissée par la révolution numérique.
Retrouvez plus d’informations dans le catalogue des 10 ans.
Genre : Récit fragmentaire /Collection : Les périphéries
Patrick Varetz est né en 1958 à Marles-les-Mines, dans le Pas-de-Calais, où il a passé sa première nuit dans un carton à chaussures (pointure quarante-et-un). Il vit et travaille à Lille, dans le Nord, à quelque cinquante kilomètres de là.
Deux êtres que tout oppose : Éridan, jeune prodige du dessin et solitaire, Brunehaut, superbe musicienne dont la chevelure flamboie autant que ses talents pour le chant. Mais un ennemi va les réunir : la confrérie du Basilic, sombre et dangereuse société secrète, déterminée à maintenir l’humanité dans l’ombre et l’ignorance.
Ses disciples seront prêts à tout pour contrecarrer les projets de Brunehaut qui veut percer le secret de sa naissance, grâce à son bracelet. Quant à Éridan, nouvellement arrivé sur le chantier du tombeau des rois, il est un obstacle à éliminer. La confrérie fera tout pour l’empêcher de s’approprier l’art du verre et apporter la lumière de la vérité aux hommes.
Gardiens du sceau de la Toute-Puissance depuis la nuit des temps, ces gens ne reculeront devant rien pour arriver à leurs fins.
Plongez au cœur de cette énigme médiévale qui vous envoûtera en ouvrant les portes d’un temps passé… pas si lointain que cela.
Collection : Terre d’ici, rêves d’ailleurs
Que ses parents se séparent, ça ne dérange pas Axelle. Par contre, qu’ils la fassent changer de lycée en cours d’année, ça, c’est pas cool. Elle doit dire au revoir à sa meilleure amie et à sa petite routine.
Les premiers jours dans son nouveau bahut ? Une catastrophe ! Tout le monde la regarde d’un œil bizarre, son professeur de français la prend en grippe, elle cumule les boulettes…
Pourtant, le pire est à venir : un matin, elle tombe nez-à-nez avec un beau brun : Yassine. Mais pas touche ! Il est la chasse gardée de l’une des pestes du lycée, la redoutable Alicia. Axelle se découvre alors une ennemie de premier choix.
À partir de 12 ans.
La Baie fait un somme : Sylvie Payet – Philippe Lacoche / Sur des photographies de Clément Foucard
Des livres sur la Baie de Somme, il en existe. Des dizaines. Peut-être plus encore. Ils nous la présentent en pleine lumière. C’est bien, le jour. Mais que s’y passe-t-il la nuit ? Mystère. C’est ce mystère qui nous a intéressés. Le photographe Clément Foucard a photographié la belle baie, la nuit. Belle de nuit. Les écrivains Sylvie Payet et Philippe Lacoche ont été inspirés par ces, ses photos. A partir de celles-ci, ils ont rédigé des textes. De courts textes, des nouvelles et des proses.
Ces photographies les ont conduits à imaginer des histoires étonnantes, étranges. Autres. Des destins vagues qui se fracassent dans le noir, s’échouent, mélancoliques, au bord de la Manche insoumise. Ce livre singulier, inédit, au fond de la nuit, va chercher dans l’écume des plages froides, un peu de chaleur littéraire. Ecoutez le ressac ; il vous chante des mélodies où le soleil n’existe pas. N’existe plus. Le matin reviendra caresser la baie de sa lumière diaphane; déjà, vous serez loin…
CADASTRE8ZERO – Collection « AVEC » – commande : www.CADASTRE8ZERO.com
« La Voyageuse du Centenaire, ouvrage créé à la mémoire du soldat Chism, premier soldat américain tombé dans notre secteur et à peine âgé de 17 ans.
N’allez pas croire qu’il s’agit une fois de plus d’un récit relatant des faits de guerre. Pas du tout, c’est grâce à la poésie des prises de vue réalisées par Pierre Commeine et à la présence de mes propres textes – en vers s’il vous plait – que l’hommage est rendu. Je n’oublie évidemment pas toute l’équipe qui a travaillé à la réalisation de cet ouvrage, Sarah qui a servi de modèle, Cordelia pour les traductions, Françoise en ce qui concerne le graphisme et la maquette, et Muriel pour les corrections.
Il s’agissait bien là d’un nouveau challenge : comment prendre le sentier qui conduit de la nuit à l’aurore ? Comment partir des lieux de mémoire et cheminer vers une humanité remplie d’espoir ? Quel sens donner à la cruauté de notre histoire et quel message générateur de paix pour demain ? » Joël Lévêque
En associant la rudesse des matériaux à la fragile beauté d’une jeune femme, Pierre Commeine convoque la réflexion du lecteur quant à la dimension du sacrifice et à l’irruption de la poésie succédant à l’horreur. Il nous entraîne alors inévitablement dans un vertige profond.
Joël Lévêque en écho aux photographies de Pierre pose à sa façon un regard humaniste sur ce conflit. Au-delà de l’engagement ultime de ces soldats éloignés de leur terre natale et de leur foi, c’est bien l’inutile qui paraît dans les mots, les vers, et nous conduit insensiblement à la question du sens divin de nos existences.
En ce qui concerne la traduction, Cordelia D. Roosevelt, particulièrement attachée, pour des raisons historiques, à l’âme de ce projet, s’est approprié les textes et les a traduits en y incluant une sensibilité toute personnelle, destinée à mettre en évidence l’inévitable mélancolie de ces lieux de mémoire.
Ouvrage préfacé par M. le député de l’Aisne Jacques Krabal.
C’est un regard ému, tendre et souvent teinté d’humour que porte Christelle Courau-Poignant sur la guerre 14-18 dans son recueil de nouvelles, Fantômes de la Grande Guerre.
Un gisant anonyme au pied d’un monument aux morts…
Une éclipse de soleil sur un site commémoratif…
Un garde-forestier se lamentant sur les arbres blessés…
Une vache éventrée par une « queue-de-cochon »…
Un fossoyeur qui creuse les tombes des soldats allemands …
Un étrange chien de bronze adulé par les Marines…
Des Gueules Cassées de retour sur un champ de bataille…
L’amitié avortée de deux soldats dans une caverne…
Au fil de ses promenades dans la campagne axonaise, l’auteure s’est inspirée des traces, des souvenirs ou des témoignages de la guerre. Ses 14 récits ne nous amènent pas sur les champs de bataille mais s’attachent à des objets emblématiques ou à des personnages, civils ou militaires, souvent anonymes, qui ont, bien malgré eux, écrit l’histoire d’il y a un siècle.
Les fantômes de la Grande Guerre sont toujours présents. Ils hantent inlassablement les paysages du sud de l’Aisne, comme à Château-Thierry, dans le bois de Belleau, dans les cimetières militaires, qu’ils soient allemands ou américains, dans la carrière de Confrécourt, sur la butte Chalmont… et restent vivaces dans les cœurs et les mémoires.
Chaque année, dans la ville de Jacmel au sud d’Haïti, a lieu le plus important carnaval du pays, durant les Gras. La plupart des habitants créent et renouvèlent leur costume, librement inspiré de tout ce qui traverse la réalité et l’imaginaire haïtiens.
Depuis 2014, fort de ce patrimoine immatériel et artistique, Jacmel est reconnue ville créative d’artisanat et d’arts populaires par l’Unesco.
Pour transmettre cette magie défilante, Corentin Fohlen a choisi d’isoler chaque personnage de la foule du carnaval en installant son studio en extérieur, et en composant à chaque fois sa propre lumière. Son travail étonnant et précis révèle au-delà de la beauté des costumes, le talent inventif d’un peuple toujours debout.
Ce travail a été réalisé en 2016 et 2017 pendant le défilé du carnaval de Jacmel, un studio photo de rue installé pour l’occasion ; il a été publié dans les magazines GÉO, LA VIE, NATIONAL GEOGRAPHIC.COM, RENDEZ-VOUS PHOTOS, LFI (Leica Fotografie International), la revue A/R magazine voyageur.
> Photographies : Corentin Fohlen
> Textes : René Depestre
Face aux photographies : poème « Souvenir d’adolescence »
En fin d’ouvrage : « Parler de Jacmel »
> Eclairage historique : Jean-Ellie Gilles
> Design graphique : Lucie Baratte
Eduardo Berti et Monobloque
À quoi pourraient bien ressembler la machine à arrêter le temps, les boucles d’oreilles-réveil, le traducteur chien-humain, le livre infini, l’effaceur de mémoire… ces multiples inventions dont recèle la littérature ? Joueurs inventifs, Eduardo Berti et Monobloque nous en offrent un inventaire aux allures oulipiennes.
On y retrouve le pianocktail de Boris Vian, le Baby HP du mexicain Juan José Arreola – un engin capable de transformer en force motrice l’inépuisable vitalité des enfants – , le GPS sentimental d’Hervé Le Tellier, la Kallocaïne de l’auteure et pacifiste suédoise Karin Boye – un sérum de vérité qui rendrait possible un système policier sans procès ni tribunaux-, la superficine du Russe Sigismund Kryzanowski – sorte de pommade miraculeuse qui s’applique sur les murs et qui a pour effet de rendre les pièces plus spacieuses. Sans oublier la machine à interrompre les prologues, créée spécialement pour l’occasion de cette édition par Enrique Vila Matas.
Quelque part entre le fameux Catalogue des objets introuvables de Carelman et le Dictionnaire des lieux imaginaires de Manguel, se trouve désormais L’inventaire d’inventions (inventées).
Le projet qui a donné naissance à cet ouvrage s’est déroulé à la Marelle en partenariat avec le FRAC. Pour plus d’informations, c’est ici !
Eduardo Berti est membre de l’Oulipo depuis juin 2014. Né en Argentine en 1964, écrivain de langue espagnole, il est l’auteur de quelques recueils de nouvelles, d’un livre de petites proses et de plusieurs romans. Traducteur et journaliste culturel, il est traduit en sept langues, notamment en langue française où on peut trouver presque toute son oeuvre.
Dorothée Billard (dessin et graphisme) est née à Paris et Clemens Helmke (architecture et design d’objets) est né à Neubrandenburg, en Allemagne.
Pari réussi pour le premier Hors-Série Fricassée, en co-édition avec Labanque à Béthune.
De belles recettes, pratiques, simples, ingénieuses sur un thème peu orthodoxe.
Un poil surréaliste, un poil irrévérencieux. L’association parfaite !
LINGOTS DÉTOURNÉS // Le butin : des lingots. Le partage : une cocotte au chorizo et un houmous. Deux braqueuses espiègles dignes de « Prends l’oseille et tire-toi ! » de Woody Allen.
Du suspense jusqu’au bout !
FINANCIERS // Une recette d’enfance pour l’une, l’art de ne pas gaspiller pour l’autre. Une fiche, deux façons de faire. L’une classique, l’autre plus « pop ». Appétissante contradiction que ces financiers économes…
MILLIONAIRE SHORTBREAD //Un biscuit millionnaire, très riche. Une tentation que Caro nous a apporté du Royaume-Uni, à laquelle il est difficile de résister à l’heure du thé. God save the queen… and the millionaire shortbread.
BOUILLON DE L’ÉCONOME // Une solution futée et économique pour se sevrer des bouillons déshydratés tout faits et préserver ses papilles. Audrey et Jérôme ont une arme secrète : un couteau économe bien sûr !
Hindi Kano, retour aux Philippines.
Ce devait être une balade en solitaire pour un face à face longtemps reporté entre un homme et les Philippines, archipel méconnu que Marc Mangin sillonne depuis trente ans ; cela restera le voyage interrompu par la mort de la mère. Le voyage devient alors le lieu où le passé s’invite dans le présent. Pour autant, la roue tourne, mais ne s’arrête pas. Show must go on! Même déboussolé, sans carte.
D’un ouvrage à l’autre, Marc Mangin s’éloigne du « guide de voyage » ou du simple « compte rendu » pour travailler une écriture singulière où se mêlent tendresse et humour, observations et réflexions. Chroniques écrites en voyage, plus que chroniques de voyage, ces textes composent un journal de rencontres avec un peuple mais aussi un pays. Pas plus aux Philippines qu’ailleurs, l’auteur ne se prend pour Christophe Colomb « découvrant » les terres qu’il aborde et c’est bien ce qui distingue le « voyageur » de « l’explorateur ».
Sa connaissance du pays, dans le temps, nous épargne le regard exotique que pose souvent l’Occidental lorsqu’il découvre les tropiques. Marc Mangin n’est pas là pour s’extasier devant les couchers de soleil ni les fonds marins. Il n’est pas là pour faire du prosélytisme et, d’ailleurs, le harcèlement dont il est l’objet ne le fait pas rire ; il sait cependant le contourner pour en faire le fil conducteur de son récit. Hindi Kano est un peu l’histoire de Joe… qui n’est pas Américain.
L’AUTEUR
Ancien journaliste, spécialiste de l’Extrême-Orient, Marc Mangin parcourt le monde depuis le début des années quatre-vingts. Il est reconnu pour ses ouvrages consacrés à l’histoire des Philippines et à l’économie chinoise.
Ses nombreux voyages lui ont inspiré une série de chroniques que Sipayat publie depuis 2009 :
Tu m’as conquis tchador (Iran), La Voie du Bœuf (Inde), Au sud de la frontière (Corée).
Avec Hindi Kano, il retrouve sa « deuxième patrie ».
Marc Mangin est également l’auteur d’un roman, publié chez Sipayat : Le théorème d’archipel dont l’action se passe à Manille.
Comprendre le phénomène migratoire qui obsède la vie politique française.
Comprendre pourquoi Calais est devenu un « point de fixation » selon le langage gouvernemental, sur la route des migrants.
La ville portuaire est devenue un symbole. L’évocation de son nom est un champ de bataille où s’affrontent des utopies contradictoires. L’utopie d’un monde meilleur pour les exilés. L’utopie du maintien de l’ordre pour le gouvernement. L’utopie de la solidarité pour les ONG qui s’engagent auprès des migrants.
Ce livre a été écrit par l’équipe de Jungle News, média créé en 2016 en collaboration avec Arte, pour raconter le quotidien du phénomène migratoire.
• Alexandra Galitzine-Loumpet, anthropologue, spécialiste de l’exil
• Yves Pascouau, chercheur, directeur des migrations à l’European Policy Centre
• Stéphane Duval, ancien directeur du centre d’accueil de la Jungle de Calais
• Gaël Manzi, cofondateur d’Utopia 56
• Damien Carême, maire de Grande-Synthe
• Jawad, mineur non accompagné
• Christian Salomé, président de l’Auberge des Migrants
• Yasmine Bouagga, sociologue
• Daniel Brehier, psychiatre à Médecins du Monde
• Jean-Claude Mas, secrétaire général de La Cimade
• Mireille Damiano, avocate
• Haydée Saberan, journaliste
Un chat capable de vous faire passer en quelques pas de Paris à Montréal, voilà une situation aussi inattendue qu’est réjouissante celle de l’huître amoureuse d’un employé de banque.
Les nouvelles que Jacques Yvart a réunies, pour notre plus grand plaisir, dans son nouveau livre, nous mènent donc sur des chemins de haute fantaisie où – paradoxalement – la baguenaude ne se dépare jamais d’un éclairage réaliste scrupuleux.
Autant les thèmes de ces nouvelles sont variés, autant les attaques de chacune d’entre elles sont mordantes et je ne suis pas prêt d’oublier la première phrase – épatante ! – de celle qui a pour titre : Les Huns arrivent toujours en nombre. La voici : « Attila avait un gros cul. » Je ne vous en dirai pas davantage.
Joseph Moalic*
* Aime les livres, le cinéma, la musique, la chanson (il est né un 22 septembre et ne s’en fout pas…). Sa définition du mot ami n’est pas tout à fait la même que celle de Facebook. Il a été, entre autres, élaéliculteur et aime bien le dire parce que personne ou presque ne comprend.
Le livre Pour une Poignée de degrés dérive directement d’une expérience originale menée à l’occasion de la COP21. Dans un premier temps, c’est une exposition photographique collective sur le réchauffement climatique initiée par la MRES et LIGHT MOTIV.
La recherche iconographique a été menée par Eric Le Brun auprès de photographes renommés à l’étranger pour leurs œuvres liées à la transformation du paysage naturel ou urbain (Simon Norfolk, Lek Kiatsirikajorn, Tim Franco, Nyani Quarmyne) mais également auprès de jeunes photographes français explorant des territoires incertains ou des brèches utopiques (Cyrus Cornut, Olivia Lavergne,
Sébastien Tixier, Antoine Bruy, Klara Beck, Charles Delcourt).
Le public est ainsi invité à participer en proposant ses propres photographies comme réponse visuelle sur le site degres.photos.
L’exposition, augmentée de 400 photographies du public, a été présentée à Lille, Nantes et Dunkerque.
Toute cette matière collectée durant un an donne maintenant naissance au livre qui poursuit la dynamique enclenchée sur internet et au cours de l’exposition itinérante.
Au milieu du livre apparaît Aux enfants une nouvelle* écrite par Marie Desplechin, qui invite à reconsidérer ce qui compte pour chacun d’entre nous, à prendre la mesure du défi climatique, et à se retrousser les manches pour y faire face.
« Chers amis de sept à dix-sept ans, chers amis, Ce discours s’adresse aux enfants et aux adolescents, à eux d’abord, et même à eux seulement. Après tout, la plupart des gens qui prennent les décisions aujourd’hui seront morts ou dans un sale état quand les conséquences du changement climatique se feront sentir. Je veux dire : quand ça va chauffer pour de bon. Les vieux ont fait de bonnes choses, l’imprimerie, les droits de l’homme, le vélo, les vaccins, le cinéma, la contraception, l’Internet, bravo, très bien. Mais compte tenu de l’état dans lequel ils vont laisser la planète en partant, ils devraient évaluer courageusement ce qu’ils ont fait, pas fait, et ce qu’ils ont laissé faire. Ils devraient faire preuve d’un peu de modestie. Parce que franchement, il n’y a pas de quoi se vanter. Personnellement, je ne serais pas choquée qu’on accorde demain le droit de vote à des enfants de sept ans. Ce sont eux qui vont boire la tasse. »
* texte écrit à la demande de la Maison des écrivains et de la littérature, dans le cadre du Parlement sensible. Commande de Sylvie Gouttebaron, directrice de la MEL, à 30 écrivains sur le thème du climat. L’ensemble des textes a été publié sous le titre Du souffle dans les mots aux éditions Arthaud, en novembre 2015, à l’occasion de la COP21.
Pour une poignée de degrés propose un dialogue en images entre artistes et citoyens, pour figurer les enjeux du changement climatique : ses causes profondes, ses multiples impacts, notre capacité à affronter ce défi commun.
L’ouvrage nous interroge sur le rapport entre l’humain et la nature, sur notre façon d’habiter le monde.
Méfiez-vous des jardins, ils ne sont pas toujours aussi tranquilles qu’ils en ont l’air. Au creux d’une allée, dans l’ombre d’un grand arbre, entre les rangs des légumes fourmillent des histoires. Douces ou cruelles. Modestes ou flamboyantes. Délicates ou effroyables…
Après Ma poule (2014), Nos jardins secrets propose trente nouveaux récits écrits par Dominique Brisson, parsemés des haïkus de isabel Asúnsolo et mis en lumière par le grand pastelliste Zaü.
Nos Jardins secrets est aussi l’occasion d’évoquer sous un angle original six grands parcs et jardins du Nord de la France : Les Jardins de Séricourt / Les Jardins de la Muette, à Largny-sur-Automne / Les Jardins de LY,à Sénarpont / Le Clos joli, à Brécy / Les Jardins de Valloires / Les Jardins de Maizicourt
Nos jardins secrets,
Dominique Brisson,
illustrations de Zaü
haïkus de isabelle Asúnsolo,
Sortie : juin 2015
À la fin du second tome, nous avions laissé Mat, Lili et Benji en mauvaise posture…
Amis, famille, à l’occasion d’un anniversaire, offrez un livre dont vous serez les auteurs ! Raconter la vie exceptionnelle du héros du jour en révélant quelques anecdotes ou même en les imaginant. Qu’il fête ses 5 ou ses 95 ans, que vous le connaissiez depuis toujours ou depuis peu. Réalisé avec amour et plein d’humour, ce livre sera le plus beau des cadeaux !
Armort de Pascal Letteron, Lansdalls Editions.
Dans un moyen-âge où l’enfer a supplanté le paradis, le royaume est tombé sous le joug de prêtres démoniaques. Les cultes sont liés à des divinités implacables en guerre depuis la nuit des temps et chaque ordre doit défendre son domaine d’influence avec acharnement. Les fidèles sont traqués pour la ferveur de leurs prières ; c’est de cette adoration que se nourrissent les dieux.
Crucifié puis laissé pour mort dans son village incendié, un homme, par amour pour sa femme et par esprit de vengeance, passera un pacte avec un dieu sombre et puissant des temps anciens, oublié de la plupart, mais avide de pouvoir et de revanche depuis des siècles… Armort sera son impitoyable prophète même s’il risque la damnation éternelle.
Dans ce monde de magiciens, nécromanciens et autres sorciers si prompts à semer la mort, les peuples doivent apprendre à survivre dans la soumission et la peur. Les dieux ne connaissent aucune pitié. Un univers apocalyptique où chaque jour est une lutte de pouvoir de tous les instants pour assurer sa survie. Dans ce chaos, aucun salut n’est attendu, car aucun ne sera accordé.
Angèle est une petite fille un peu étrange, qui s’imprègne de son quotidien, s’imbibe du bien et du mal et se noie dans ses rêves, sans parvenir à extraire, exprimer, essorer… Roman sur l’enfance et l’innocence, ode à la vie et à la nature, Angèle ou Le Syndrome de la wassingue est aussi un récit d’apprentissage dont le chant monte crescendo, du murmure à l’envol lyrique, pour accompagner son merveilleux personnage sur un chemin onirique et libératoire.
Cours toujours tricote depuis ses débuts deux fils aussi précieux l’un que l’autre :
– le fil du temps que l’on remonte et redescend, cherchant à appréhender ce qui, dans le passé, nourrit si bien le présent;
– le fil de la narration, imaginant pour chacun des sujets, pour chacun des ouvrages, des façons originales de raconter, de transmettre, de partager… Docu-fiction pour L’Année du bouquet, miscellanées avec Pomme de terre et Eau !, récit poétique dans D’eau douce, récits et art dans Ma poule et Nos Jardins secrets.
Alors il fallait bien que cela arrive, il fallait bien que
le roman, genre inépuisable et toujours moderne, qui sait aussi bien répondre aux désirs d’évasion des lecteurs que dénoncer, analyser, transporter, émouvoir, interroger, perdre
ou élever, le roman donc, s’invite au catalogue… ce sera fait en 2017 avec une nouvelle collection : La vie rêvée des choses.
La fiction, sous toutes ses formes, dans tous les styles, sera portée par des écrivains inspirés, à qui Cours toujours a demandé de frotter leur imaginaire à des choses, des éléments, des objets ou des matières emblématiques de la France du Nord.
C’est ainsi que Lucien Suel s’est magistralement emparé de la « wassingue » dans un récit sensible et mystérieux, Angèle ou le syndrome de la wassingue.
De son côté, Philippe Moreau-Sainz a trouvé, dans la porosité de la brique et ses infinies nuances de rouge, matière à des tribulations burlesques et tendres : ce sera Briques à branques.
Deux voix singulières, deux textes forts accompagnés d’un cahier iconographique un peu foutraque pour allumer un regard curieux, créatif et réjouissant sur ces petites mythologies du quotidien qui construisent l’image d’une région et irriguent son patrimoine humain.
Dans une petite ville de province, une jeune femme comble son ennui à coups de rencontres de hasard et se cherche dans le regard des autres. Peu à peu, au travers d’une confession « à tiroirs », elle réalise que la fuite n’est jamais qu’un moyen. Celui de se trouver, de se reconnaître et d’être au monde.
Dans une petite ville de province, la narratrice, une jeune et jolie jeune femme prise dans le flot de l’insouciance et de sa condition d’orpheline, comble son ennui à coups de rencontres de hasard, de lectures intimes et de longues stations dans les bars. À l’abri du besoin et des soucis matériels, elle n’est pas pour autant en paix avec elle-même. Elle s’interroge sur le rôle qu’elle joue dans la vie et se remémore une enfance à la fois lumineuse et chaotique. Sa vie sentimentale est pleine d’incertitudes. Les hommes s’intéressent beaucoup à elle mais, au fond, est-ce vraiment le cas ? Son aventure avec un amant ayant pignon sur rue la laisse brisée, pleine de douleur et d’amertume. Considérant sa souffrance comme une chance à saisir, elle entreprend de déchiffrer son existence et de lui donner un sens nouveau. En tournant ses regards vers l’intérieur, elle entrevoit une réalité insoupçonnée, à la lumière du Connais-toi toi-même de Delphes. Elle entreprend de faire face à ses interrogations profondes, ses hésitations et ses certitudes. À sa peur des miroirs, aussi. Alors le doute s’installe et fait émerger une vérité nouvelle sur la nature véritable de ses rapports avec le monde dans lequel elle évolue. À la faveur d’un quotidien qu’habitent la nostalgie et l’absence, elle ne cesse plus de se fuir et de se perdre, de se chercher dans le regard des autres et de n’y rencontrer que le visage de sa propre solitude. Mais l’égarement n’est-il pas le préalable à une introspection sans détours ? Elle est aidée dans sa quête par un homme surgi du passé, un frère aussi proche que lointain, son alter ego en esprit avec qui elle entretient une mystérieuse relation épistolaire. Elle compte aussi sur l’amitié d’une étudiante des Beaux-Arts, l’amour naïf et éphémère d’un prétendant de rencontre, la présence de la mémoire, de la musique et de la peinture. Le récit prend alors une dimension initiatique par laquelle l’héroïne réalise que la fuite est en fait un moyen de partir vers soi-même. Pour se délivrer des apparences, se reconnaître et être au monde.
Mon cœur est un piano fermé à clef dit la jeune fille quelle musique entendre alors quel air aimer ? Le désir était là quelqu’ un l’ a détourné. Les techniques ont caché les outils j’ ai appris à m’ en servir mais pas pourquoi je m’ en servais.
Pendant que les corps travaillent, les esprits et les idées chôment. Chômage monstre questionne la difficulté de quitter un travail, de s’ arracher à ce qui nous retient. Puis de celle, ensuite, d’ habiter un corps qu’ on a longtemps prêté à un emploi. Que retrouve-t-on dans un corps et une langue qu’ on a trop longtemps désertés ?
Dans une forme nécessairement libre, Antoine Mouton pointe la place normative que prend le travail dans nos vies.
Saisons d’Issa, premier livre de la collection Saisons de Haïkus, réunit un Haïjin japonais classique et un artiste contemporain.
Le fin humour d’Issa est mis en valeur par les illustrations d’Erlina Doho, merveilleuse plasticienne indonésienne.
L’album, qui a reçu le soutien de la région Hauts-de-France, est bilingue français-japonais et convient à tous les âges… L’élégante maquette est signée par Patrice Masson.
(Conseil en japonais : Masashi Tsuchiya).
pluie printanière !
la petite fille apprend
au chat à danser
春雨や
猫におどりを
教へる子
Textes : ISSA Kobayashi
Illustrations : Erlina Doho
Direction : isabel Asúnsolo
« Corentin Fohlen nous conduit hors des sentiers battus des lieux communs attendus sur la misère et le chaos social, pour nous entraîner dans les arcarnes d’un quotidien plus terre à terre, plus intime et plus humain. Celui de celles et de ceux qui travaillent et dont l’extraordinaire appétit de vivre maintient ce pays debout. Plus question de souffrance ni de misère, les bidonvilles n’apparaissent qu’en filigrane et le parti pris est celui de camper les portraits dans un éclairage qui privilégie une lumière directe, sans fioriture, ni joliesse, mais définitivement éloigné du registre du deuil et de la jérémiade coutumiers des medias de masse lorsqu’il s’agit de parler d’Haiti. […]
C’est à la déconstruction d’un mythe que nous invite ce livre. Au sortir de ce parcours, on est surpris par la cohérence du propos marquée par la persistance de la rigueur et du style. » Jean-Marie Théodat.
Haïti est couramment présentée comme l’île des catastrophes : un pays maudit, balayé tant par les ouragans que par les instabilités politiques, secoué par les tremblements de terre et les soubresauts économiques. Après avoir découvert ce pays au lendemain du séisme du 12 janvier 2010, le photographe passe une première année à couvrir la situation humanitaire, les élections et la crise du choléra. Que des drames. Que le versant noir de ce pays. Pourtant il pressentait qu’une autre facette existait, insoupçonnée, intrigante, celle d’un pays fascinant aux richesses inexploitées.
Pendant six ans il tente de raconter cette île loin des poncifs de la misère, de la violence et du tout humanitaire, pour faire découvrir les potentiels étonnants d’un pays beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Haïti, dont il est tombé amoureux, est trop riche pour ne parler que de sa détresse si souvent caricaturée à longueur d’articles dans la presse. Ce pays, perfusé en continu par des centaines d’ONG, sous influence étrangère à l’ingérence déstabilisante, a pourtant connu dans son histoire une période florissante, enrichissante et créative.
Aujourd’hui encore, Haïti fait naître des talents insoupçonnés à l’énergie débordante et de projets remarquables.
Ses dix-neuf séjours dans le pays ont fait l’objet de reportages publiés dans de nombreux magazines comme : la revue 6 MOIS, L’OBS, le PÈLERIN, CAUSETTE, NÉON, THE GUARDIAN, LIBÉRATION, LA VIE, et EPIC STORIES.
« Armé de son inusable confiance en lui, Corentin Fohlen danse le pas de côté. Il ose, prend le risque de faire ce que les autres ne font pas, de porter son regard dans une autre direction que celui de ses confrères. Il maîtrise cet art du décalage, régi par deux règles. D’abord il faut se poser les bonnes questions. Ensuite, ne pas anticiper l’hypothétique intérêt d’une rédaction, mais se jeter à corps perdu dans une histoire, la décortiquer, porté par l’envie de comprendre et la capacité à se laisser surprendre. Le pas de côté n’est pas la danse des dilettantes. Mais le goût de l’effort ne suffit pas. Il faut que l’entreprise ait un sens. Ce livre a tout lieu d’être parce qu’il en a un, puisé dans les à-côtés. » Marie-Pierre Subtil, rédactrice en chef de la revue Magazine 6Mois.
Corentin Fohlen est un photographe français travaillant en commande pour la presse française et internationale notamment pour : The New York Times, Stern, Le Monde, L’Obs, Paris Match, Libération, Polka Magazine, le Journal du Dimanche, Le Temps…
Né en France en 1981, il couvre l’actualité française et internationale à partir de 2004, avant d’orienter son travail vers des histoires sur le long terme avec une réflexion documentaire.
Corentin Fohlen est lauréat de plusieurs prix internationaux dont deux World Press, en 2016 et 2011 dans la catégorie Spot News, un Visa d’or Jeune Reporter décerné à Perpignan en 2010, un Sony World Photography Award obtenu en 2015…
Egalement disponible : l’ouvrage Haïti accompagné d’un tirage de tête (23x16cm). Les commandes s’effectuent sur cette page.
Voyage en utopies : cinq siècles, vingt textes commentés par Alberto Manguel. De quoi commencer l’année sous le signe du voyage, de l’imagination et d’un éternel désir humain : celui d’un monde différent, et pourquoi pas meilleur.
Si, comme le disait Bachelard, « l’homme est d’abord une création du désir avant d’être une création du besoin », l’idée d’utopie peut être considérée comme une des grandes expressions de l’esprit humain. L’histoire de cette idée s’enracine dans l’Antiquité, chez Platon notamment ; mais elle trouve à l’orée du XVIe siècle sa forme la plus aboutie dans le texte de Thomas More, Utopia, édité il y a tout juste cinq cents ans.
L’humaniste anglais, inventeur même du nom d’utopie (u-topos, en aucun lieu), inaugure un genre littéraire que cet ouvrage propose d’explorer à travers vingt grands textes depuis le XVIe jusqu’au XXe siècle.
Guidé par Alberto Manguel, le lecteur découvrira autant de variations d’un éternel désir humain : celui d’un monde différent et pourquoi pas meilleur. Alberto Manguel est né en Argentine. Lecteur pendant plusieurs années pour Jorge Luis Borges aveugle, il quitte l’Argentine sous la dictature de Videla. Il ne cessera dès lors de partager son temps entre le Canada, la France et aujourd’hui New York et Buenos Aires où il dirige la Bibliothèque nationale d’Argentine. Auteur d’anthologies, de romans, d’essais et de traductions, Une histoire de la lecture, traduite dans le monde entier et prix Médicis essai 1998, l’a fait connaître auprès d’un très large public. L’immense connaissance de l’histoire du livre de cet humaniste de notre époque, déjà auteur d’un Dictionnaire des lieux imaginaires, fait de lui un merveilleux passeur pour nous emporter dans ce voyage littéraire.
« L’Étouffoir, étrange titre pour ce nouveau roman de Claude Mouflard. Comme Laure Crandelain, Exodes et Exils, L’Étouffoir ne nous laisse pas un instant de répit, nous absorbe à la première ligne, ne nous autorise jamais à deviner ce qui va suivre, surtout pas la chute finale !
De quoi s’agit-il ? De l’histoire d’un enfant qui grandit, étouffé par une mère possessive et qui, devenu adulte, nous montre tout le danger qu’il y a à réprimer les pulsions naturelles, sexuelles en particulier. N’allez pas croire à une histoire banale ou déjà vue, ce serait compter sans la plume de Claude.
Si vous ne connaissez pas ses livres, laissez-vous tenter. Si vous les connaissez, inutile d’en dire plus, vous allez passer, juste pour les fêtes, un moment tout simplement savoureux. »
Joël Lévêque
Quelle bonne nouvelle, la région a grandi très vite en ce début janvier 2016 et cela renforce le patrimoine touristique en le multipliant par cinq en superficie et par trois en nombre d’habitants. Cette nouvelle région s’appelle désormais les Hauts-de-France.
Mais l’important est de pouvoir dire aux gens de passage : vous êtes chez vous. Amoureux de Saint-Quentin et de Château-Thierry dans l’Aisne, nous aimions aussi Lille et Valenciennes dans le Nord, Beauvais et Chantilly dans l’Oise, Arras et Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais, Abbeville et Amiens dans la Somme que nous connaissions déjà. Tournez les pages de ce livre et vous découvrirez une présentation attrayante en photographies et en textes afin de laisser échapper votre émotion et développer votre contribution affective par une fierté d’appartenance à la région la plus au nord de la France et si proche des capitales que sont Paris, Bruxelles, Londres, Luxembourg, Berlin ou Amsterdam.
Daniel LECLERCQ, né en 1949 à Trith-Saint-Léger, près de Valenciennes, a été formé à l’USVA. Mais le Nordiste a débuté sa carrière professionnelle à l’OM ! Il rejoindra ensuite le Racing club de Lens son club de cœur qu’il conduira jusqu’au titre de champion de France en 1998, mais cette fois comme entraîneur.
Dans un long entretien mené par Thierry MORNEAU, historien du football local, le Druide raconte sa carrière en détail et confie son amour pour le football.
Livre de 256 pages comprenant un cahier photos de 32 pages retraçant le parcours de Daniel LECLERCQ.
Croquette, Mike et Georgie, des héros qui n’ont toujours peur de rien !
Croquette est une véritable légende du Grand Nord, un trappeur intrépide, un chasseur mythique, un pisteur infaillible.
Enfin, c’est ce dont sont convaincus Georgie et Mike, ses meilleurs amis, ses fidèles compagnons.
Après avoir observé un grizzli à l’oeuvre, Croquette décide d’initier ses compagnons à la technique de la pêche à la patte… en vain. Ce que les trois compagnons ignorent, c’est qu’un vieil indien, non loin de là, surveille leurs moindres faits et gestes.
Nos trappeurs feraient bien de rester sur leurs gardes !
Une bande-dessinée destinée aux tout-petits qui séduira par sa douceur et la bonhomie de ses personnages.
« Naoya, me semble-t-il, n’avait jamais atteint auparavant une telle puissance photographique qu’avec ces clichés affichés sur les murs blancs de son atelier, c’est du grand art, c’est impressionnant, on sent la même force de douleur, la même intensité, la même profonde nécessité que dans ses premières images du cataclysme mais domestiquées, raffinées par le temps, orientées par la patience vers une plus grande complexité plastique. » Eric Reinhardt (préface)
Le 11 mars 2011, un puissant tsunami a frappé le Nord-Est du Japon en détruisant pratiquement tout sur son passage. Cette catastrophe a entraîné la mort de 20 000 personnes, laissé 100 000 sans-abri. Naoya Hatakeyama, photographe, est touché personnellement par ce drame qui efface une grande partie de sa ville natale, Rikuzentakata, et les repères de sa mémoire. Sur place l’inondation a atteint 16 mètres de hauteur et tout emporté. Kesengawa, le précédent livre de Naoya Hatakeyama paru aux Editions Light Motiv en 2013, était un ouvrage sur la sensation de stupeur qui a suivi la destruction des villes côtières. Devant lui, le tsunami a fait table rase des lieux familiers. Naoya Hatakeyama regarde son « pays natal » devenir un pays étranger. La reconstruction accentue l’écart, éloigne encore ce qui existait avant. « La carte géographique est devenue muette » écrit Naoya Hatakeyama. Cinq ans après le tsunami, la ville Rikuzentakata est un immense chantier de travaux publics qui modifiela perception même du paysage. Le seul horizon stable est celui de l’embouchure de la rivière Kesen vers la mer…
Depuis cinq ans, Naoya Hatakeyama est debout dans un présent qui s’est répandu, comme l’eau répandue par le raz-de-marée. Face à ce décor inconnu, situé au lieu de son enfance, il avance image après image, comme on dirait pas à pas, pour remettre le temps en marche. Reconstruire du passé, et revivre…
Le livre Rikuzentakata est l’histoire de cet effort et de cette patience.
Note de l’éditeur, Août 2016.
Extrait du texte Paysage biographique de Naoya Hatakeyama :
Quand je vais m’asseoir sur les marches de la digue en béton devant notre maison et que je regarde la surface de l’eau de la rivière Kesen ou la montagne Hikami au loin, je me sens apaisé, comme je l’ai toujours été depuis l’enfance à ce même endroit, mais c’est une grande douleur de devoir aussitôt repousser ce sentiment car, dès que je regarde derrière moi, ce qui devrait se trouver là, notre vieille maison, les arbres, la ville, tout a disparu, et il ne reste que d’immenses étendues dévastées où, par endroits, poussent des herbes folles. Ce spectacle vide, c’est la réalité, et si je fais l’effort de tenter de m’en convaincre, je ne sais soudain plus si je suis moi-même encore la même personne.Le temps, l’histoire, qu’est-ce que c’est, au fond ? Est-ce que c’est ce qu’indiquent les aiguilles des montres ou les tableaux chronologiques ? Non, ça ne peut pas être cela. Personnellement, ce temps si pesant que j’ai vécu juste après le tsunami, il m’est totalement impossible de l’appréhender de la même façon que mon expérience habituelle du temps. Le temps, à ce moment-là, était une chose totalement différente de ce qu’indiquent les montres ou les calendriers. Le temps, à ce moment-là, bougeait en emmêlant mes sentiments et le monde extérieur, et je ne peux le définir autrement que par ce mouvement; les aiguilles des montres ne plaquaient-elles pas simplement leur froide mesure sur cette réalité particulière, incomparable à quoi que ce soit ? Dans l’amalgame de cette immense catastrophe générale dite naturelle avec mon temps personnel, n’était-ce pas l’immaîtrisable de l’« histoire individuelle » qui apparaissait ? Et le paysage qui apparaît maintenant à Rikuzentakata, n’est-il pas le résultat de l’anéantissement de notre époque actuelle par un temps d’avant l’histoire, un temps que l’on pourrait appeler « préhistoire ou histoire naturelle » ?
Quadruple meurtre chez un médecin lillois. Mode opératoire de l’assassin : deux balles tirées dans la tête. Parmi les victimes, le policier Jacques Burier. Sur son temps personnel, il s’intéressait à une affaire non élucidée. Et si sa mort y était liée ? En charge de l’enquête, les capitaines Sylvie Monin et Frédéric Preux voient les pistes se multiplier. Les choses se corsent lorsqu’ils font connaissance de leur nouvelle supérieure, l’acariâtre commissaire Lengrand. La tâche des deux policiers s’annonce décidément difficile. D’autant que l’enthousiasme du début n’est plus là : Sylvie déprime et pense de plus en plus à quitter la police…
Originaire de Lille et professeur de français retraité, Emmanuel Sys est un auteur chevronné : En pleine tête est son septième Polars en Nord. Il livre ici un nouvel épisode des aventures de ses personnages fétiches, les capitaines Sylvie Monin et Frédéric Preux. Un opus où toutes les surprises sont permises.
On la dit parfois inodore, incolore et sans saveur. Et pourtant, sans eau, pas de vie ! Essentielle, dotée de propriétés étonnantes, présente sous une infinité de formes, principale créatrice de nos paysages, compagne de tous les jours, l’eau est aussi fragile, maltraitée, menacée…
eau ! Histoire, secrets et richesses met en lumière les multiples aspects de cette ressource étonnante et invite à une exploration curieuse et inédite du monde passionnant de l’eau.
que 72 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau ?
que la recette du gâteau à l’eau est délicieuse ?
que le calcaire contenu dans l’eau est bon pour la santé ?
qu’il existe en France une police de l’eau pour protéger milieux et espèces aquatiques ?
que chaque Français consomme en moyenne 137 litres d’eau par jour ?
que la quantité d’eau présente est restée quasi constante depuis la formation de la planète ?
qu’il faut 500 litres pour produire un kg de papier ?
que le corps d’un nourrisson est composé de 75 % d’eau ?
qu’un chêne adulte peut «transpirer» 500 litres de vapeur d’eau par jour en été ?
que l’eau de cuisson des pommes de terre peut vous débarrasser des mauvaises herbes ?
Histoire, géographie, chimie, météorologie, diététique, agriculture, industrie, pêche, botanique, biologie, économie, jardinage : le sujet est abordé sous toutes ses facettes. Anecdotes, astuces, repères chronologiques, points pratiques et juridiques, zooms sur la flore et la faune de l’eau, témoignages éclairés d’experts ou de passionnés (sourciers, mariniers…), citations littéraires, quizz et listes facétieuses, et même recettes de cuisine s’enchaînent pour brosser un tableau complet et vivant de cette étonnante ressource planétaire.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/emissions/picardie-matin/histoires-eau-1103637.html
Dans le Nord-Pas-de-Calais, la première grande rafle de Juifs a lieu le 11 septembre 1942 alors que les persécutions raciales sont en vigueur depuis octobre 1940. À Lille où le convoi de déportés juifs doit quitter la gare de Fives, des cheminots improvisent l’évacuation de plusieurs dizaines d’enfants et de quelques adultes. Cet acte de résistance marque la naissance du comité lillois de secours aux Juifs.
Pour la première fois, un livre retrace cet événement qui peut être considéré comme l’un des principaux sauvetages de Juifs en Europe occupée. L’auteur a recueilli les témoignages d’enfants sauvés, mais aussi de familles de membres du comité de secours. Ce travail de recherche raconte la traque de la communauté juive et le destin des membres du comité de secours qui ne furent jamais reconnus comme résistants. Ce livre rend hommage au courage de ces oubliés de l’histoire de l’Occupation du Nord-Pas-de-Calais.
Conseiller à l’office de tourisme de Lille, Grégory Célerse accomplit un travail de recherches inédit sur la Gestapo en France. Il a publié en 2011 et en 2013 deux ouvrages sur la police secrète allemande aux éditions Les Lumières de Lille. Il organise également des circuits de visites thématiques sur l’histoire des deux guerres mondiales.
Frédéric Maupomé et Dawid ont eu une année pour vous concocter Héros la suite des aventures de Mat, Lili et Benji. Nous devons vous prévenir, ce n’est pas de tout repos ! Alors, si vous avez lu, relu, adoré, savouré le premier tome de cette tétralogie ou si vous ne connaissez pas encore, n’attendez plus et courez en librairie vous procurer la bande dessinée !
Prêts à découvrir comment nos trois protagonistes gèrent leur double vie ?
Dans le deuxième tome de cette série, nous retrouvons la fratrie aux super-pouvoirs dont la double vie s’organise désormais entre souhait de venir en aide aux autres et quête de normalité. Sans oublier que les trois orphelins doivent, en plus du reste, vivre avec le lourd secret de leur abandon.
Mat, Lili et Benji jonglent donc désormais entre école et poursuite du criminel connu sous le nom de ‘‘Pyroman’’. Mais depuis un malencontreux cliché paru dans les journaux, les rumeurs vont bon train sur les nouveaux super-héros qui opèrent en ville. Ils vont alors devoir redoubler d’efforts pour ne pas être découverts. Les choses s’annoncent plus compliquées que prévu…
Mêlant aventures, émotions et réflexions sur la vie, Supers touche aussi bien les adultes que les plus jeunes . Dans cette série, les auteurs réussissent un tour de force en abordant des thèmes forts comme la quête d’identité, la famille, la solitude et la différence. Cette subtilité permet ainsi aux jeunes lecteurs de s’identifier en confrontant leur vie quotidienne à celle de Mat, Lili et Benji, tout en rêvant à une vie extraordinaire grâce aux facultés hors du commun dont sont dotés ces trois personnages et qui donneraient envie à n’importe quel enfant !
« Avec les films c’ est plus facile, parce que quand les images t’ envahissent et que t’ arrives pas à les effacer, tu peux te consoler en te disant que, comme dans les cauchemars, tout est faux, que rien de ce que tu vois dans ta tête n’ est vrai et que bientôt tout va disparaître pour toujours. Mais ce qui est arrivé au Zurdo, et aussi à Lucas, je sais que c’ est arrivé pour de vrai, voilà pourquoi ça ne sort jamais complètement de ma tête. C’ est pour ça que je veux écrire, pour voir si j’ arrive à faire sortir toute cette histoire et à la laisser pour toujours sur le papier. »
Tomás, un garçon de douze ans, vit dans une banlieue de Madrid. Un soir d’ août, son ami Lucas est retrouvé pendu à une poutre, sur un chantier abandonné.
Tomás se met alors à écrire. Son récit prend l’ apparence d’ un roman noir.
Cette monographie consacrée à Louis Quételart relate la carrière d’un des architectes ayant forgé l’identité architecturale de la station du Touquet de l’entre deux guerres.
Louis Quételart (1888-1950) installe son agence au Touquet en 1912 et y réside jusqu’à son décès en 1950. Il tire de son enracinement géographique et de son goût de la modernité les moyens de construire le style touquettois moderne qui contribue à forger l’identité du Touquet, villégiature prisée de l’entre-deux guerres. Ce style personnel est annoncé dès 1925 avec la conception de son habitation personnelle et se développe particulièrement dans la conception de villas pour une clientèle variée jusque la fin des années 1930. L’architecte transpose les qualités de ses espaces domestiques à d’autres programmes : pavillons pour les expositions internationales de 1937 à Paris et de 1939 à Roubaix, quelques hôtels, l’aéroport, le phare et le plongeoir de la piscine du Touquet qui devient le symbole du renouveau de la station après la seconde guerre mondiale. La quantité et la qualité de son œuvre construite, l’intérêt de ses écrits, la diffusion de ces projets au travers des revues et publications d’architecture, en font une des figures essentielles de l’architecture régionale en France. La nature même de son travail met au jour les relations complexes qu’entretiennent modernité et régionalisme dans l’architecture de la première moitié du XXe siècle.
Cinq pays, cinq camps, dont ceux de Calais et Grande Synthe, et chaque fois, les regards croisés d’un journaliste, d’un photographe et d’un dessinateur.
Cette co-édition Arte/invenit prend aux tripes, l’ouvrage est émouvant, sans verser dans le larmoyant. On découvre la réalité par différents prismes, on dépasse les images habituelles de migration, d’exode, de fuite, pour rencontrer un enfant, son père, un voyage, un destin, des rêves, le quotidien. A Calais et Grande Synthe, les textes sont de Didier Daeninckx, les photos de Gaël Turine, et la BD est signée Cyrille Pomès. Participent également à l’ouvrage : Reza, Atiq Rahimi, Laurent Van Der Stockt, Christina Malkoun, ou encore Reinhard Kleist… Les grands témoins, aussi, sont de partout et rapportent ce qu’ils ont vu au Népal, au Tchad, au Liban, en Irak, au plus proche de quelques-uns des soixante millions de réfugiés que compte notre monde.
Un livre en écho à la série multimédia (à voir ici / Yolande Moreau réalise le documentaire pour Calais et Grande Synthe).
Les éditions Hikari ont fait le choix d’emmener les voyageurs à la découverte d’un pays via des portraits d’habitants, qui servent de guides ! Une douzaine de portraits habite l’ouvrage consacré à Séoul : on rencontre ainsi Ganseo, prêtre catholique, Michael, youtubeur, Bokyoung, dessinatrice de BD, ou Karim, entrepreneur, qui livrent ensuite leurs coups de coeur, resto, shopping, visites… L’aventure Hikari Éditions est née à Séoul il y a deux ans à l’occasion de son tout premier titre : Vivre la Corée. Depuis, les éditions comptent plus d’une trentaine de livres et guides de voyage. Portraits de Séoul, c’est l’œuvre d’une rencontre entre Anthony Dufour, journaliste français ayant vécu dix ans en Corée et de Minju Song, traductrice coréenne ayant grandi à Séoul. Ensemble ils nous dévoilent le vrai visage de Séoul.« Séoul, c’est un choc, un décor violent et radical, où les lumières, les immeubles, les sons, dépassent toujours les doses maximales prescrites. Séoul, c’est la capitale high-tech de l’Orient extrême. » C’est en tout cas la première vision qu’on en a. Et pourtant Séoul, c’est bien plus que ça : une manière de vivre, de penser, de réagir ; la rencontre avec ses habitants aux parcours hétéroclites donne à voir la diversité de la ville, pour mieux comprendre son cœur, ses émotions, son rythme et ses secrets.
Un livre photo absolument fabuleux : au premier regard, on découvre une oeuvre d’art abstraite, puis peu à peu, on se rend compte qu’il s’agit de vues aériennes (toujours le même protocole : 450 mètres d’altitude). Ici un chantier, là une toiture, on ne se lasse pas d’observer le moindre petit détail.
En observant leurs évolutions, Jérémie Lenoir nous livre un regard distancié et objectif sur nos territoires et un minutieux travail de composition tendant vers l’abstraction. Entre 2014 et 2015, le plasticien se focalise sur un espace géographique entre Nord-Pas-de-Calais et Flandres, le long d’un axe Arras-Anvers. Pendant ces deux années, il s’est tout autant intéressé au bassin minier qu’à la métropole transfrontalière, aux enjeux de l’extension urbaine et à ceux de la reconversion du patrimoine industriel. Le projet Nord est profondément ancré dans le réel. Pourtant, s’inspirant de peintures de Soulages, Rothko ou Malevitch, le photographe prend le parti de nous faire voyager dans un monde abstrait… Une relecture des territoires contemporains dans laquelle dialoguent le réel et l’imaginaire, la présence et l’absence, le retrait et l’attrait, le recul et l’abandon.
« Lorsque j’ai vu pour la première fois les cahiers de Cecilia (remplis au fur et à mesure de ses lectures du livre ‘Le Fripon divin’), j’ai été éblouie par cette composition libre et graphique, par ces textes qui sont partie intégrante des images. Que ces dessins aient un sens qui puise dans un mythe, n’a fait que renforcer mon envie de l’éditer. Cecilia s’est approprié une légende amérindienne dont j’affectionne particulièrement le personnage – nommé, pour ce livre, le Vaurien -, pour ses ambiguïtés et ses imperfections. Voici le travail de cette jeune auteure édité pour la première fois ! »
Cyprienne Kemp, éditrice.
Ouvrez ce livre, dont la liberté de ton vous happera au fil des pages, laissez-vous transporter dans l’histoire du Vaurien, de son évolution vers l’humanité. Et en fin d’ouvrage, approfondissez vos connaissances sur cette tribu amérindienne, les Winnebagos.
À 70 ans, Hortense Petitpeu travaille comme femme de ménage pour arrondir ses fins de mois. Lorsque l’imposant directeur Lecroc lui demande de nettoyer son bureau, sa vie bascule : elle vide la mauvaise poubelle et y trouve un revolver ainsi qu’une liasse de billets. La sage Hortense nourrit alors une obsession : rapporter l’argent et l’arme en douce. Mais à force de gaffes, sa situation empire. Elle se retrouve avec un gaillard patibulaire et pas très futé aux trousses, alors qu’elle file, avec son amie Katia, à Étretat pour dépenser le magot. Un drôle de polar, dans tous les sens du terme !