Supers tome 2 : Héros

Frédéric Maupomé et Dawid ont eu une année pour vous concocter Héros la suite des aventures de Mat, Lili et Benji. Nous devons vous prévenir, ce n’est pas de tout repos ! Alors, si vous avez lu, relu, adoré, savouré le premier tome de cette tétralogie ou si vous ne connaissez pas encore, n’attendez plus et courez en librairie vous procurer la bande dessinée !
Prêts à découvrir comment nos trois protagonistes gèrent leur double vie ?

Dans le deuxième tome de cette série, nous retrouvons la fratrie aux super-pouvoirs dont la double vie s’organise désormais entre souhait de venir en aide aux autres et  quête de normalité. Sans oublier que les trois orphelins doivent, en plus du reste, vivre avec le lourd secret de leur abandon.

Mat, Lili et Benji jonglent donc désormais entre école et poursuite du criminel connu sous le nom de ‘‘Pyroman’’. Mais depuis un malencontreux cliché paru dans les journaux, les rumeurs vont bon train sur les nouveaux super-héros qui opèrent en ville. Ils vont alors devoir redoubler d’efforts pour ne pas être découverts. Les choses s’annoncent plus compliquées que prévu…

Aventures, émotions, réflexions

Mêlant aventures, émotions et réflexions sur la vie, Supers touche aussi bien les adultes que les plus jeunes . Dans cette série, les auteurs réussissent un tour de force en abordant des thèmes forts comme la quête d’identité, la famille, la solitude et la différence. Cette subtilité permet ainsi aux jeunes lecteurs de s’identifier en confrontant leur vie quotidienne à celle de Mat, Lili et Benji, tout en rêvant à une vie extraordinaire grâce aux facultés hors du commun dont sont dotés ces trois personnages et qui donneraient envie à n’importe quel enfant !

Extraordinaire !

Parmi les 350 nouveautés jeunesse de l’année, le tome 2 de notre série Supers, écrite par Frédéric Maupomé et dessinée par Dawid, remporte le prix jeunesse 2016 de l’ACBD (Association des Critiques et Journalistes de Bande Dessinée) !
Et au-delà du tome 2 primé, c’est bien l’ensemble de l’intrigue qui est salué par les journalistes et critiques. « Entièrement mis en scène du point de vue des enfants, le récit captive les jeunes lecteurs autant par son action trépidante que par sa proximité avec l’intimité des personnages », souligne le communiqué officiel du jury.

Baby spot

« Avec les films c’ est plus facile, parce que quand les images t’ envahissent et que t’ arrives pas à les effacer, tu peux te consoler en te disant que, comme dans les cauchemars, tout est faux, que rien de ce que tu vois dans ta tête n’ est vrai et que bientôt tout va disparaître pour toujours. Mais ce qui est arrivé au Zurdo, et aussi à Lucas, je sais que c’ est arrivé pour de vrai, voilà pourquoi ça ne sort jamais complètement de ma tête. C’ est pour ça que je veux écrire, pour voir si j’ arrive à faire sortir toute cette histoire et à la laisser pour toujours sur le papier. »

Tomás, un garçon de douze ans, vit dans une banlieue de Madrid. Un soir d’ août, son ami Lucas est retrouvé pendu à une poutre, sur un chantier abandonné.
Tomás se met alors à écrire. Son récit prend l’ apparence d’ un roman noir.


Louis Quételart architecte au Touquet-Paris-Plage

Cette monographie consacrée à Louis Quételart relate la carrière d’un des architectes ayant forgé l’identité architecturale de la station du Touquet de l’entre deux guerres.

Louis Quételart (1888-1950) installe son agence au Touquet en 1912 et y réside jusqu’à son décès en 1950. Il tire de son enracinement géographique et de son goût de la modernité les moyens de construire le style touquettois moderne qui contribue à forger l’identité du Touquet, villégiature prisée de l’entre-deux guerres. Ce style personnel est annoncé dès 1925 avec la conception de son habitation personnelle et se développe particulièrement dans la conception de villas pour une clientèle variée jusque la fin des années 1930. L’architecte transpose les qualités de ses espaces domestiques à d’autres programmes : pavillons pour les expositions internationales de 1937 à Paris et de 1939 à Roubaix, quelques hôtels, l’aéroport, le phare et le plongeoir de la piscine du Touquet qui devient le symbole du renouveau de la station après la seconde guerre mondiale. La quantité et la qualité de son œuvre construite, l’intérêt de ses écrits, la diffusion de ces projets au travers des revues et publications d’architecture, en font une des figures essentielles de l’architecture régionale en France. La nature même de son travail met au jour les relations complexes qu’entretiennent modernité et régionalisme dans l’architecture de la première moitié du XXe siècle.


Réfugiés

Cinq pays, cinq camps, dont ceux de Calais et Grande Synthe, et chaque fois, les regards croisés d’un journaliste, d’un photographe et d’un dessinateur.
Cette co-édition Arte/invenit prend aux tripes, l’ouvrage est émouvant, sans verser dans le larmoyant. On découvre la réalité par différents prismes, on dépasse les images habituelles de migration, d’exode, de fuite, pour rencontrer un enfant, son père, un voyage, un destin, des rêves, le quotidien. A Calais et Grande Synthe, les textes sont de Didier Daeninckx, les photos de Gaël Turine, et la BD est signée Cyrille Pomès. Participent également à l’ouvrage : Reza, Atiq Rahimi, Laurent Van Der Stockt, Christina Malkoun, ou encore Reinhard Kleist… Les grands témoins, aussi, sont de partout et rapportent ce qu’ils ont vu au Népal, au Tchad, au Liban, en Irak, au plus proche de quelques-uns des soixante millions de réfugiés que compte notre monde.
Un livre en écho à la série multimédia (à voir ici / Yolande Moreau réalise le documentaire pour Calais et Grande Synthe).


Portraits de Séoul 

Les éditions Hikari ont fait le choix d’emmener les voyageurs à la découverte d’un pays via des portraits d’habitants, qui servent de guides ! Une douzaine de portraits habite l’ouvrage consacré à Séoul : on rencontre ainsi Ganseo, prêtre catholique, Michael, youtubeur, Bokyoung, dessinatrice de BD, ou Karim, entrepreneur, qui livrent ensuite leurs coups de coeur, resto, shopping, visites… L’aventure Hikari Éditions est née à Séoul il y a deux ans à l’occasion de son tout premier titre : Vivre la Corée. Depuis, les éditions comptent plus d’une trentaine de livres et guides de voyage. Portraits de Séoul, c’est l’œuvre d’une rencontre entre Anthony Dufour, journaliste français ayant vécu dix ans en Corée et de Minju Song, traductrice coréenne ayant grandi à Séoul. Ensemble ils nous dévoilent le vrai visage de Séoul.« Séoul, c’est un choc, un décor violent et radical, où les lumières, les immeubles, les sons, dépassent toujours les doses maximales prescrites. Séoul, c’est la capitale high-tech de l’Orient extrême. » C’est en tout cas la première vision qu’on en a. Et pourtant Séoul, c’est bien plus que ça : une manière de vivre, de penser, de réagir ; la rencontre avec ses habitants aux parcours hétéroclites donne à voir la diversité de la ville, pour mieux comprendre son cœur, ses émotions, son rythme et ses secrets.


Nord

Un livre photo absolument fabuleux : au premier regard, on découvre une oeuvre d’art abstraite, puis peu à peu, on se rend compte qu’il s’agit de vues aériennes (toujours le même protocole : 450 mètres d’altitude). Ici un chantier, là une toiture, on ne se lasse pas d’observer le moindre petit détail.

Vu du ciel

En observant leurs évolutions, Jérémie Lenoir nous livre un regard distancié et objectif sur nos territoires et un minutieux travail de composition tendant vers l’abstraction. Entre 2014 et 2015, le plasticien se focalise sur un espace géographique entre Nord-Pas-de-Calais et Flandres, le long d’un axe Arras-Anvers. Pendant ces deux années, il s’est tout autant intéressé au bassin minier qu’à la métropole transfrontalière, aux enjeux de l’extension urbaine et à ceux de la reconversion du patrimoine industriel. Le projet Nord est profondément ancré dans le réel. Pourtant, s’inspirant de peintures de Soulages, Rothko ou Malevitch, le photographe prend le parti de nous faire voyager dans un monde abstrait… Une relecture des territoires contemporains dans laquelle dialoguent le réel et l’imaginaire, la présence et l’absence, le retrait et l’attrait, le recul et l’abandon.

Le coup de coeur des libraires


Les errances du Vaurien

« Lorsque j’ai vu pour la première fois les cahiers de Cecilia (remplis au fur et à mesure de ses lectures du livre ‘Le Fripon divin’), j’ai été éblouie par cette composition libre et graphique, par ces textes qui sont partie intégrante des images. Que ces dessins aient un sens qui puise dans un mythe, n’a fait que renforcer mon envie de l’éditer. Cecilia s’est approprié une légende amérindienne dont j’affectionne particulièrement le personnage – nommé, pour ce livre, le Vaurien -, pour ses ambiguïtés et ses imperfections. Voici le travail de cette jeune auteure édité pour la première fois ! »

Cyprienne Kemp, éditrice.

Ouvrez ce livre, dont la liberté de ton vous happera au fil des pages, laissez-vous transporter dans l’histoire du Vaurien, de son évolution vers l’humanité. Et en fin d’ouvrage, approfondissez vos connaissances sur cette tribu amérindienne, les Winnebagos.


Arsenal et vieux dentiers

À 70 ans, Hortense Petitpeu travaille comme femme de ménage pour arrondir ses fins de mois. Lorsque l’imposant directeur Lecroc lui demande de nettoyer son bureau, sa vie bascule : elle vide la mauvaise poubelle et y trouve un revolver ainsi qu’une liasse de billets. La sage Hortense nourrit alors une obsession : rapporter l’argent et l’arme en douce. Mais à force de gaffes, sa situation empire. Elle se retrouve avec un gaillard patibulaire et pas très futé aux trousses, alors qu’elle file, avec son amie Katia, à Étretat pour dépenser le magot. Un drôle de polar, dans tous les sens du terme !