Le présent ouvrage se donne pour tâche de retracer les aspects particuliers de la pensée littéraire de Liu Xie (vers 465-522) dans son célèbre livre L’Esprit de la littérature ciseleur de dragons.
La poésie comme âme et la musique comme corps de la vertu constituent la trame de l’éducation dans la Chine ancienne. L’Esprit de la littérature ciseleur de dragons traite de la création, de l’intuition, de l’inspiration, de l’esprit du « wen » pour écouter, observer et écrire différemment. « Sculpter le dragon » signifie scruter l’esprit en le faisant éclater, finement et infiniment.
En rédigeant L’Esprit de la littérature ciseleur de dragons, Liu Xie propose un canon d’esthétique littéraire et une histoire littéraire générale et conceptuelle, dont l’influence sera des plus fécondes en Chine au VIe siècle, puis du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours.
Vu la polysémie du Wenxin diaolong, ce travail présente un premier niveau de recherche sur le « wen » à travers une approche philologique.
Sous forme de reportages, d’enquêtes et de confidences, ce récit vous fera connaître l’acteur de cinéma et FFI Aimos, originaire de La Fère, mort pour la France, mais aussi découvrir les secrets du Salon Kitty, la maison close renommée de Berlin, transformée en centre d’espionnage par les nazis. Avec la jeune journaliste allemande Else Shüller, vous déambulerez dans le Berlin de la « Guerre froide » et longerez le mur, avant de partir à la recherche de son père, disparu à Prague en 1942. Vous vivrez les années lycée de Cécile et Benoît à Soissons. Une plongée dans l’année 1956…
Résumé :
Alors que Philippe vient de terminer son sixième roman, sa mère, Geneviève, le sollicite pour raconter la trop courte vie de son oncle, le journaliste Benoît Thomas. Celui-ci a perdu la vie au cours d’un reportage en Jordanie, entré en guerre contre l’OLP en 1970. Il était âgé de 30 ans. Après les années lycée du jeune Benoît et sa rencontre en 1956 avec Cécile, son premier amour, le romancier nous entraîne dans le Berlin des années 1940, à Prague en 1942, à Paris en août 1944, en Algérie lors des événements de 1960 et enfin, sur les barricades de mai 1968.
Ces actes sont le reflet de la journée d’études consacrée à Jacques d’Adelswärd-Fersen (Paris, 1880 -Capri, 1923). Celle-ci a confirmé le nouvel enthousiasme que génère aujourd’hui l’œuvre de Jacques d’Adelswärd-Fersen. Ses dimensions littéraires et culturelles sont ici examinées selon des approches disciplinaires différentes et croisées par des chercheurs de divers horizons.
Courant de mode et de société, le dandysme est apparu en Angleterre à la fin du XVIIIe siècle. Il a également influencé la littérature et de nombreux écrivains tels que Stendhal, Hugo, Proust ou encore Maïakovski. Ce dictionnaire explore les origines du dandysme, son évolution et ses principaux représentants.
La Vita Nuova de Dante est une œuvre que tout Italien a un jour côtoyée au cours de ses études et qui fait ainsi partie du patrimoine culturel italien et, plus largement, européen. Œuvre de jeunesse qui annonce l’œuvre majeure du poète toscan, la Divine Comédie, la Vita Nuova participe au renouveau de la poésie d’amour à la fin du 13ème siècle et contribue à placer son auteur au centre d’une nouvelle génération de poètes florentins. L’histoire de cet amour chaste de Dante pour Béatrice a fixé dans l’imaginaire collectif l’un des couples les plus emblématiques de la littérature, à l’instar de Roméo et Juliette.
Une histoire moderne et contemporaine de la prise en charge médicale des enfants à travers une approche pluridisciplinaire, entre histoire du regard médical, des institutions de santé publique et de l’architecture.
Comment soignait-on les enfants du XVIe au XXe siècle ? Le présent ouvrage s’applique à y répondre par une pluralité d’approches : des pathologies infantiles à la vaccination en passant par l’architecture, une série d’études de détail, précises et documentées, conduites par des spécialistes universitaires, et de témoignages de médecins, abordent des aspects variés de la prise en compte de la spécificité de l’enfant dans la théorie et la pratique médicales.
Lumières du Nord est l’aboutissement d’un projet de recherche international mené sur les manuscrits enluminés français et flamands de la Biblioteca Nacional de España (BNE), l’institution la plus prestigieuse et la plus importante d’Espagne. Les douze contributions de l’ouvrage proposent une analyse détaillée de manuscrits inédits ou méconnus du fonds madrilène. Elles fournissent des données capitales sur l’attribution des miniatures, la datation des manuscrits, l’identité des possesseurs successifs des plus belles pièces du fonds prestigieux de la BNE.
Les marqueurs mémoriels nous donnent à réfléchir sur les structures historiques profondes d’une société.
La mémoire structure le quotidien de nos sociétés et prend appui sur des inscriptions paysagères : les marqueurs mémoriels. Dans l’Est de la France, les frontières, l’armée et les guerres constituent des points essentiels de la construction de la mémoire collective : des traces variées de ce passé donnent à lire une histoire et à comprendre comment une société accepte ou non un héritage pluriséculaire.
La redécouverte d’un des plus grands commanditaires de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance en France, qui apporte un éclairage nouveau et différent sur cette période charnière.
Amiral de France à partir de 1487, Louis Malet de Graville (vers 1440-1516), est un oublié de l’histoire. Ce riche seigneur à la longue carrière politique est pourtant l’un des piliers des cours de Louis XI, de Charles VIII et de Louis XII. Mieux, c’est l’un des commanditaires laïcs les plus actifs de cette longue fin du Moyen Âge pendant laquelle le renouveau de la Renaissance est en germe. Cette étude permet de faire ressurgir tout un pan de l’histoire de l’art, mais aussi bien des chefs-d’œuvre méconnus.
Fonctionnaires essentiels mais jamais réellement étudiés, les proviseurs, depuis leur création en 1802, sont au cœur du système éducatif et de ses évolutions depuis plus de deux siècles.
Diriger un établissement scolaire, servir l’État, affirmer son rôle d’éducateur auprès de la jeunesse : telles sont les missions du proviseur de lycée, dès sa création en 1802. Fonctionnaires d’encadrement et d’autorité, bénéficiant d’une carrière réglée par l’État, les 1 200 proviseurs en poste entre 1802 et 1914 sont de plus en plus nombreux et s’affirment tout au long du XIXe siècle comme des rouages essentiels du système éducatif et de l’affirmation républicaine à la fin du siècle.
Ce livre rend compte de la myriade d’expériences d’associations ouvrières au XIXe siècle, autour de la révolution de 1848.
Maître-mot du mouvement ouvrier, concept clé pour les théoriciens socialistes, l’association cristallise dans l’Europe du XIXe siècle les aspirations à une réorganisation plus juste et égalitaire du travail. Permettant de penser la liberté contre le libéralisme, elle est l’expérience en actes d’un pouvoir d’agir collectif et autonome des ouvriers et ouvrières. Ce livre rend compte de la myriade d’expériences concrètes qui se trouvent regroupées sous ce terme, avant, pendant et après la révolution de 1848.
L’étude du feu sous plusieurs aspects comme élément de la vie quotidienne des gens à l’époque gréco-romaine.
Cet ouvrage aborde la problématique du feu dans la cité antique comme élément aussi bien utile au fonctionnement de la vie quotidienne des gens que sous l’aspect périlleux que sont les incendies qu’ils soient accidentels ou volontaires.
Comment et pourquoi « faire voir » par la parole dans l’Antiquité et la première modernité.
Ce volume collectif étudie le phénomène de l’enargeia et son fonctionnement dans des genres variés, de la poésie grecque archaïque au début de la période moderne. Il éclaire une pratique souvent réflexive avant même d’être théorisée et montre comment, ensuite, théorie et pratique interagissent. On y voit que l’enargeia mobilise différents sens, ses liens étroits avec la performance chorale et théâtrale, et les questions poétiques, épistémologiques et ontologiques qu’elle soulève.
Découvrir la majorité parlementaire élue en 1846 et expliquer son attitude qui encouragea le cabinet Guizot à refuser toute réforme et précipita la fin de la monarchie de Juillet.
Expliquer la révolution de 1848, c’est comprendre comment une assemblée de députés, « les satisfaits », porte parole des électeurs censitaires, soutint ou plutôt trouva dans le gouvernement Guizot, les ministres qui endigueraient les aspirations démocratiques. Malgré les avertissements réitérés venus des bancs de l’opposition et de certains ministériels plus lucides, cette majorité fut sourde à toute réforme électorale. Son entêtement associé à celui du roi, précipita la fin de la royauté en France.
La cour de France observe dès le Haut Moyen Âge une pratique qui frappe par son ampleur et sa persistance à travers les siècles : elle se déplace régulièrement d’une résidence à l’autre, traversant parfois le pays entier dans le cadre de grands voyages. Ce mode de vie a laissé des témoignages émerveillés des contemporains qui assistaient au passage d’un cortège dont la taille pouvait atteindre 14 000 personnes. Le présent ouvrage éclaire sur le temps long et dans une perspective comparatiste l’évolution de l’itinérance curiale, le caractère des déplacements et leur impact sur l’entourage royal et la société.
Cette exploration des relations cinématographiques méconnues entre la France et la RDA, rappelle qu’en dépit de la guerre froide, d’ambitieuses collaborations cinématographiques virent le jour, portées par des « passeurs » cinéastes, acteurs et actrices.
Initiées par le réseau communiste dès l’après-guerre, les relations cinématographiques entre l’Est et l’Ouest du Rideau de fer façonnent le cinéma européen. La circulation de films et de professionnel∙le∙s entre la France et la RDA donna lieu à des projets inédits et souvent novateurs. Cette camaraderie s’estompe progressivement au profit d’un sentiment d’exotisme qui conduit Jean-Luc Godard ou Chris Marker à filmer la disparition de cette « autre » Allemagne après 1989.
Le monde artisanal grec antique, dont les aspects techniques ont déjà fait l’objet de nombreuses recherches, cache d’autres réalités. L’artisan n’est en effet pas seulement producteur de biens matériels, mais aussi acteur de la vie religieuse et évolue dans un riche univers symbolique, psychologique et social. L’étude des pratiques religieuses des artisans grecs, de l’époque archaïque à l’époque hellénistique, a pour ambition d’explorer ce champ presque vierge, dont les indices, quand ils existent, sont souvent discrets et épars. Les données recueillies n’en forment pas moins un corpus cohérent qui dessine un nouveau profil du monde artisanal, avec des spécificités religieuses mais aussi culturelles et sociales. La vie religieuse des artisans grecs antiques se révèle riche et bigarrée, à l’image du groupe socialement et culturellement composite qu’ils constituent.
En s’attachant au personnage de Leo Kyle, infirmier néo-zélandais, l’auteur nous fait découvrir l’engagement d’infirmières et de soldats qui ont choisi de quitter la Nouvelle-Zélande pour venir prêter main forte à leurs alliés britanniques en France durant la grande guerre. Ainsi, il fait sortir de l’ombre ces jeunes femmes et ces jeunes hommes qui ont su dire NON à ceux qui leur demandaient :
« Resteriez-vous là pendant qu’un feu de brousse fait rage ? »
Contrairement à ses romans précédents, l’auteur a choisi d’entourer son personnage principal de plusieurs seconds rôles, une façon de nous offrir un film choral.